Aux nouvelles des journalistes tentent de nous convaincre que nous devrions avoir un minimum d’emplois occupés par des immigrants.
Le Gouvernement finance déjà leur transport, leur logement et subventionne tout employeur qui acceptent de les engager. Y a t’il une ligne directrice entre ces énoncés?
La réponse est : OUI
1. Une économie dynamique peut créer 50,000 nouveaux emplois par année sans demander trop d’effort du gouvernement. Promettre 250,000 nouveaux emplois sur 5 ans par Couillard (50,000/année) comme promesse d’élection n’était pas quelque chose de très difficile à réussir. Couillard mérite une médaille pour les efforts qu’il a fait pour ne pas rencontrer cet objectif, son austérité en fait la démonstration tous les jours et les statistiques le confirme.
2. Une société dynamique a rarement besoin d’inviter des immigrants à migrer chez elle et surtout pas à en payer les frais. Le dynamisme de l’économie donne généralement une réputation qui dépasse ses frontières, le miel attire les abeilles surtout chez les plus instruits. Le rôle de l’état consiste plutôt à enquêter et à gérer l’acceptabilité de ceux qui se présentent pour s’installer chez nous en évitant de créer des ghettos. Ça c’est la façon régulière de faire les choses, les immigrants viennent alors combler le manque de population locale capable d’occuper les nouveaux emplois en harmonie avec la population locale. En 1967, à la cantine de Manic 5, il y en avait des immigrants qui accompagnaient nos travailleurs, j’y étais témoin.
3. Dans les années 60, le gouvernement investissait massivement dans l’économie du Québec. René Lévesque et Pariseau l’ont fait en construisant la Manic-Outarde. À cette époque une grande quantité de groupe d’ingénieurs dynamiques ont permis des réalisations impressionnantes. Lavallin fut un groupe important dans ces réalisations, Couillard les a toutes obligé à se faire acheter par des firmes internationales. Créer de nouveaux emplois devient alors difficile, nos chercheurs sont aujourd’hui dominé par un grand frère de firmes étrangères. Elles sont en mesure d’influencer la suite de nos recherches, ex. Les nouvelles batteries de l’Hydro sont fabriquées en Europe au lieu de chez nous.
Le projet de Monorail entre directement dans l’avenir de développement des moyens de transports écologiques et économiques de la planète.
Sa réalisation est impossible au Québec sans un retour de l’organisation sociale et économique typiquement Québécoise qu’on a vécu dans les années soixante.
On nous fera probablement payer les frais de recherches (Pierre Couture, inventeur du moteur roue et du monorail avec ces mêmes moteurs ont été tablettés).
Sans une réaction majeure et massive de TOUS nos citoyens, y compris les Amérindiens, on ne profitera jamais de la véritable valeur de nos recherches dont le principal moteur sont : LES USINES DE PRODUCTION.
Conclusion
Sans un changement radical d’orientation de l’économie nous seront dépouillés de nos actifs, de nos ressources, de nos emplois, et d’un futur valorisant pour nos travailleurs.
On entre dans une ère de centralisation, de travail non valorisant, de rancœur pouvant conduire à la haine en réaction au racisme qui nous vient d’ailleurs et pour compléter le tableau, une révolte refoulée et pourtant nécessaire.
C’est ce genre d’avenir que nous réserve les politiques Canadiennes à notre endroit.
Ce texte fait le lien sur les items de mon introduction.
Merci d’être là.
http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/bassinversant/bassins/manicouagan/barrrageDaniel-Johnson.jpg
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2 commentaires
Marcel Haché Répondre
23 janvier 2016Les indépendantistes devraient combattre avec la dernière énergie ce mensonge éhonté que Nous sommes en pénurie de main d’œuvre.
La « pénurie » provenant des fédéralistes n’est qu’un prétexte à cette propagande qui voudrait faire croire qu’il y a de la place en masse pour de nouveaux travailleurs venus de l’étranger, alors qu’au contraire, tout indique que ce sont précisément ceux qui sont déjà en emploi qui doivent supporter une nouvelle « main d’œuvre » nouvellement arrivée …à l’Aide Sociale.
Péquistes et libéraux Nous ont tous et toujours menti à cet égard.
Nous finançons Nous-mêmes notre propre affaiblissement économique. C’est sans compter le financement de notre propre affaiblissement culturel.
Nous n’avons pas besoin d’immigration. Nous sommes collectivement assez généreux pour recevoir des immigrants, certes, mais essayer de Nous faire croire que Nous aurions « besoin » de l’immigration relève du plus grand mépris : c’est rien de moins que prendre toute une Nation pour une gang de ploucs.
Et si le P.Q. lui-même, dans sa Péquisterie la plus traditionnelle et la plus imbécile, s’avisait de favoriser l’emploi en masse des nouveaux arrivants au sein de fonction publique du Québec par le moyen de ces « actions positives » (importées d’Ottawa), j’aurai compris que l’Indépendance est impossible avec une telle gang de mangeux de vous savez quoi.
François A. Lachapelle Répondre
22 janvier 2016Jean-Pierre Plourde, vous nous offrez une excellente définition de la mondialisation de l'économie et du commerce, je cite: « Sans un changement radical d’orientation de l’économie nous seront dépouillés de nos actifs, de nos ressources, de nos emplois, et d’un futur valorisant pour nos travailleurs. »
Dow Chemical achète Dupont, les pharmaceutiques s'achètent mutuellement pour devenir encore plus grosses, Fiat achète Chrysler, Rio Tinto achète Alcan, etc.
Le pouvoir de négociation d'une transnationale en face du Gouvernement du Québec est immense. Comment résister ? Ils font du chantage uniquement avec la création d'emplois ce qui leur permet de piller toutes les ressources du pays, inclus les ressources humaines. Ces transnationales, sans gêne, abandonnent leurs déchets sur place. Ils ne s'encombrent pas des pertes, seulement les profits les intéressent pour le 1% qui contrôle le monde.
Tout est corrompu, incluant un des commissaires de la Commission Charbonneau. L'ex-présidente du Mouvement Desjardins était complice à ce stratagème à titre de membre de la Trilatérale ( voir sur wikipedia ). L'âme coopérative du mouvement Desjardins ne veut plus rien dire.
Vous me direz: "et les immigrants dans tout cela ?" Je pense aux plus vulnérables parmi les immigrants qu'on appelle "réfugiés". On devrait recevoir presqu'uniquement des réfugiés et retourner chez eux les immigrants économiques lorsque leurs pays auront retrouvé la paix.