Le gouvernement intimide et gêne le travail des enquêteurs...

Au tour des policiers de la SQ de dénoncer la corruption !!!

L'escouade Marteau et les enquêtes policières ne mènent nulle part !

Tribune libre


Robert Lafrenière ne cesse de déclarer qu’une commission d’enquête publique sera nuisible aux enquêtes policières… Pourtant, la Commission Gomery nous a prouvé qu’il était possible de mener parallèlement une enquête publique et des enquêtes policières !!!
En fait, c’est beaucoup plus l’enquête à huis clos qui nuira aux enquêtes policières, car le gouvernement libéral et M. Lafrenière auront toute la liberté et le pouvoir nécessaire pour intimider et gêner le travail des policiers !

Actuellement, c’est justement cette intimidation que le gouvernement libéral pratique sur les policiers et les enquêteurs afin de nuire à l’avancement des enquêtes policières sur la corruption ??? La preuve: mardi dernier, dans le quotidien La Presse, la journaliste Michèle Ouimet déclarait que « Des policiers de la Sûreté du Québec ont confié à la Presse que le gouvernement s’ingérait dans leurs enquêtes sur la corruption. » De quoi nous faire réfléchir sur la détérioration de notre démocratie québécoise, ou sur notre dictature gouvernementale… Ces policiers ont aussi déclaré qu’ « Il n’y a aucune indépendance entre le pouvoir policier et le pouvoir politique. » Bref, c’est plutôt les enquêtes policières qui sont menées actuellement à huis clos qui mènent nulle part, à cause bien entendu de l’intimidation gouvernementale dont sont victimes les policiers de la Sûreté du Québec. Et tout ça se passe sous le couvert de l’anonymat !
Heureusement que des policiers de la Sûreté du Québec ont eu le courage de dénoncer cette intimidation gouvernementale à La Presse.
M. Lafrenière devrait donc se regarder dans le miroir avant de nous mentir en disant qu’une commission d’enquête publique nuirait supposément aux enquêtes policières ???
C’est plutôt la commission d’enquête à huis clos qui nuira aux enquêtes policières. De plus, M. Lafrenière n’a pas respecté les règles d’éthique de son mandat en sortant de son devoir de réserve et d’impartialité.
La Commission Bastarache fut une commission à huis clos et nous avons vu les désastres de ce genre de commission qui fut tout simplement un gaspillage des fonds publics. Espérons que M. Charest ne nous préparera pas une seconde Commission Bastarache, car les Québécois en ont assez des commissions d’enquête à huis clos !
Je tiens à FÉLICITER les policiers de la Sûreté du Québec qui ont eu le courage de dénoncer les pratiques d’intimidation du gouvernement Charest en se confiant au quotidien La Presse mardi dernier.
Je félicites aussi la journaliste Mme Ouimet qui n’a jamais hésité à rapporter les propos des policiers de la Sûreté du Québec dans sa chronique L’art de ne rien dire. Plus souvent qu’à leur tour, ce sont les journalistes qui prennent les plus gros risques afin de dénoncer la corruption pratiquée par le gouvernement libéral. On n’a qu’à penser au journaliste Alain Gravel qui a rapporté les propos de la mairesse Chantale Rouleau il y a 2 semaines !
Vers 2030, les historiens et les professeurs raconteront l’histoire du règne du gouvernement Charest (2003 - 2012) de la même manière qu’il raconte actuellement l’histoire du règne du gouvernement Duplessis (1944 - 1959)… À l’heure actuelle, le Comité consultatif des historiens a sûrement déjà commencé à chercher un nom pour définir le règne présent du gouvernement Charest ! Parions que les historiens s’entendront pour donner le nom suivant à l’ère de Jean Charest: la Seconde Grande Noirceur !!!


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1 commentaire

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    11 octobre 2011

    De la Révolution tranquille à la dépossession tranquille.
    JCPomerleau