Nouvelle remise

Attentat contre la cheffe d'État

Défense de Richard H. Bain

Tribune libre

Hier comparaissait pour la 3e fois Richard H. Bain et, une fois de plus, la cour n'est pas parvenue à fixer la date de son procès.
L'excuse cette foius-ci ? Bain demande que le rapport des experts concernant son aptitude à comparaître lui soit fourni en anglais.
Comment se fait-il que ce rapport ait été rédigé en français sachant que le 4 décembre il y a eu remise car Bain avait refusé que le psychiatre s'adresse à lui en français.

Pourquoi la juge Labelle n'a-t-elle pas fait de recommandation à cet effet dès le 4 décembre ?
Le but est-il de retarder le plus possible le procès des événements du 4 septembre 2012 ?
Par ailleurs la juge a demandé que l'avocate de l'aide juridique demeure au dossier alors que M. Bain a les moyens financiers d'assumer les honoraires de sa défense... ?
Imaginez un peu, les Québécois paient les frais de comparution de M.Bain, auteur de l'attentat politique contre Pauline Marois, leur cheffe d'État ?
C'est d'un ridicule colonisé à souhait. Pour paraphraser Jean Charest, c'est ignoble !


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9 commentaires

  • Lise Pelletier Répondre

    19 janvier 2013

    Ajout au texte :
    Du nouveau hier, une autre remise..
    Cette fois, la psychiatre n'a pas terminé son rapport en 5 points.
    Elle ne s'est pas présentée en cour pour cause de maladie, petit hic, elle n'a pas avisée le juge de son absence ??
    M.Bain dit lui-même qu'il est apte à comparaître à son procès, est-ce crédible, eh bien tant que ce rapport ne sera pas finalisé nous ne le saurons pas.
    Qui a intérêt à que ce procès soit constamment retardé et ce pour des tracasseries judiciaires tellement simples à gérer ? Sauf que dans l'administration de la justice, tout doit être compliqué à outrance, combien ont attendu des années avant un jugement ?
    La psychiatre sera t elle accusée d'outrage au tribunal pour manquement à son devoir d'experte à la cour ?
    A mon travail, je dois aviser et motiver mon absence sinon j'ai une note à mon dossier.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    16 janvier 2013

    @ S. Massicotte:
    «Arrêtons de crier à notre terrible sort de colonisé en faisant de faux débat sur un système judiciaire équitable et en tentant de créer encore plus de haine inutile ! Ce n’est pas digne d’une nation qui se lève, mais bien d’une nation qui s’écrase dans son attitude infantile et victimisée.».
    Faux débat?
    Haine inutile?
    Alors, Richard H. Bain a tenté d'assassiner la première femme premier ministre de l'histoire du Québec, quelques minutes après son élection, devant des centaines de partisans réunis au Métropolis de Montréal (et plusieurs caméras); mais parce que nous émettons, simplement, certaines critiques à l'égard de la manière dont se déroulent les dites procédures judiciaires, nous créons de la «haine inutile», au même titre que ce bon monsieur Baines...?

  • Lise Pelletier Répondre

    13 janvier 2013

    @ Cristal de paix
    Tout en me posant les mêmes questions, je fais appel à ma patience pour la suite des choses.
    Quelques décisions du Ministre de la sécurité civile Stéphane Bergeron jusqu'à maintenant ont répondu à certaines de mes attentes.
    @ JRMS
    Merci pour ces informations.
    @ M.Massicotte
    "une succession rocambolesque de péripéties.." et "notre système de justice est une fierté pour moi" je vois plutôt une contradiction dans le propos. Mais passons..

    La commission Bastarache nous a confirmé la nomination de juges post-it selon leur allégeance politique et ce particulièrement dans les tribunaux administratif, tel que la SAAQ.
    "s'assure que tous soient traités avec équité"

    L'équité va selon l'épaisseur du portefeuille déterminant quel avocat est le plus apte à vous défendre. Plus sa compétence est grande, plus il vous en coûtera.
    Un accès négatif pour la majorité de la population.
    Au baromètre de popularité, les avocats récoltent 39% selon un sondage fait le 23 oct 2012.
    @ M.Déry
    Absolument d'accord avec votre point concernant les procédures de ralentissement pour faire monter les frais.
    @ M.Cloutier
    Je n'ai pas remis en cause le fait que M.Bain exige que le rapport soit en anglais étant donné qu'il est anglophone, je demandais pourquoi la juge n'avait pas fait cette recommandation dès le 4 décembre.
    Pour ce qui est de l'aide juridique, selon les informations données, M.Bain a les moyens financiers, alors pourquoi, je me le demande.
    Autre question : Pourquoi cet attentat n'est pas présenté comme un acte terroriste à l'encontre de la Première Ministre d'un État alors que les étudiants ayant jeté des bombes fumigènes dans le métro ont été accusés dans ce sens ?



  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2013

    J'ai été membre du Barreau pendant 42 ans et j'ai pratiqué longtemps le droit criminel. Voici quelques explications de base :
    1 - Bain aura son procès cette année, car le ministère public ne peut pas retarder infiniment les délais sans la possibilité d'avoir à débattre d'une requête pour retrait des procédures. La poursuite publique n'a pas le choix. Elle doit faire diligence.
    2 - Le droit criminel est de juridiction fédérale - qu'on le veuille ou non - et chaque accusé a le droit d'être jugé dans une des deux langues officielles du pays, soit l'anglais ou le français. Avoir une copie anglaise d'un rapport psychiatrique n'est vraiment pas la fin du monde.
    3 - Ou un accusé est éligible à l'aide juridique selon des critères prévus par la loi, ou il ne l'est pas. Le juge n'a pas le pouvoir d'imposer à un accusé le choix d'un avocat.
    4 - Il faut toujours bien se renseigner avant de porter un jugement éclairé sur l'application de la justice. Sinon on risque de couper les coins un peu ronds.
    5 - Bain aura son procès et je ne vois comment il pourra s'en tirer.
    6 - S'il n'y avait pas la justice, il y aurait des pendus à tous les lampadaires de la nation avec l'inscription : "Toutes nos excuses à la veuve, monsieur X était innocent".
    Pierre Cloutier

  • Christian Archambault Répondre

    13 janvier 2013

    Pourquoi ais-je donc l'impression que Bain est une patate chaude?

  • Simon Massicotte Répondre

    13 janvier 2013

    Madame Pelletier,
    Le problème de l’efficacité du système judiciaire est connu depuis longtemps... à chaque procès, c'est toujours un succession rocambolesque de péripéties administratives. C'est le cas dans la très grande majorité des procès.
    De plus, nous vivons dans une société de droit qui n'est pas animée par la vengeance, la violence ou la déraison, comme nos voisins américains avec Guantanamo. Notre système de justice est pour moi une fierté, puisqu'il s'assure que tous soient traités avec égalité et aient droit à un procès juste et équitable.
    Vous parlez d'attitude de colonisé alors que j'y voit plutôt une justice qui continue d'être aussi lente et procédurale qu’auparavant.
    Arrêtons de crier à notre terrible sort de colonisé en faisant de faux débat sur un système judiciaire équitable et en tentant de créer encore plus de haine inutile! Ce n'est pas digne d'une nation qui se lève, mais bien d'une nation qui s'écrase dans son attitude infantile et victimisée.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2013

    La Justice est une matière trop sérieuse pour être laissée entre les mains des avocats.
    Comme toujours, c'est une source de profits pour eux. Le suspense doit durer.
    La prochaine fois que vous sauterez sur un tireur fou, arrangez-vous pour lui casser le cou. Les seuls frais seront ceux de son enterrement.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2013


    Richard Henry Bain s'attend à recevoir la croix Victoria pour avoir tenté de tuer la grosse méchante "séparatisse",
    la sorcière des sorcières, plus dangereuse que tous ses prédécesseurs parce que cette fois, les conditions lui sont de plus en plus favorables et elle peut réussir là ou tous les hommes ont échoué ou presque.

    Vous ne me croyez pas? Attendez voir.
    Que fera-t-il lorsqu'il finira par comprendre que Sean Connery, l'acteur écossais qui a joué James Bond et a donné plus d'un million de livres sterling au Parti National Écossais, le Scottish National Party, a été décoré par la Reine en personne qui s'est rendue jusqu'au château de Holyrood en Écosse pour reconnaître Sean Connery comme "Sir"?
    La Reine est assez intelligente pour reconnaître la nécessité de la DÉVOLUTION afin de s'adapter à des conditons changeantes parce que la fixité est cause de catastrophes politiques, économiques et sociales. Je ne serais pas surpris que la Reine accueille Pauline Marois comme ella a accueilli Sean Connery et en fasse une "Lady", pendant que
    le fou furieux qui attend sa croix Victoria croupisse dans une Institution pour arriérés mentaux.
    En attendant, nos tribunaux peu compétents p;euvent continuer de digresser.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2013

    Excellentes remarques sur la mollesse qui habite ceux-là et celles-là mêmes qui prétendent au pouvoir, l’ont sans l’exercer et, pour des raisons, soit obscures, soit de dépendance carriériste, se couchent sans qu’aucune critique médiatique, journalistique ou de la part de la gouvernance MaroisPQ, ne se lève pour en approfondir le sens ou la portée. Et celle qui devrait être la première intéressée, Pauline Marois, Première ministre, est aux premières loges de l’ironie d’une indifférence affirmée. Là, pourtant, une collusion, une corruption de la justice devrait être questionnée, mais une commission juridique autocritique et bonifiante est-elle possible? Une commission Marois peut-être? La cour fédérale a confirmé la validité de sa loi antiterroriste, Marois infirme sa pertinence en ne la revendiquant pas impérativement dans le cas de Bain.
    Devant ce modèle opérationnel de dysfonctionnement, le peuple ne peut que rester amorphe et baigner dans une impuissance coloniale chronique. Peut-on parler de régression?... Voilà qui exigerait un soulèvement socio-politique imminent à hauteur d’un Printemps érable intraité, sans amnistie officialisée par la gouvernance, laissé pour compte. Le carré rouge, pour Marois, ne « peut » ainsi se révéler que le cercle vicieux d’une instrumentalisation politique : le retour du même, sous la prétention à la différence « sociale-démocrate ». Ce pouvoir du peuple pris par la rue demeure en suspens, sans représentation, sans validation réfléchie par la gouvernance, donc, il reste en lui-même résolument irrésolu, à-re-venir.

    L’âge du « se réfléchir » n’est pas arrivé dans la pratique de la gouvernance québécoise : l’État s’indéfinit par l’inaction… sans fin, sans finalité et sans finesse. Comment ne pas haïr ce pouvoir exercé à l’envers de nos attentes? Alors que nous désirons tout d’un pouvoir politique, sauf de représenter notre inertie, notre impuissance. Donner raison à la violence de l’ennemi canado-anglais, c’est faillir à l’essentiel pour un parti indépendantiste.
    Pour sortir d’une critique négative du PQMarois, telle que revendiquée à outrance par les romanticopatriotes inconditionnels et flottants, ici sur Vigile, encore faudrait-il que s’affirme cette gouvernance « positivement », en faits socio-politiques : ce qui ne se compte pas en dollars soutirés par le pouvoir du privé.
    Et n’oublions pas que MaroisPQ mise sur la récupération des votes caquistes pour avoir sa majorité aux prochaines élections : de Legault à Marois, l’identité politique et culturelle s’interchange dans un même lit de stérilité d’avenir.
    Plutôt que de s’amuser aux fausses dichotomies familiales et par trop familières, certains littéreux ici devraient commencer à pleurer pour le vrai, pour du vrai politique, moins de fiction et… d’autofriction. Jouer avec le cancer n’est pas très sérieux. La vie n’est pas un livre, ni un roman, encore moins dans un Québec analphabêtiste flottant – où dort notre fabrique nationale d’images et d’opinions, Télé-Québec. Et Bain, c’est la guerre du terrain : la terroristorialité concrète, dans les faits; là où la justice n’est plus qu’un mot vide, postmortem.
    Imaginez vraiment Marois et quelques députés morts, assassinés, c’est déjà faire plus que penser agir tel que présentement. Et la gouvernance flotte… attendant la suite plutôt que d’exiger avec fermeté politique, une « fermeté » qui ouvre sur l’agir face au peuple sans défense nationale.