Charte des valeurs québécoises

C'est reparti !

Pourquoi ce déferlement de haine?

Tribune libre

C’est reparti.
La machine de guerre contre la nation québécoise vient une fois de plus de s’ébranler, toutes armes depuis longtemps fourbis, les munitions soigneusement renouvelées et entreposées depuis l’avènement des premiers balbutiements de la lutte d’affirmation nationale.
Cette fois, le cri de guerre est « ôte de ma vue cette Charte de tes valeurs infâmes que mes yeux démocrates ne sauraient voir ». Il est poussé dans un seul souffle par les Canadians et les Canadiens.
Et que cela fait-il voir à leur insu? Je le leur donne en mille : C’est leur conviction que le mouvement indépendantiste et les partis nationalistes, en l’occurrence le Parti québécois, représentent réellement l’être et l’existence de la nation québécoise, ses besoins et aspirations.
Ils ne l’admettront jamais mais ils savent que c’est vrai. D’où leur union insécable et irréductible, au delà de toutes leurs divergences. Attitude par essence fasciste qui leur est propre mais qu’ils projettent sur la nation québécoise pour mieux l’haïr sans honte et sans remords
Suffira-t-il d’élever un mur de solidarité pour contrer les effets de cette haine? Il faut l’espérer.
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Andrée Ferretti124 articles

  • 121 200

"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





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12 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    20 septembre 2013

    Et ça continue, Mme Ferretti.Le mépris pour masquer une haine viscérale.Ça va s'amplifier aussi.
    Depuis la parution de votre texte,plusieurs se sont discrédités et d'autres,comme Julie Miville-Dechêne, se sont disqualifiés.
    Out Miville Dechêne. Un premier pas dans ce que j'aime appeler un Redressement National.Out, pis vite à part cela !

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2013

    À vous tous mes frères d'armes,
    Depuis toujours je vote PQ ou Bloc, je suis née au Chili et je suis souvérainiste, oui ça se peut!
    Mais, je suis en faveur du multiculturalisme, car conserver ma culture d'origine est primordial tout en me nourrissant de ma culture québécoise.
    C'est ne pas le multiculturalisme qui permettrait aux nouveaux arrivants de se sentir plus citoyens du Qc et moins étrangers? Pourquoi certains ont-ils autant peur de ce qui est différent? Que voulons-nous vraiment l'intégration ou l'assimilation des immigrants?
    Rappellons-nous que nous sommes tous des immigrés, se sont les autochtones les vrais québécois de souche; demandons-nous quel traitement ont-ils et quelle place voulons nous qu'ils aient.
    Comme les chiliens, les québécois (dit de souche) sont majoritairement métisés (autochtones+européens).
    Lorsque nous serons fiers de nos racines autochtones et leurs accorderont à tous la place qu'ils méritent parmi nous, nous aurons fait un pas dans la bonne direction. Soyons fiers de ce que nous sommes, soyons authentiques et peut-être nous n'aurons plus peur de l'étrange, étranger.
    Harmonie ;)

  • Archives de Vigile Répondre

    13 septembre 2013

    @ celui qui n'a pas signé le 3e commentaire: Veuillez noter que je ne suis pas M.Parent mais André Gignac, celui qui a écrit le 2e commentaire sur l'immigration.
    André Gignac 13/9/13

  • Archives de Vigile Répondre

    12 septembre 2013

    Mme Ferretti,
    lisez ceci:
    ""En expulsant ainsi Mme Mourani, le Bloc perd la seule femme de son caucus, sa seule représentante de Montréal et tombe à seulement quatre députés. Daniel Paillé n'a toujours pas de siège à la Chambre des communes.(1)"
    Pour l'égalité homme-femme, on repassera. "Elle aurait dû se fermer la trappe la Mourani" diront vos hommes sur Vigile... Comment pouvez-vous accepter ça en tant que féministe qui se rappelle certainement très bien du sort réservé aux femmes sous l'emprise de l'église au Québec...
    Voyez-vous, ce n'est que le commencement. La période absurde des accommodements raisonnables de 2007 avec l'ADQ aura l'air de rien comparé à ce qui s'en vient avec le projet du PQ.
    1.ttp://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201309/12/01-4688633-maria-mourani-expulsee-du-caucus-du-bloc-quebecois.php

  • Archives de Vigile Répondre

    12 septembre 2013

    Bonjour Mme Ferretti.
    Je suis d'accord sur le fond,mais ce n'est pas charte des valeurs Québécoise,que l'on aurait dû appeler ce texte,mais charte de la laïcité.Je crois comme l'on fait remarquer plusieurs,que cela ressemble à une tactique pûrement électoraliste et qui va raviver des tensions et faire mal à l'option souverainiste.Le débat sur la laïcité doit se faire ,mais c'est très mal parti.
    Michel Grenier

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    11 septembre 2013

    Absolument, M. Boivin,
    "...c’est justement cela que l’Anglais veut que l’on fasse ’’ fuir ce que nous cherchons tant à étreindre’’, car il sait très bien que, si on faisait le contraire, (ce serait à son détriment, car nous ne serions plus à son service mais au nôtre.)...si nous devenions majoritaires à tenir tête à l'Anglais (et à l'assimilé), il suffirait d'UN VOTE pour que nous occupions notre propre territoire sans cette deuxième ombre que nous lui ferions ravaler, que nous devenions ce que nous n'avons jamais encore été: MAÎTRES CHEZ-NOUS.
    Mais le temps presse: commençons à nous compter: les OUI francs.

  • Gaston Boivin Répondre

    11 septembre 2013

    (suite de mon commentaire précédent)
    Jean Bouthillette, dans ''Le Canadien français et son ombre'', a traduit autrement, en d'autres mots, ce sentiment d'inconfort qui est maintenant le nôtre, dont je me permets de citer un court passage;
    ''L'arbre Canadien français est atteint d'un mal étrange qui ronge à la fois ses racines et son feuillage.''
    ''Depuis deux siècles, nous ne sommes plus seuls dans notre pays.''
    ''Non plus qu'en nous-mêmes.''
    ''Quand nous tentons de nous saisir comme peuple, ou de nous projeter sur le monde, une présence s'interpose. Où que nous regardions, infailliblement, nous rencontrons l'Autre - en l'occurrence l'Anglais -, dont le regard trouble notre propre regard.''
    ''Le Canadien français est un homme qui a deux ombres. Et c'est en vain que nous feignons d'y échapper: l'ombre anglaise nous accompagne toujours et partout. Et dans cette ombre, nous *devons ombre.'' ( *= Peut-être que ''devons'' devrait se lire ''devenons''. )
    ''Il y a en nous un lien mystérieux: notre apparente solitude est secrètement assiégée.''
    ''Qui sommes-nous dans cette zone où l'Anglais semble tirer les ficelles cachées dans nos vie? Qui sommes-nous inconsciemment devenus sous son regard pour ainsi fuir ce que nous cherchons tant à étreindre?''
    Et c'est justement cela que l'Anglais veut que l'on fasse '' fuir ce que nous cherchons tant à étreindre'', car il sait très bien que, si on faisait le contraire, ce serait à son détriment, car nous ne serions plus à son service mais au nôtre.

  • Gaston Boivin Répondre

    11 septembre 2013

    Rien de surprenant à tout cela! Il fallait s'y attendre et l'on a encore rien vu: Attendez voir toute la fureur, la démence et la propagande fédéraliste qui, tantôt, va déferler sur nous et contre le Québec. Et tout cela s'explique:
    Par le Traité de Paris, notre pays et ses habitants ont été cédés à l'Angleterre. Nous y avons été cédés aux Conquérants comme si nous étions du bétail, comme si nous étions devenus leurs choses. Dès lors, nous sommes devenus à leurs yeux et à ceux de leurs descendants, des instruments qu'ils pouvaient utiliser, manipuler et contrôler à leur guise, comme on le fait avec du bétail.
    Et comme ce bétail résistait à en être, celui, qui s'en considérait le maître, a cherché à faire valoir le droit de propriété, qu'il croyait détenir sur celui-ci de la Conquête, en lui imposant tout le pouvoir et la force qui'il pouvait en tirer de façon à en vaincre sa résistance et à lui rappeler le mépris et le sort, qui, à son opinion, devait être réservé aux vaincus. Mais le tout sans succès!
    Nous sommes ainsi devenus comme cette mouche qui achale le cheval qui gambade dans ses pâturages!
    Et le temps a fait son oeuvre! De sorte que ce mépris et cette mouche qui achale le cheval dans ses pâturages ont créé ce que l'on appelle maintenant le ''Québec Bashing'', lequel est devenu le sport le plus populaire au Canada anglais, délogeant à ce titre le hockey, puisqu'il peut y être pratiqué 12 mois par année, sans requérir un équipement coûteux ou des pré-requis physiques ou intellectuels, mais seulement de la bonne volonté et des mauvaises intentions, et puisque chacun peut facilement aspirer à y devenir un maître.
    Les bons joueurs de ce nouveau sport sont généralement ceux qui savent s'adjoindre des coéquipiers, de préférence des journalistes . Et les très bons joueurs sont ceux qui savent recruter des coéquipiers collaborateurs plus cheval que mouche, soit par intérêt(s), opportunisme ou autrement, par exemple voir la prestation servile du mistre Lebel qui accompagnait ce ministre anglophone arrogant et baveux du gouvernement Harper lors du ''point de presse'' de ce dernier pour commenter le projet de Charte des valeurs québécoises dévoilé mardi le 10 septembre par le ministre Bernard Drainville.
    N.B. Vu la longueur de mon commentaire, je suis dans l'obligation de finir abruptement le présent commentaire et d'en faire, tantôt, parvenir un additionnel pour compléter ma pensée.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2013

    Mme Ferretti nous éclaire comme toujours.
    Il s'agit ici d'un cas éclatant d'application de la fameuse
    métaphore biblique (parfonnez mon ironie -assumée-):
    la paille dans l'oeil de l'autre pour ne pas voir la poutre dans
    le sien!
    La laïcité pn la veut!

  • Stéphane Sauvé Répondre

    11 septembre 2013

    100% d'accords avec monsieur Parent. Le contrôle total de l'immigration est un des fer de lance de cette indépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2013

    Madame Ferretti
    Il n'y a qu'une solution envisageable pour sortir de ce bordel fédéral "canadian", oppresseur et multiculturel: L'I-N-D-É-P-E-N-D-A-N-C-E DU QUÉBEC !!! Tout peuple qui ne contrôle pas son immigration, sa langue et son identité nationale est appelé à disparaître; le Québec ne fait pas exception à la règle.
    André Gignac 11/9/13

  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2013

    Les commissions scolaires sont pour cette "Charte des valeurs", eux qui sont souvent les premiers a affronter les demandes d'accommodements.
    http://www.newswire.ca/fr/story/1222413/charte-des-valeurs-quebecoises-reaction-preliminaire-de-la-fcsq