Quelles sont les particularités des milléniaux?

Catherine Fournier, la milléniale

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Tribune libre

Depuis l’annonce de la députée de Marie-Victorin, Catherine Fournier, à l’effet de quitter le Parti québécois (PQ) et de siéger comme indépendante souverainiste, nombreuse ont été les interrogations de journalistes de la scène politique eu égard aux raisons qui ont motivé la décision de celle qui était considérée comme l’étoile montante du PQ.


Or, Catherine Fournier est née le 7 avril 1992. En conséquence, elle fait partie du groupe d’âge appelé les « milléniaux ». Afin d’en connaître un peu sur les particularités de ce groupe d’âge et, peut-être aussi, sur la personne de Catherine Fournier, j’ai fait quelques lectures qui m’ont conduit à en connaître davantage sur le portrait de cette jeune génération.


D’entrée de jeu, les milléniaux englobent toutes les personnes qui sont nées entre 1981 et 1995. Ce sont des individus qui ont grandi et qui sont devenus adultes avec le nouveau siècle, vivant l'incroyable boom technologique de cette époque. C'est aussi à cette époque qu'a vu le jour internet, cette génération n'éprouvant aucun problème à utiliser internet ainsi que les réseaux sociaux et les applications. De nos jours, les milléniaux représentent environ 30% de la population totale mondiale.


Mais là ne s’arrêtent pas les particularités des milléniaux. En effet, une des caractéristiques les plus spéciales des milléniaux est qu'ils n'apprécient pas vraiment qu'on leur dise comment ils doivent faire leur travail. Ils préfèrent créer leur propre entreprise et utiliser les outils qu'ils considèrent les plus adéquats afin d'atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés. Pour cette raison, beaucoup d'entre eux optent pour être leurs propres chefs, ils ont l'esprit d'initiative et des nouvelles idées à apporter au monde du travail.


Les milléniaux sont aussi non conformistes, ce qui les amène en bien des occasions à ne pas réussir à s'adapter aux règles rigides des grandes entreprises et/ou entreprises traditionnelles et, pour toutes ces raisons, ils préfèrent se développer eux-mêmes en tant que travailleurs autonomes.


Les milléniaux ne sont pas des acteurs passifs qui se limitent simplement à voir le monde au travers des différents écrans qu'ils utilisent. Ils veulent tout changer à leur manière et ils veulent aussi être les protagonistes de ces changements. Ils défendent l'égalité entre toutes les personnes et sont généralement tolérantes envers ceux qui ne pensent pas comme eux.


Ils sont volontaires et démontrent un grand engagement social pour les problèmes qui affectent le monde dans l'actualité, qu'ils s'agissent de problèmes liés à l'environnement ou en rapport à d'autres personnes.


Enfin, ils exigent de la transparence aussi bien des personnes avec lesquelles ils s'engagent, de leur entreprise que des politiciens, étant donné qu'ils luttent pour en finir avec les inégalités et les injustices sociales.


J’espère que ces particularités vont vous permettre de connaître une face cachée de Catherine Fournier, et peut-être de comprendre davantage quelques raisons qui l’ont amenée à quitter le Parti québécois…


 



 


Le jour de la marmotte au Bloc Québécois


Il appert que les jours se suivent et se ressemblent inlassablement au Bloc québécois depuis le départ de Martine Ouellet. En effet, la sempiternelle bisbille sur la mission première du parti entre les tenants de la promotion de l’indépendance du Québec à Ottawa et ceux de la défense des intérêts du Québec est reprise de plus belle.


Et tout ce tohu-bohu de la part de militants qui accusent le nouveau chef Yves-François Blanchet et les dix députés de ne plus être de vrais indépendantistes. Il n’en fallait pas davantage pour que certaines voix s’élèvent en faveur de la création d’un nouveau parti indépendantiste, et tout ce branle-bas de combat à la veille du grand congrès convoqué pour achever la refondation du parti entamée à la suite du départ de Mme Ouellet.


Cette bisbille bloquiste n’est pas sans nous rappeler les déchirements qu’avait vécus le parti sous le court règne de Martine Ouellet qui voulait que le Bloc fasse avant tout la promotion de l’indépendance sur toutes les tribunes alors que les sept députés et des militants estimaient qu’il valait mieux convaincre du bien-fondé de la souveraineté en défendant les intérêts du Québec.


Et pourtant, je n’arrive pas encore à comprendre pourquoi les bloquistes n’arrivent toujours pas à s’entendre sur ce qui me semble être les deux missions prioritaires du Bloc. En réalité, qu’est-ce qui, fondamentalement, empêche de mener sur le même front la promotion de l’indépendance et la défense des intérêts du Québec? Pourquoi engendrer inutilement une guéguerre qui agit perfidement sur le climat malsain qui sévit dans les instances du Bloc ?


Décidément, le mouvement souverainiste du Québec, ébranlé par le chahut suscité par le départ imprévu de Catherine Fournier au Parti québécois et le boucan créé par la bisbille au sein du Bloc, donne de plus en plus l’impression que la gangrène s’est installée viscéralement en permanence dans son ADN!



Henri Marineau, Québec



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Henri Marineau2016 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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4 commentaires

  • Henri Marineau Répondre

    18 mars 2019

    Appui des jeunes à Catherine Fournier...


    https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/lettre-de-jeunes-du-pq-qui-ny-croient-plus/ar-BBUUdF7?ocid=spartandhp

     


    • François Ricard Répondre

      20 mars 2019

      Mme Fournier doit son élection à l'argent que le PQ a investi en sa campagne électorale.Elle doit son élection aux centaines de bénévoles qui ont fait du porte-à-porte, qui ont fait des milliers d'appels.Elle doit son élection aux milliers d'électeurs "péquistes" qui ont voté pour elle.Cinq mois plus tard, après avoir affirmé sa conviction en décembre que le PQ était le seul véhicule valable pour mener à l'indépendance, elle leur fait un cynique pied-de-nez, les prive d'un revenu et de privilèges fort importants.Un geste qui proclame bien haut que la loyauté et le respect d'un engagement ne sont de véritables valeurs pour Mme Fournier.Il faudra en tenir compte dans l'avenir.

    • François Ricard Répondre

      20 mars 2019

      Et que 30 jeunes baissent les bras, refusent de faire valoir leur point de vue, optent plutôt de se donner un petit club bien à eux prouve quoi?
      A-t-on besoin d'un énième mouvement souverainiste? D'un quatrième parti indépendantiste?

  • François Ricard Répondre

    18 mars 2019

    À l'annonce de son retrait du PQ et depuis en toutes ses entrevues, Mme Fournier donne comme raison de son départ l'image perdante du PQ.En aucun temps n'a-t-elle manifesté une quelque opposition à une ou plusieurs politiques du PQ. Non plus n'a-t-elle fourni de propositions concrètes pour une action future.Son discours est d'une superficialité déconcertante et d'une pauvreté intellectuelle évidente.Seule sa personne importe.