Bombardier: «bull shit» libérale!

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Les libéraux méprisent les travailleurs d'Aveos





Élevé dans une culture de corruption, il faut voir ces libéraux, de tous les paliers, tenter de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Les mensonges et les quiproquos n’en finissent plus depuis une semaine pour nous faire avaler leur à-plat-ventrisme face à Bombardier et Air Canada.


Il est consternant de les voir revirer leur veste à l’égard des employés d’Avéos et mentir en ce qui a trait au suivi juridique. Il est enrageant de constater qu’ils laissent tomber les intérêts des travailleurs québécois en abandonnant des milliers d’emplois. Il est tout aussi horripilant de réaliser la fuite de Bombardier vers des paradis fiscaux pendant que nos élus se servent de nos impôts pour les subventionner.


Il était risible de voir le premier ministre Couillard s’offusquer contre Le Journal qui étalait la proximité de celui-ci avec Daniel Johnson et les risques de conflit d’intérêts. À sa face même, il y a apparence de conflits d’intérêts quand Daniel Johnson rôde dans l’entourage du premier ministre et qu’il est identifié comme un faiseur de conseils des ministres tout en menant parallèlement du démarchage pour Air Canada.


Au même moment, le premier ministre mentait de façon éhontée aux journalistes en prétendant que les recours juridiques contre Air Canada n’avaient pas été retirés, alors que la suite des événements nous révélait le contraire. Les médias nous apprenaient que le gouvernement avait suspendu ses recours devant la Cour suprême vendredi dernier, le 20 février.


Encore plus sidérant, c’est la confusion de nos deux premiers ministres, Philippe Couillard et Justin Trudeau, autour des éventuels emplois qui pourraient être créés au Québec ou au Canada. Il leur serait difficile d’être plus vagues sur la création du centre d’entretien des CSeries alors que les communiqués de presse d’Air Canada et de Bombardier sont loin d’en fournir l’assurance. Nos deux chefs demeurent tout aussi médusés devant les autres parlementaires en ne répondant pas à leurs questions. Au contraire, ils attaquent les oppositions pour leur vigilance en tentant de faire croire qu’elles mettent en péril l’avenir de l’aéronautique dans la province et au pays.


Comme si nous n’en avions pas encore assez, Bombardier nous annonce que le centre d’essais des CSeries situés à Mirabel cessera ses activités et qu’elles seront transférées à Wichita au Kansas. Subtile, la compagnie proclame qu’il n’y aura aucune délocalisation d’emploi et qu’elle tentera de reloger les employés du centre d’essais dans des postes au Québec. En fait, ce seront encore des emplois perdus parce que tous ne pourront pas être réaffectés.


Loin d’être au bout de nos peines, nous apprenions ce matin que Bombardier Transport déménagera ses pénates de Berlin à Londres. Alléguant que ce n’est pas pour les avantages fiscaux, il leur sera difficile de nier que la «City» de Londres est le plus imposant paradis fiscal au monde. En prime, la multinationale québécoise ne s’offusquera pas des règles linguistiques britanniques qui l’obligeront à tenir ses réunions en anglais et à avoir une majorité de résidents du Royaume-Uni sur son conseil d’administration. Chez nous, nous passerions pour des radicaux et des xénophobes!


Abandonnés par un Philippe Couillard empressé de nourrir les petits amis, floués par un Justin Trudeau qui les appelait ses amis et éconduits par un Denis Coderre embarrassé de proches contractants, les employés d’Avéos déchantent et ont de multiples raisons de haïr ceux qui les laissent tomber aujourd’hui. Ils ne sont cependant pas seuls à avoir des raisons d’être las de se faire raconter des histoires pour finalement se retrouver avec très peu.


Au royaume des impuissants, nos trois chefs libéraux sont rois en se contentant des bonbons que les empires financiers leur laissent.
 




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