Ce qu'il ne faut pas oublier lorsqu'on est Québécois, c'est que nous avons au sud de notre frontière une puissance agressive qui a commencé quatre guerres dans les douze dernières années. En effet, après la Yougoslavie serbe en 1999, les États-Unis ont tour à tour attaqué l'Afghanistan, l'Irak et la Libye.
Quelquefois, on dirait que les souverainistes ne tiennent pas en compte ce fait indéniable que le pays au sud est une puissance fortement armée, la plus armée de la planète, et que cette puissance est agressive comme en font foi les différentes guerres dans lesquelles elle a été impliquée dans les douze dernières années. Et aussi que cette puissance n'est menée que de façade par des politiciens car ces derniers sont à la solde d'une oligarchie formée de milliardaires sans scrupules prêts à tout pour conserver et consolider le pouvoir qu'ils ont sur la planète.
Dans ce contexte, il est aisé de comprendre la désintégration progressive du mouvement souverainiste québécois. Un Québec souverain n'est pas dans les plans de la puissance méridionale qui, il faut le rappeler, est l'alliée principal du Canada, surtout depuis l'accession au pouvoir des conservateurs en 2006.
Ce qui semble ressortir de tout cela, c'est que les États-Unis et l'oligarchie capitaliste qui contrôle le pays ont senti la voie libre à la fin de l'ère soviétique pour se lancer à la conquête du monde.
Et pour ce faire, on a essayé d'effacer tout ce qui pouvait contrecarrer ces plans: nationalisme, souveraineté des peuples, mesures sociales afin que tous vivent décemment, culture, arts etc...
Il faut toujours se rappeler que c'est à cette réalité inéluctable que nous avons affaire en ce 21e siècle.