Jean-François Lépine quitte Radio-Canada !

Avons-nous trop d'information internationale ?

Tribune libre

Jean-François Lépine quitte Radio-Canada.
L'émission d'information internationale, «Une heure sur terre» (qui faisait de plus en plus de nationale) quitte l'antenne.
Une heure d'info internationale en moins par semaine.
Radio-Canada qui est le chef de file dans ce créneau, réduit, depuis l'automne dernier, sa couverture internationale. Ses reportages de fond sont disparus remplacés par du copié-collé de la locomotive AFP, l'Agence Franchement Propagandiste.
Je le dénonçais l'automne dernier dans mon 3e volet «Que se passe-t-il à Radio-Canada» (dont le quatrième volet est toujours retardé, parce que tassé par les événements qui se bousculent). Ce troisième volet visait à faire prendre conscience de cette désaffection de l'internationale par notre Société Radio-Canada.

« LA DISPARITION DE L’INTERNATIONALE ! »
Qu’arrive-t-il à Radio-Canada?
RDI « Édition nationale -seulement- » (volet 3 de 4)
La direction de Radio-Canada a vivement réagi à mon propos en m'envoyant prestement des courriels me disant que Radio-Canada continuait avec la même ardeur de couvrir l'international et que cette disparition soudaine sans tambour ni trompette de RDI-monde avait été "obligé" pour laisser de la place pour couvrir la commission Charbonneau. Vous voyez ici, ma paupière du bas s'étirer !
M. Dallaire de Radio-Canada m'incitait même à bien vouloir préciser sur mon "blog" (SIC) que Radio-Canada n'abandonnait pas l'international et que cette disparition de RDI-monde était tout simplement l'effet «Commission Charbonneau» (quel nom ! Charbonneau !).
Jean-François retrouvera sa liberté
Jean-François Lépine dit qu'il retrouvera sa «liberté» de journaliste en quittant Radio-Canada !
Il n'y a qu'un pas mental à faire pour se demander s'il fait une quelconque allusion à cette hypothétique obligation de faire de la propagande pour la «guerre juste» de Syrie !
Cette propagande que je dénonçais vertement en début décembre en le mettant bien en vue concernant la campagne de promotion de l'invasion tant souhaitée de la Syrie, comme on peut le voir ici:

DÉSINFORMATION ET PROPAGANDE
Syrie : Radio-Canada sur le terrain
Je tiens à souligner que cet article publié le 5 décembre dernier (2012) a reçu entre le 26 février et aujourd'hui «340» visites.
340 visites en un mois et demi sans être ni à la Une ni en page des plus lus sur Vigile et sans que je parle de ce texte sur aucune tribune !!!
Au cours de janvier, je notais que les visites sur mes articles concernant Radio-Canada continuaient à grimper malgré que ceux-ci aient disparu de la page Tribune libre de Vigile ! Le 26 février je notais sur cet article mettant Jean-François Lépine à la Une, 2479 visites. Ce fut une surprise. Fin décembre, je crois que j'en avais à peine 1700. Le 7 mars j'ai noté dans mon calepin, 2624 visites, le 28 mars 2692 et ce matin (5 avril) 2819 !!! (Je crois que Vigile est lu et je crois que Vigile dérange.)
Qui donc visite ainsi mes vieux articles périmés ???
Je me suis posé sérieusement la question si c'était le monde journalistique qui demeurait à ce point intéressé à ces articles dénonçant leurs pratiques journalistiques ?
En apprenant l'annonce du départ de Jean-François Lépine de Radio-Canada tout en entendant sa déclaration disant qu'il retrouvera sa «liberté» de journaliste et en relisant cette dénonciation que je faisais de son travail (et de celui de tout Radio-Canada, bien sûr), on peut se demander ce que veut dire M. Lépine lorsqu'il parle de retrouver sa liberté de journaliste.
M. Lépine nous assure quitter Radio-Canada en bons termes. Il nous assure aussi que Radio-Canada va continuer à l'inviter en tant qu'analyste de l'actualité internationale. M. Lépine dit aussi qu'il envisage de pouvoir tenir des propos hors du cadre de "journaliste" et donc de faire aussi de l'opinion. On l'invitera pour non pas uniquement pour ses qualités de journaliste, mais pour son opinion personnelle. Une opinion étant plus crédible que la moyenne vu sa grande expertise dans l'international.
Il sera intéressant de voir quelle direction prendra M. Lépine.
Va-t-il poursuivre à faire avec plus de liberté la promotion des «guerres justes» ou va-t-il dénoncer leurs atrocités ?

L'avenir nous le dira.
En terminant, j'aimerais déclencher un débat dans la section commentaire pour savoir si vous voyez comme positif que Vigile permette les articles traitant de l'international ou si vous croyez au contraire que l'international peut noyer le discours indépendantiste dans des articles qui ne concernent pas le Québec.
Vos commentaires seront intéressants.
Merci.
Serge Charbonneau
Québec


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14 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    7 avril 2013

    Je crois qu'il est non seulement positif, mais en plus indispensable que vigile.net publie des articles traitant de l'international, car la question n'est pas de noyer ou non le «discours indépendantiste», mais d'accroître la maturité politique de la population jusqu'à ce qu'elle puisse prendre sa place dans le concert des nations. La meilleure façon de devenir indépendant collectivement, c'est de commencer par l'être individuellement. Et c'est justement en élargissant sa conscience de ce qui se passe dans le monde que l'on devient «indépendant d'esprit». Il m'apparaît évident que cette indépendance est un prérequis incontournable pour un peuple qui voudrait prendre le pouvoir et l'assumer sur son territoire.
    L'été dernier, les jeunes ont fait un cours accéléré de prise de conscience. Dans les gens de ma génération, il y en a plusieurs qui ont pris beaucoup de retard. C'est à eux de nous rattraper.
    À mon avis, le rôle de vigile.net est de nous offrir succintement dans leurs pages le point de vue particulier de leurs têtes chercheuses sur tout ce qu'elles considèrent utile que nous sachions, peu importe que ce soit local, national ou international.
    Pour terminer, par souci d'efficacité révolutionnaire, je suggérerais de garder ça court, parce qu'en plus de vigile.net, il nous faut aussi suivre mondialisation.ca, voltaire.net, pressegauche.org, michelcollon.info, ledecodeur.info, les7duquebec.com, lejournaldusiecle.com, lautjournal.info, jeanneemard.com, lejournaldepersonne.com, etc.

  • Serge Charbonneau Répondre

    7 avril 2013

    À lire les commentaires, on constate qu'il suffit de peu pour voir que le lectorat de Vigile regorge de matière grise en bonne forme.
    Les nuances et les visions élargies sont au rendez-vous.
    Un des passages de M. Desgagnés me paraît particulièrement pertinent.
    Il dit:
    « Si le NPD était au pouvoir, il aurait la même politique étrangère que le Parti conservateur, à peu de choses près. Le NPD a voté avec enthousiasme pour la destruction de la Libye et réclame plus d’aide « humanitaire » pour Al-Qaïda en Syrie. La politique étrangère d’Ottawa ne dépend pas des marionnettes au pouvoir à Ottawa.
    ...
    Que les marionnettes soient bleus, rouges ou orange, c’est Bay Street qui gouverne le Canada.

    Je suis tout à fait d'accord avec lui.
    Et je dirais que si le PQ était le gouvernement d'un Pays, j'ai l'impression qu'il ferait aussi parti du mouvement. Pratiquement tous les Pays suivent à la lettre les politiques d'exploitation imposée par les dirigeants mafieux qui contrôlent les banques et les pétrolières. Ces mafias qui mènent et exploitent le monde.
    Les Pays refusant cette marche sont tous systématiquement diabolisés.
    L'Islande semble une exception. Si nous étions Indépendant, il faudrait avoir le courage de faire comme eux. Nous laisserait-on aller dans ce sens ? Sans embargos et sans menaces économiques?
    Peut-être pas. Le Québec est probablement un Pays plus important que la petite et nordique Islande.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    6 avril 2013

    Comme plusieurs l'ont déjà souligné, vouloir fonder un nouveau pays sans s'intéresser à la communauté dont il fera partie est un non-sens.
    Et comme le laisse entendre M. Charbonneau, diffuser en continu les travaux de la commission de son homologue est un excellent moyen de détourner les regards des contribuables payeurs de bombes pendant qu'Ottawa, ses partenaires de l'OTAN et ses amis salafistes malades des pétromonarchies s'enfoncent de plus en plus profondément dans la criminalité d'État. Se dissocier de cette mafia serait déjà une raison amplement suffisante pour faire l'indépendance du Québec demain matin. Si les Québécois n’étaient pas enfermés dans un monde complètement fictif par l’intense propagande médiatique, ils auraient sans doute une envie irrépressible de mettre les voiles et de prendre le large.
    En toute amitié, j'aimerais toutefois signaler à certains lecteurs que, si le NPD était au pouvoir, il aurait la même politique étrangère que le Parti conservateur, à peu de choses près. Le NPD a voté avec enthousiasme pour la destruction de la Libye et réclame plus d'aide «humanitaire» pour Al-Qaïda en Syrie. La politique étrangère d'Ottawa ne dépend pas des marionnettes au pouvoir à Ottawa.
    Pearson, le fameux prix Nobel de la paix que tout le monde dit regretter en voyant Baird et Harper à l’oeuvre, était en fait l'un des plus ardents promoteurs de la destruction de la Corée au napalm, entre 1950 et 1953.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2004/12/CUMINGS/11732
    [Pour une description détaillée de l'oeuvre de l'assassin prix Nobel Casque bleu Pearson, voir «The Truth May Hurt», un livre d'Yves Engler.]
    Les libéraux de Jean Chrétien ont regardé impassiblement Paul Kagame faire assassiner deux prêtres québécois, en 1994 et 1997, les pères Simard et Pinard, pour préserver le droit des minières canadiennes de piller la RDC avec l'aide des chefs de guerre rwandais.
    Que les marionnettes soient bleus, rouges ou orange, c'est Bay Street qui gouverne le Canada. Et c'est sur l'ordre de Bay Street que le Canada est en guerre contre les trois quarts du monde aujourd'hui, y compris contre les indépendantistes québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 avril 2013

    Monsieur Charbonneau,
    Je vous remercie pour cet article à propos de la pertinence de l'information internationale à Radio-Canada et sur Vigile. Permettez-moi aussi de remercier Vigile de publier vos analyses, toujours intéressantes et bien documentées.
    Tous les québécois, indépendantiste ou non, devraient pouvoir être objectivement bien informés de la situation géopolitique au niveau international. En effet, le Québec fait partie de la complexité des rapports de force et des enjeux économiques et culturels qui touchent toutes les sociétés, les unes par rapport aux autres, indépendantes ou non.
    Hors du contexte international, l'information provinciale/nationale est toujours incomplète, souvent réductrice, et peut être délibérément embrouillée et trompeuse. Le coup d'oeil comparatif objectif et crédible de Vigile permet assurément une meilleure compréhension de notre société et du bien-fondé de nos aspirations indépendantistes.
    Quant à Radio-Canada et Jean-François Lépine, la parole est belle et charmante, mais la crédibilité n'est évidemment pas au rendez-vous. De loin, je préfère lire les pages de Vigile, dont les vôtres.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 avril 2013

    Live in Berlin
    Sting Russians
    « Des perspectives attrayantes s’offrent en Iraq pour les intérêts du Canada sur le plan du commerce et de l’investissement, y compris dans le nord du pays, où nous entendons élargir notre dialogue avec les dirigeants à Erbil. Nous savons que le Canada doit être présent à Bagdad pour mieux promouvoir ses intérêts. »
    http://www.youtube.com/watch?v=yiduiqbf18I
    I Hope The Russians Love Their Children Too

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    6 avril 2013

    "...ou si vous croyez au contraire que l’international peut noyer le discours indépendantiste dans des articles qui ne concernent pas le Québec."
    On devrait systématiquement souligner le lien entre les analyses internationales et leur rapport avec la libération du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 avril 2013

    Non seulement l'international et le national sont inter-reliés, mais il nous faut aussi définir où nous nous situons par rapport aux problèmes exceptionnellement graves qu'affronte la planète. Nous sommes un des rares peuples occidentaux, avec les Irlandais peut-être, à avoir subi le colonialisme, même s'il a été relativement atténué chez nous.
    Nous vivons aujourd'hui une ère de renouveau de ce colonialisme alimenté aussi bien par la soif inextinguible de ressources naturelles que par la disparition du frein que constituait le Pacte de Varsovie.
    Des guerres coloniales ont éclaté soit en Afrique où abondent les richesses naturelles de toutes sortes, de l'uranium au diamant en passant par le cuivre, le fer, même le pétrole et que sais-je encore? Elles ont éclaté aussi dans le «Grand Moyen Orient», du Pakistan à l'Afrique du Nord (les USA qui ont inventé ce concept se soucient peu de faire des distinctions entre le Pakistanais presque contigu à la Chine et le Marocain qui est à deux pas de l'Espagne. M'enfin!). Ce Grand Moyen Orient possédait jusqu'ici de très importantes ressources pétrolières. S'y ajoutent maintenant de gigantesques ressources gazières qu'il faut acheminer de leur lieu d'extraction à leurs lieux de consommation.
    D'autre part, les bien pensants sont nombreux à estimer que la planète est trop peuplée, qu'elle est souvent habitée par des populations «improductives» en termes de produits consommables, mais qui se «reproduisent» trop. Il se trouve que ceux qui sont ainsi pointés sont, par un étonnant hasard!, ceux-là mêmes qui sont assis sur ces ressources tant convoitées.
    De là à ce que nous passions avant longtemps des guerres d'usure actuelles en véritables guerres d'extermination, il n'y a qu'un pas. Plus vite franchi qu'on ne pense. Voir ce qui s'est passé en Iraq, ce qui se passe en Syrie, ce qui s'est passé en Somalie, ce qui se passe au Congo ou au Mali.
    Il se fait que nous sommes, nous aussi, assis sur d'immenses richesses. Je ne sais pas ce qu'il faut en conclure.
    Merci Serge Charbonneau pour la constance de votre ligne de pensée.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 avril 2013

    Il serait ridicule de croire qu’on peut faire la lumière complète de ce qui se passe au Québec et au Canada sans toucher à ce qui se passe à l’international. Nous enfermer est idiot ! Nous autolimiter est stupide ! Faire une différence entre l’international et le national c’est ne rien comprendre !
    Nous les hommes, nous sommes tous inter-reliés. De mêmes les évènements sont tous inter-reliés ! Nous ne vivons pas en vase clos ! Nous ne sommes pas séparés du reste du monde !
    Vouloir nous limiter à notre région géographique, nous enfermer dans notre petit monde, c’est faire preuve d’une incompréhension grave ! Nous ne devrions pas faire de différence entre le national et l’international ! Un comme l’autre sont essentiel ! On ne peut pas se couper en deux comme ça : le bras droit n’est pas plus important que le bras gauche !
    Demandons-nous plutôt pourquoi aurions-nous un intérêt quelconque à nier ou à dénier les évènements mondiaux qui se passe actuellement ailleurs de par le monde ?
    Se limiter nous-mêmes est stupide ! Ce qui arrive ailleurs aujourd’hui nous touchera demain, et de même pour ceux qui vivent ailleurs, ce que nous vivons ici au Québec les toucheront aussi demain! Nous sommes tous inter-reliés !
    Laissons-nous la liberté de toucher toute l’actualité où qu’elle se situe de par le monde ! La question ne devrait même pas se poser !
    Bien sûr tous les prétextes seront utilisés pour nous couper les uns des autres, c’est la tendance mondiale de l’information et de la désinformation qui veut qu’en tenant l’homme ignorant on peut mieux le contrôler et l’assujettir ! Ne soyons pas dupe de ce qui se cache derrière !

  • Archives de Vigile Répondre

    6 avril 2013

    "M. Lépine dit aussi qu’il envisage de pouvoir tenir des propos hors du cadre de "journaliste" et donc de faire aussi de l’opinion."
    J'ai toujours été frappé par la large place que tient l'opinion dans les émissions d'information diffusées sur le réseau anglais de Radio-Canada.
    On y offre même des tribunes éditoriales à certains (Rex Murphy par exemple). Sur le réseau français, niet !
    Rex Murphy peu répandre ses allusions anti-Québecoises "coast to coast", alors qu'on indique le chemin de la sortie à Jean-François Lizée, dont la qualité des propos faisait ressortir le ridicule de ceux proférés par Mmes Lagacé-Dawson et Kheiriddin. Comme le rappelait Falardeau*, dans les émission de débat à Radio-Canada il ne faut pas qu'il y ait de vrai opposition entre les invités.
    *Elvis Gratton III - scène de l'Objectivité (à radio-cadena): http://www.youtube.com/watch?v=JYQUpO5BYY4

  • Archives de Vigile Répondre

    6 avril 2013

    Moi je crois qu'on ne peut pas parler ou prôner l'indépendance de notre patrie sans situer notre lutte dans un contexte mondial.
    Merci de nous révéler ces faits que nous cachent nos médias officiels sur ce qui se passe ailleurs dans le monde.
    Je ne crois pas être le seul a avoir pris conscience grâce à vos articles et ceux d'Oscar Morin de la catastrophe qu'a pu représenter l'attaque de la Lybie pour l'indépendance de toute l'Afrique ou encore du rôle central que le Vénézuéla a pu jouer sous Chavez pour toute l'Amérique latine.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 avril 2013

    Salut M.Charbonneau
    L'euphémisme vise principalement un effet d'atténuation de la réalité.
    Le gouvernement conservateur canadien représenté par le ministre John Baird sur la scène étrangère accumule les complicités avec des régimes politiques qui n'hésitent pas à employer les pires moyens pour rester au pouvoir. En tant que québécois, nous sommes coupables par association car nous faisons parti du Canada bien malgré nous.
    Vu la couverture journalistique quasiment absente ou mollasonne de la politique étrangère canadienne, le ministre Baird a carte blanche pour faire des annonces dont le ridicule ne tue pas comme celle-ci la semaine dernière.

    Le Canada ouvre une mission diplomatique à Bagdad
    « L’ouverture de cette mission diplomatique constitue un jalon historique dans les relations entre le Canada et l’Iraq, et survient à un moment crucial. Dix ans après l’intervention en Iraq, l’économie iraquienne compte parmi celles qui croissent le plus rapidement au monde, malgré l’existence de tensions sectaires profondes.
    Une guerre civile s'appelle maintenant " Tension sectaire profonde" et l’économie iraquienne compte parmi celles qui croissent le plus rapidement au monde.
    Baird oublie de mentionner que lors du conflit iraquien, les infrastructures pétrolières furent les seules à ne pas goûter à la cuisine américaine dans leur recherche d'armes à destruction massive.
    http://www.international.gc.ca/wet30-1/aff/news-communiques/2013/04/01a.aspx?lang=fra

  • Archives de Vigile Répondre

    6 avril 2013

    Je trouve la question extrêmement réductrice. C'est comme si on se demandait s'il fallait être un peu plus aveugle, un peu plus ignorant. À l'époque de M. Frappier, la section ACTUALITÉ comportait des articles de journalistes européens et nord africains indépendants qui nous donnaient un autre son de cloche sur cette politique internationale. Nous étions plus renseignés. Nous ne voyons plus que des papiers de nos médias biaisés pour la plupart. Le Québec ne vit pas dans une bulle, sur une île déserte, il fait partie de l'humanité dans son sens le plus large. Nous nous croyons inatteignables mais nous sommes soumis aux mêmes aléas provoqués par les financiers et les banquiers véreux. Il faut savoir ce qui se passe ailleurs pour prévenir les dommages ici, futurs mais inéluctables. Ce n'est pas de la paranoïa mais de la prudence. Encore une fois je trouve très réducteur de se poser une question pareille. À mon avis, l'indépendance ne se fera jamais justement parce que nous avons peur de nous assumer, comme un bébé qui refuse de marcher de peur de tomber. Ridicule! Le ROC se moque éperdument de nous avec raison. Nous manquons de vision, notre champs visuel dépasse à peine le bout de notre nez et nous devrions nous demander si nous ne devrions pas encore réduire cette vision?!?...sans plus de commentaires.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    6 avril 2013


    Nos journalistes sont tellement englués dans une narration surréelle sur les évènements en Lybie et en Syrie (notamment, mais sur d'autres fronts aussi) que dire la vérité pourrait avoir des conséquences de natures criminelles pour eux aussi, à mon très humble avis (dépendament de leurs intentions ou de leur degré d'aveuglement volontaire bien sûr..)
    Dans tous les cas, ils seront jugés par l'Histoire.
    Aussi, je ne crois pas qu'il y assez d'information internationale sur le site de Vigile.
    Si nous voulons un pays, c'est bien pour avoir une politique étrangère bien à nous, non? Parce que si c'est pour participer aux guerres d'agression de l'empire (pardon, aux guerres humanitaires..) aussi bien rester une petite province britannique..

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    6 avril 2013

    Vigile est un décodeur et parfois un levier; et en effet il dérange (je reviendrai un jour sur les batailles gagnées par Vigile).
    Pourquoi Vigile doit couvrir l'international. Simplement parce que ce qui est en jeu, ici comme ailleurs, c'est l'État qui garantie la souveraineté des peuples.
    Pendant que la France a perdu sa souveraineté dans le cadre du fédéralisme européen, nous nous esssayons de gagner la nôtre en sortant du fédéralisme canadien. Ce décodage nous permet d'entrer en relation et de partager une doctrine politique commune avec les partis souverainistes europeén.
    Le fédéralisme européen est une double matrices, politique et économique, qui enferment les peuples à double tours et les dépossèdent de leurs souveraineté
    Ailleurs sur la planète, là ou les matrices politique et économique n'arrivent pas à mettre les États aux services de l'Empire, c'est la politique par d'autre moyens (militaires) qui s'applique : Iraq, Libye, Syrie,
    Il importe donc d'avoir un cadre de lecture qui nous permet de comprendre que dans tous ces cas, l'enjeu c'est la soumission des États qui est en cause. Cet État qui garantit la souveraineté des peuples.
    Ce qui nous unit, c'est que nous cherchons la souveraineté de notre État pendant que d'autres luttent pour ne pas la perdre.
    JCPomerleau