André Boisclair recruté par le ministre de l'Environnement

D46246aa8545bd685d9d873f9fff1c39

On comprend tout, maintenant ! Et regardez bien qui accède au Conseil exécutif !

L'ex-chef péquiste André Boisclair vient d'être nommé conseiller spécial du ministre de l'Environnement David Heurtel, alors qu'un homme d'affaires et stratège libéral se joindra au bureau de Philippe Couillard.
Lui-même ancien ministre de l'Environnement, M. Boisclair sera principalement chargé du dossier de la lutte contre les changements climatiques. Il y a trois ans, il avait été embauché par Questerre, un acteur majeur dans l'industrie québécoise du gaz de schiste.
« L'expertise passée de M. Boisclair et sa vaste expérience dans le domaine seront fort bénéfiques, a affirmé le ministre Heurtel par voie de communiqué. Je suis très heureux qu'il ait accepté cet important mandat. »
André Boisclair travaillera deux jours par semaine au cabinet du ministre, mais continuera à occuper la présidence du Comité d'examen environnement (COMEX) pour la Baie-James et le Nord québécois à raison de trois jours par semaine.
Le gouvernement Marois l'avait nommé à la Délégation générale du Québec à New York l'an dernier. Il avait abandonné ses fonctions après avoir fait l'objet d'attaques de la part du député caquiste Jacques Duchesneau concernant ses anciens problèmes de drogue.
Controverse des FIER
Le gouvernement Couillard a aussi annoncé qu'il recrutait Pietro Perrino, militant libéral de longue date, comme secrétaire général associé au ministère du Conseil exécutif.
Ex-conseiller de Jean Charest, M. Perrino a été l'un des stratèges de la dernière campagne de Philippe Couillard. Il a été directeur du camp du Non en 1995 et avait été président des jeunes libéraux dix ans plus tôt. Depuis quelques mois, c'est son fils Nicolas Perrino qui dirige l'aile jeunesse du parti.
Il y a quelques années, M. Perrino avait été éclaboussé dans le scandale des Fonds d'intervention économique régional (FIER). Administrateur de l'un de ces fonds financés par l'État, il avait - avec ses collègues administrateurs - investi dans des entreprises dont il était en partie propriétaire. Ces entreprises étaient souvent situées hors de la région dont le FIER devait appuyer l'économie.
Le fonds qu'il administrait avait aussi investi dans la firme de sécurité BCIA, appartenant à l'homme d'affaires controversé Luigi Coretti.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé