Course à la chefferie du PQ

Casser le blocage mental

Pour régler bien des affaires

Tribune libre

Au lieu de dire « ce qu’on a fait depuis 20 ans ne marche pas, il faut faire autrement », on devrait dire « nous n’avons rien essayé depuis 20 ans, essayons donc enfin quelque chose. »
Comme Josée Legault le dit dans le texte Le prix de consolation, 6 mai 2016, lorsqu’il y a une course à la chefferie, nous n’apprenons rien, nous avons toujours le même comportement. À chaque fois, la première chose à laquelle nous pensons, c’est de se départir de « quelque chose qui est nuisible », l’option indépendantiste.
Les courses à la chefferie sont les seules occasions de s’arrêter et de réfléchir. On ne pense pas qu’au lieu d’attendre les conditions gagnantes, on pourrait, par exemple, les engendrer. À part les 30 jours du référendum de 1980 et les 30 jours de celui de 1995, le PQ n’a pas essayé grand-chose. Depuis 21 ans c’est le silence radio.
Le PQ promeut le Grand Soir : votez Oui et le pays apparaitra. Au lieu de travailler à le bâtir, il souhaite qu’il naisse tout d’un coup sur un vote au référendum. Une fois voté c’est dans le sac, il suffira ensuite de négocier avec le ROC et tout se déroulera sans heurts.
Le PQ s’est enfermé lui-même dans ce raisonnement binaire qui ne tient pas la route : pour lui, seul un référendum, en tant qu’ultime rempart démocratique du peuple, donne la permission de procéder.
Pourtant c’est faux, regardez autour de vous : pour acquérir leur indépendance toutes les autres nations de la planète ont procédé de cette façon (souvent par la guerre, il faut le dire, mais ça ne change rien), travaillant à matérialiser l’effectivité de la souveraineté de la nation et terminant le travail par un référendum.
Avec un engagement clair à faire l’indépendance pendant la campagne électorale, si on accède au pouvoir, on est légitime, on a le mandat de procéder au chantier. Il ne s’agit pas de faire apparaitre un pays de façon magique, mais commencer à le construire.
Le référendum vient toujours en dernier pour approuver ou rejeter quelque chose de tangible. Ce devrait être la même chose au Québec. C’est un blocage mental chez les gens autorisés au PQ, l’establishment, les mystérieux tireurs de ficelles du parti.
Dès qu’on accède au pouvoir il faut commencer à concrétiser le chantier en utilisant les ressorts de l’État (lire Gilles Verrier et Jean-Claude Pomerleau), mettre en place les structures nécessaires comme un projet de Constitution – à approuver à la fin - engendrant la République, le Droit québécois et tout ce qui s’en suit.
Il faut commencer le travail dès la prise du pouvoir, c’est important : plus longtemps on est au pouvoir, plus longtemps on est exposé à la critique. C’est au début d’un mandat qu’il faut faire les grandes choses, poser les fondations et produire les éléments essentiels. C’est pour ça qu’il faut être prêt tout de suite, pas 1 mois avant les élections.
Le référendum vient en dernier, l’aie-je dit, pas au début. Les gens se prononcent sur des résultats concrets, pas sur des promesses comme aux élections.
Quand on demande au PQ de dire si oui ou non il va tenir un référendum, il devrait répondre quelque chose comme : « Non on ne promet pas de faire un référendum, on promet de construire un pays. Lorsque tout sera en place, dans 2 ans, 5 ans ou 10 ans, on fera un référendum, on demandera à la population d’approuver ou de rejeter. À ce moment-là, on ne parlera pas de promesses ou de choses hypothétiques, on parlera de choses concrètes. C’est cela respecter la population, c’est cela la démocratie, c’est comme ça qu’ont procédé tous les pays qui ont acquis leur indépendance.»
Donc, aux élections, on ne doit pas promettre de faire un référendum ou pas, dans un premier ou deuxième mandat ; on doit promettre de construire puis de faire approuver par la population, avec un référendum, le moment venu.
Fini le chantage au référendum aux élections, fini de bégayer devant les caméras, les libéraux et les commentateurs autorisés ne pourront plus jouer au bonhomme « setter » (dérivé de "bone setter" et non "bonhomme Setp heures"). Voilà un engagement clair qui peut rassembler, je crois, la majorité des militants.
J’ajoute que le PQ ne peut pas s’en tirer seulement avec ces belles paroles, il doit être honnête et authentique, il a beaucoup de travail à faire avant les élections. Il doit savoir de quoi il parle quand il dit qu’il veut construire le pays. Et il doit être prêt dès son élection, il ne doit pas attendre ce moment-là pour planifier son action.
Mais je ne crois pas que le PQ changera quoi que ce soit alors je le répète, souhaitant être entendu par quelqu’un qu’on écoutera : il faudrait enfin casser ce blocage, cette restriction mentale au PQ qui nous tient tous en otages depuis tellement longtemps, oser défier l’orthodoxie péquiste : le début du chantier, c’est l’élection, la prise du pouvoir. Le référendum ne devrait être qu’une formalité, pas la clé de démarrage.
On travaille comme des amateurs depuis une bonne génération. Faudrait enfin sortir de cette torpeur.


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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    18 mai 2016

    @Gaston Carmichael et Pierre Bouchard
    Je vous ai assez lu pour savoir que vous êtes des indépendantistes sincères. Mais pour une fois, une simonak de fois, pour une fois qu’un de ces « carriéristes de la l’Indépendance » parle vrai et n’entonne pas les vieux couplets des perroquets…. Il me semble qu’on devrait écouter JFL pour cette occasion trop rare.
    Ce n’est pas nécessaire d’être d’accord sur tous les points que peut avancer JFL. Et ça demande un effort, en effet, pour bien voir que JFL propose d’en découdre avec la gang à Couillard mais surtout, pour cela, pour en découdre, qu’il refuse net, avec un superbe aplomb, que ce soit la gang de pourris au pouvoir qui définisse le P.Q.
    Les péquistes « d’en haut » n’ont pas le droit de se laisser définir par Couillard comme des référendistes, ou alors ils seront contraints de jouer la vieille Game des losers. C’est cela que toute une presse à genoux¹ va s’employer à favoriser : que le P.Q, continue avec le temdem Cloutier-Hivon de jouer une vieille game de loser, en échange de l’élection de quelques députés indépendantistes qui feront comme s’est justement proposée de le faire Véronique Hivon : « poser des questions au gouvernement ».
    La game du Pouvoir, la conquête du Pouvoir, c’est justement pas de « poser des questions au gouvernement ». Gilles Duceppe en avait posé en masse des questions du temps qu’il était à Ottawa…
    Quant au fait que JFL serait un multiculturaliste,( ça m’agace aussi, Pierre Bouchard) deux points sont à considérer :
    1 ) JFL ne l’est certainement pas plus, multiculturaliste, que tous-tous-tous les autres candidats à la chefferie. C’est bien le moins qu’on puisse dire…
    2) Mais une fois au Pouvoir, une fois la gang à Couillard chassée comme les pourris qu’ils sont, la réalité politique du « Nous » serait alors tout ce qu’elle n’est pas présentement : absolument pesante et incontournable, puisque le gouvernement péquiste ne devrait rien à l’électorat du West Island. Ou alors, sinon, comme une conséquence inéluctable de la tentation multiculturelle, le pouvoir politique échapperait rapidement des mains de ceux qui n’auraient jamais été que la toute dernière génération des péquisteux…
    Il me semble que JFL a assez d’expérience et de culture politique pour savoir que le Pouvoir, c’est tout autre chose qu’un mandat de quatre ans. De ce point de vue, suis d’avis que les deux gouvernements de René Lévesque, bien que celui-ci reçut deux mandats en ligne de l’électorat, n’obtint jamais le Pouvoir, précisément parce que c’était un référendiste qui avait tout misé sur le référendum.
    Ce n’est pas vrai que le tracé politique proposé par JFL ne mène nulle part. Nous sommes de fait au milieu de nulle part, ou plutôt nous sommes au milieu de champ de ruines. Josée Legault et tout l’establishment péquiste n’ont aucune idée comment sortir le P.Q. de là autrement que d’ajouter toujours plus d’ambiguité
    Le référendum est une arme redoutable seulement si on ne s’en sert pas lorsque l’ennemi est le plus fort. Ce n’est pas seulement l’arme qu’il faut considérer, c’est la force des armes de l’ennemi dont il faut prendre la bonne mesure… La menace sourde d’en tenir un, un incontournable référendum, quelque part un de ces jours, peut mener bien plus Loin que ne le pensent les référendistes eux-mêmes. On jase.
    ¹ (G. Carmichael, vous avez raison de rapporter un échantillon de la manœuvre. Cependant, un gouvernement péquiste sorti des marécages de la mécanique référendaire serait en mesure de répondre et ne pas se laisser définir pour si peu)


  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2016

    «Cependant, si Lisée devient le chef, croyez-vous que les libéraux vont cesser leur campagne de peur, qu’ils vont lâcher le morceau ? »
    C'est déjà commencé. En éditorial de ce matin dans Le Droit (Gesca), on laisse entendre qu'une fois élu, Lisée pourrait bien oublié sa promesse, et nous embarquer dans la galère d'un autre référendum. Je cite:
    «Pourquoi un gouvernement du Parti québécois ne pourrait-il pas déclencher un référendum en 2020 s'il estime que la victoire est à portée de la main? Pourquoi Jean-François Lisée, premier ministre, devrait-il mettre le couvercle sur la marmite nationaliste juste parce qu'en 2016, il a dit qu'il faudrait six ans plutôt que trois, ou quatre ou cinq, pour déclencher un référendum?»
    Voilà! À peine sa candidature posée, que l'empire commence déjà à lui tirer le tapis de sous ses pieds. Ça promet!

  • Pierre Bouchard Répondre

    17 mai 2016

    Bonjour, hier il y avait 4 commentaires à mon texte et j’ai envoyé un 5e commentaire, répondant à Marcel Haché et surtout, appuyant la position de Vigile, mais aujourd’hui plus aucun commentaire n’est affiché ? Je retourne mon commentaire d’hier.
    **********
    Depuis trop longtemps le PQ se déguise à chaque élection, tout le monde le reconnait mais le PQ ne s’en aperçoit pas. Jean-François Lisée a le mérite de proposer que le PQ cesse sa fausse représentation, qu’il se présente plus honnêtement devant la population. On verra pour ce qui est des militants. Bernard Drainville, qui a été écarté par la presse et aussi par ses propres collègues multiculturalistes, comme JF Lisée et Alexandre Cloutier, proposait lui aussi de promettre de ne pas faire de référendum.
    Cependant, si Lisée devient le chef, croyez-vous que les libéraux vont cesser leur campagne de peur, qu’ils vont lâcher le morceau ? Un moratoire de 4 ans, ça change quoi ? Aux prochaines élections, au lieu de bégayer sur le référendum, le PQ de Lisée va-t-il bégayer sur sa raison d’être, sera-t-il nu devant la population ?
    M. Haché, si vous m’avez bien lu, vous savez que je ne veux pas une promesse de référendum, je suis d’accord avec vous depuis toujours. Si vous m’avez bien lu, vous savez que je ne suis pas loin de Lisée.
    Clairement, pour Lisée, le référendum est encore une clé de démarrage, un acte enclencheur, ce n’est pas une formalité d’approbation venant à la fin d’un grand travail de construction.
    Avec Lisée, un mandat clair aux élections ne permet pas de commencer la construction du pays, avec l’argent public lorsque c’est nécessaire, c’est insuffisant même si toutes les autres nations indépendantes ont procédé comme ça.
    Avec Lisée, avec son référendum en 2022, le PQ demande encore à la population de prendre seule la décision en ne se basant sur rien de tangible à approuver ou à rejeter. C’est la population qui prend le risque, pas le PQ. On veut encore et toujours avoir tout cuit dans le bec, au PQ, on refuse de travailler sérieusement.
    Lisée a fait la moitié du chemin mais la restriction mentale persiste avec cette idée de référendum magique qui enclenche tout. En plus il s’engage à ne pas utiliser l’argent public.
    J’ai toujours apprécié l’esprit de Lisée jusqu’à ce que je me rende compte qu’il est multiculturaliste, ce qui est incompatible avec notre émancipation, ici au Québec. Lisée est de ceux qui veulent l’indépendance sans faire la révolution, sans bousculer personne.
    Si le PQ se présente aux élections sans rien dans les mains (un premier jet de projet de Constitution par exemple, un premier jet de République, de réforme du scrutin, …), sans s’engager à travailler concrètement dès 2018 dans le sens de notre émancipation, je ne vois pas comment je pourrais voter pour ce parti aux prochaines élections.
    Et objectivement, le PQ étant au milieu entre la CAQ et QS, il y a des chances que ce non engagement du PQ disperse encore plus les votes et favorise encore plus l’élection des libéraux.
    Et puis, ce n’est pas Lisée ni Cloutier qui vont cesser de vouloir plaire aux autres, les anglais, les allophones, tentant en pure perte de résoudre cette quadrature du cercle. Le PQ au pouvoir ne réduira pas de moitié l’immigration, impossible. L’identité, la langue, les accommodements raisonnables, apparemment, c’est trop toxique pour le PQ.
    Là-dessus je crois bien qu’une frange importante d’électeurs péquistes préféreront le nationalisme récent ! mais assumé ? de la CAQ, plutôt que les habituelles courbettes du PQ face à tout ce qui le critique, incapable de se tenir debout pour Nous, le 80% de la population pour laquelle l’indépendance est une question de vie ou de mort.

  • Pierre Bouchard Répondre

    16 mai 2016

    Merci de vos commentaires,
    Depuis trop longtemps le PQ se déguise à chaque élection, tout le monde le reconnait mais le PQ ne s’en aperçoit pas. Jean-François Lisée a le mérite de proposer que le PQ cesse sa fausse représentation, qu’il se présente plus honnêtement devant la population. On verra pour ce qui est des militants. Bernard Drainville, qui a été écarté par la presse et aussi par ses propres collègues multiculturalistes, comme JF Lisée et Alexandre Cloutier, proposait lui aussi de promettre de ne pas faire de référendum.
    Cependant, si Lisée devient le chef, croyez-vous que les libéraux vont cesser leur campagne de peur, qu’ils vont lâcher le morceau ? Un moratoire de 4 ans, ça change quoi ? Aux prochaines élections, au lieu de bégayer sur le référendum, le PQ de Lisée va-t-il bégayer sur sa raison d’être, sera-t-il nu devant la population ?
    M. Haché, si vous m’avez bien lu, vous savez que je ne veux pas une promesse de référendum, je suis d’accord avec vous depuis toujours. Si vous m’avez bien lu, vous savez que je ne suis pas loin de Lisée.
    Clairement, pour Lisée, le référendum est encore une clé de démarrage, un acte enclencheur, ce n’est pas une formalité d’approbation venant à la fin d’un grand travail de construction.
    Avec Lisée, un mandat clair aux élections ne permet pas de commencer la construction du pays, avec l’argent public lorsque c’est nécessaire, c’est insuffisant même si toutes les autres nations indépendantes ont procédé comme ça.
    Avec Lisée, avec son référendum en 2022, le PQ demande encore à la population de prendre seule la décision en ne se basant sur rien de tangible à approuver ou à rejeter. C’est la population qui prend le risque, pas le PQ. On veut encore et toujours avoir tout cuit dans le bec, au PQ, on refuse de travailler sérieusement.
    Lisée a fait la moitié du chemin mais la restriction mentale persiste avec cette idée de référendum magique qui enclenche tout. En plus il s’engage à ne pas utiliser l’argent public.
    J’ai toujours apprécié l’esprit de Lisée jusqu’à ce que je me rende compte qu’il est multiculturaliste, ce qui est incompatible avec notre émancipation, ici au Québec. Lisée est de ceux qui veulent l’indépendance sans faire la révolution, sans bousculer personne.
    Si le PQ se présente aux élections sans rien dans les mains (un premier jet de projet de Constitution par exemple, un premier jet de République, de réforme du scrutin, …), sans s’engager à travailler concrètement dès 2018 dans le sens de notre émancipation, je ne vois pas comment je pourrais voter pour ce parti aux prochaines élections.
    Et objectivement, le PQ étant au milieu entre la CAQ et QS, il y a des chances que ce non engagement du PQ disperse encore plus les votes et favorise encore plus l’élection des libéraux.
    Et puis, ce n’est pas Lisée ni Cloutier qui vont cesser de vouloir plaire aux autres, les anglais, les allophones, tentant en pure perte de résoudre cette quadrature du cercle. Le PQ au pouvoir ne réduira pas de moitié l’immigration, impossible. L’identité, la langue, les accommodements raisonnables, apparemment, c’est trop toxique pour le PQ.
    Là-dessus je crois bien qu’une frange importante d’électeurs péquistes préféreront le nationalisme récent ! mais assumé ? de la CAQ, plutôt que les habituelles courbettes du PQ face à tout ce qui le critique, incapable de se tenir debout pour Nous, le 80% de la population pour laquelle l’indépendance est une question de vie ou de mort.

  • Marcel Haché Répondre

    16 mai 2016

    « …plus longtemps on est au pouvoir, plus longtemps on est exposé à la critique. C’est au début d’un mandat qu’il faut faire les grandes choses… » Pierre Bouchard.
    Ben non. Plus longtemps on est au pouvoir, plus longtemps on prive les briseurs d’État et de Pays, ceux qui maganent quotidiennement la conscience nationale, plus longtemps on les prive, eux, du pouvoir d’agir. Juste ça, c’est déjà beaucoup : un méchant pas dans la bonne direction…
    C’est au « début d’un mandat »…ben non encore, M. Bouchard. C’est en début de mandat qu’on doit accumuler les p’tites choses qui deviendront grandes…Pourquoi vouloir entreprendre « grand », qui tournera tout de suite en campagne référendaire ? C’est quoi l’urgence, s’il s’agit de cette chose incontournable, à terme, d’encercler un électorat pour le réduire ?
    M. Bouchard, ce n’est pas nécessaire de donner prise à la critique provenant du West Island, comme le gouvernement Marois s’y était malheureusement appliqué avec une « charte » somme toute bien ordinaire.
    Quand un parti s’engage à tenir un référendum s’il est élu, il déplace inutilement le lieu de la Légitimité et du Pouvoir, il renonce de fait à bosser, ici la province de Québec. Évidemment, c’est une position qui a sa légitimité si on rêve du Pays.
    Mais si l’Électorat ne veut plus entendre parler de référendum, à tort ou à raison, ce qui est une toute autre affaire, pourquoi aller bêtement s’écraser dans la bande comme une bande de caves ?
    Jean François Lisée est en train de rendre un immense-immense-immense service à notre Cause. (Je n’y croyais plus). C’est de très loin le meilleur candidat à la chefferie du P.Q., pour cette raison tout à fait inusitée mais cependant de moins en moins rare, qu’avant d’être un apparatchik, c’est un écrivain et un blogueur.
    Partout-partout dans le monde, les blogueurs s’ont en train de s’emparer de la Légitimité. L’ambiguité politique n’est donc pas seulement obsolète, elle est devenue inutile et impossible. Par exemple, dans un débat télévisé, comment un Philippe Couillard pourrait-il seulement amoindrir la catastrophe, s’il fallait qu’il doive débattre avec… avec par exemple Richard le Hir ? Poser la question, c’est y répondre.
    C’est dans ce courant mondial que se place Jean-François Lisée.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2016

    Quelque chose ne se passe plus au Québec depuis le départ de Pierre Falardeau qui pouvait être cinglant le moment venu. Plus personne ne voit clair.
    Par exemple:
    Çomment Steven Blaney, député du Québec défend l'ouest canadien au détriment de son conté et de l'économie québécoise dans l'indifférence totale?
    Chantier Davie Canada de Lévis réclame une enquête, à la suite de révélations de CBC/Radio-Canada, sur une apparence de favoritisme dans l'octroi de subventions de la part du gouvernement de Stephen Harper.
    http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2016/05/14/002-davie-enquete-octroi-subventions.shtml
    Et puis:
    Philippe Couillard a confirmé dimanche le changement de cap de son gouvernement en matière d'éducation en reconnaissant que son projet d'abolir les élections scolaires a mené à des « chicanes stériles ».
    Il ne sera plus question « de nous égarer dans des chicanes stériles sur les élections scolaires et les structures ».
    http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201605/15/01-4981814-education-couillard-admet-avoir-provoque-des-chicanes-steriles.php
    La vérité, c'est que Philippe Couillard a plié devant son électorat anglophone qui tenait mordicus aux élection scolaires.

  • James A. Wilkins Répondre

    15 mai 2016

    D'accord avec vous. Il est grand temps qu'on change la recette. Faire un référendum sur un projet concret: Constitution, Charte des droits, Charte des valeurs, régime politique et mode de scrutin. Débuter le grand chantier le plus vite possible pour enfin faire un choix éclairé quand le projet sera complet. Fini la demande d'un chèque en blanc. Arrêter aussi d'avoir un résultat qui mène à un cul de sac qui nous afflige depuis 1980.
    Le projet dire OUI à quelque chose sera rassembleur pour une victoire du PQ en 2018.

  • Normand Paiement Répondre

    14 mai 2016


    Monsieur Bouchard,
    Je préciserais: le début du chantier, c’est MAINTENANT, AVANT l’élection!
    En attendant, permettez-moi de vous inviter à signer et à faire circuler la pétition que je viens de mettre en ligne (http://www.petitions24.net/oui_a_la_candidature_de_regis_labeaume_a_la_succession_de_pkp).
    La raison qui justifie cette initiative de ma part est très simple: inciter les ténors, militants et sympathisants péquistes à envisager cette nouvelle course à la chefferie du Parti québécois sous un angle inusité, à «casser le blocage mental», comme vous dites!
    Vous trouverez de plus amples précisions à ce sujet (ainsi que mes réponses à certaines objections) en cliquant sur les liens suivants:
    - http://vigile.quebec/OUI-a-la-candidature-de-Regis
    - http://vigile.quebec/Qui-est-digne-de-succeder-a-PKP
    - https://www.facebook.com/normand.paiement.3
    Merci de votre attention et bonne réflexion!
    Cordialement,
    Normand Paiement