Campagne de 1994 et 2014: un copier-coller selon le PLQ

F46c40e64f00a8275e3ddeaa6d0ef88f

N'importe quoi !

MONTRÉAL – La campagne de 1994 et la présente course électorale sont presque un copier-coller l'une de l'autre, selon le Parti libéral (PLQ) qui y voit la preuve que le Parti québécois (PQ) s'apprête à tenir un nouveau référendum.
Les signes ne mentent pas, ont assuré trois candidats libéraux qui ont tenu une conférence de presse mardi matin sur ce sujet qui monopolise la campagne électorale depuis des semaines déjà.
Le PLQ a comparé les stratégies du PQ en 1994 - élection qui a été suivie d'un référendum l'année suivante - avec celles employées cette année par les troupes de Pauline Marois.
D'abord, les «guides du parfait référendum péquiste» publiés à l'occasion de ces deux scrutins sont «en tous points identiques», a souligné Christine St-Pierre, candidate dans l'Acadie.
«Les mêmes lignes sur les mêmes sujets», a ajouté sa collègue candidate dans Anjou-Louis-Riel, Lise Thériault.
Cette dernière a indiqué qu'on a assisté dans les deux élections à des «professions de foi souverainistes» avant le déclenchement des élections. Mais une fois en campagne, «ils adoptent un profil bas et se font rassurants», a dit Mme Thériault.
Elle a ajouté que le débat sur la charte des valeurs n'échappe pas à la tendance qu'elle observe.
«Pour Jacques Parizeau comme pour Pauline Marois, il n'y a rien de mieux qu'une bonne crise pour chauffer l'indépendance du Québec, a-t-elle dit. En 1994 avec Jacques Parizeau c'était la crise de l'affichage linguistique. Et en 2014 avec Pauline Marois c'est la charte sur l'identité qui divise les Québécois et le projet de loi 14 sur la langue française. Les moyens changent, mais l'objectif reste le même : convaincre les Québécois qu'ils sont menacés.»
Les candidats se sont bien défendus de faire de même en tapant de nouveau sur le clou d'un éventuel référendum. «Les faits sont clairs», a dit Mme St-Pierre.
Les candidats ont énuméré, citations à l'appui, tous les éléments similaires selon eux entre les deux campagnes. Il ne fait aucun doute dans leur esprit que si Mme Marois est élue, un référendum sera tenu dans les prochaines années. Ce dont Mme Marois se défend depuis le début de la campagne, assurant qu'elle attendra que les Québécois soient «prêts».
«Les Québécois ne doivent pas être dupes, a déclaré la candidate libérale Christine St-Pierre. Mme Marois a beau diversifier les diversions, les attaques, les insinuations pour détourner le regard des Québécois, il suffit de prendre l'histoire à témoin pour comprendre qu'un vote pour le PQ est un vote pour un autre référendum.»
Le candidat libéral de Robert-Baldwin, Carlos Leitao a déploré pour sa part le «manque de transparence complet» du PQ sur le sujet.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé