La lecture des pages d'Histoire et de sagesse de Mme. Morot-Sir m'apporte la paix et l'espoir dans le fatras des petites mesquineries que nous voyons trop souvent dans Vigile.
La vie du Québec arrive maintenant à un embranchement de routes et nous devrons choisir l'une d'elle. Nous avons le choix de la direction que nous prendrons mais nous n'avons pas le choix de l'événement. Comme je l'ai écrit, inutilement je crois au P.Q. récemment, nous prenons les choses en main ou nous disparaissons.
Comme dans toutes les conquêtes à travers le monde, le clergé a pris partie pour le « maître », nous a habitué à l'obéissance au maître et à Dieu (toujours du même bord d'ailleurs, le plus fort, bien sûr) créant une force d'inertie dont l'exemple le plus probant est Mme. Marois, préférant toujours le costume du fantôme à celui de la patriote, sauf pour les photos bien certainement.
Est-ce que la base peut forcer la tête du P.Q. à bouger ?...peu probable mais c'est un exercice auquel il faut souscrire, c'est notre seule porte de sortie car il faut comprendre que nous aurons affaire à forte partie, une majorité des avocats et juges du barreau, les mafias de la construction, les argentiers profiteurs, la plupart des médias, possession de ces profiteurs. Parlant de profiteurs, avez-vous lu dernièrement que la « Presse Canadienne » avait été acheté par Torstar ( le Toronto Star) et Paul Desmarais (toujours là où il ne faut pas) avec Gesca. Cela veut dire qu'à partir de maintenant, les nouvelles dans les journaux , la radio et la télé seront empreintes des opinions de ce dernier. Cela veut dire que le sous-tapis de La Presse, l'éditorialiste Pratte, et Radio-Canada ne seront plus seuls à vomir de la désinformation. Comme je vous le disais, nous aurons affaire à forte partie.
Si nous nous tenons ensemble, la main dans la main, hors des arides combats de coqs, (combats d'égos), nous allons réussir à créer cette vraie démocratie qui, pour l'instant, n'est qu'une parade à la ploutocratie, celle des financiers, qui font croire au bon peuple crédule ce qu'ils veulent en créant la peur du changement. Fort heureusement, la victoire du P.Q. dans Vachon est ce qui arrive quand tout le monde se tient, malgré les embûches créées par Ali Baba et ses 40 voleurs. En cette occasion, Mme. Marois a pavoisé avec raison mais il serait bon, que dis-je, essentiel qu'elle garde cette visibilité dans les moments difficiles. On a beau dire que répondre aux insultes du torchon de Jean-Daniel Lafond, le sous-roi-nègre fort heureusement pour lui mari de la reine-nègre Michaëlle première, n'était pas nécessaire, qu'on ne voulait pas descendre à son niveau mais le silence tonitruant de Mme. Marois, a plutôt pris les allures d'une caractéristique de la soumission, elle n'a pas osé ! Cela n'augure pas très bien pour l'avenir.
Encore une fois, comme je le disais dans la lettre au P.Q., si la tête ne semble pas y croire, il est difficile de faire travailler la base. Les soldats derrière un colonel pleutre ne gagneront jamais une guerre, même pas une bataille. J'ai vu une Mme. Marois combattive, enlevante, pendant le référendum de '95 accompagnant alors Lucien Bouchard, lui aussi combattif et enlevant. Après sa venue au Québec, cet enthousiasme a disparu, a même pris les allures d'un retournement de veste, j'allais dire traîtrise. Selon les apparences, Mme. Marois suivrait le même chemin. Tous ces chefs du P.Q., les démissionnaires et l'actuelle, ont-ils été menacés par un dieu vengeur, par une puissance financière occulte mais fort présente ?....ou un vieux complexe d'infériorité qui fait dire que nous sommes nés pour un « p'tit pain » ? J'en doute car, à mon avis, nous avons dépassé ce stage....il est vrai par contre que les effets de cet inconscient collectif renferment peut-être encore des bribes
de cet excès d'humilité enseignés à l'époque de la Sainte Enfance. Heureusement au P.Q., beaucoup de jeunes instruits joignent les rangs de cette formation. Eux n'ont pas été élevés sous la chape de plomb de la culpabilité des péchés mortels et véniels et n'ont pas été hantés par la peur de mourir pendant leur sommeil due aux poils qui auraient poussé dans le creux de la main.
Nous avons encore la possibilité de voter, d'exprimer une certaine démocratie. Celle-ci est la dernière arme qu'il nous reste. En ce sens, nous pouvons dire : « Aux armes citoyens ! » à l'instar des français qui, le 14 juillet 1789, ont conquis le bastion des opprimants, la Bastille, prison politique. Les profiteurs à la cour du roi John-James Charest doivent aller à la guillotine de l'Histoire et faire tomber leurs têtes de profiteurs voraces dans le panier aux ordures, c'est la condition à notre survie.
Ivan Parent
« Aux armes citoyens ! »
Nous avons encore la possibilité de voter, d'exprimer une certaine démocratie. Celle-ci est la dernière arme qu'il nous reste.
Tribune libre 2010
Ivan Parent403 articles
Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
8 juillet 2010Votre phrase, cher Monsieur Parent me touche particulièrement, c'est tellement merveilleux de lire que mon texte vous apporte paix et espoir .. Merci pour cela !
Notre monde traverse en effet une période difficile et vous tous sur votre sol de votre beau Pays de Québec,encore davantage sans doute ..
Tous les observateurs peuvent le dire, il flotte comme un air de liberté, actuellement, au-dessus de vos érables et de votre majestueux fleuve Saint Laurent.. vous le ressentez tous.. vous en parlez.. vous tentez des avancées..
Alors, vous le dites, Monsieur Parent, il faut absolument que vous soyez tous unis, c'est la condition sine qua non, pour que vous arriviez à retrouver le cours même de votre Histoire, là où vous aviez été obligés de la laisser voici 250 ans .. Votre Histoire n'a pas été effacée pourtant, elle est seulement restée là, bien enfouie, mais décidée à se pousser du col, disposée aussi à reprendre toute sa place dès que vous seriez prêts, dès que vous l'aideriez à le faire ..Le moment en serait--il venu ?