Cette semaine, Marie-France Garaud, gaulliste historique, juriste exégète des constitutions des pays européens et possédant un CV à faire rougir tout homme politique encore vivant, donnait son soutien à Marine Le Pen. Soutien d'une qualité inespérée dans ce contexte présidentiel de deuxième tour où la caste politico-médiatique se range derrière le Justin Trudeau français, le candidat de l’oligarchie et des banksters, Emmanuel Macron.
Alliance souverainiste autour de Marine Le Pen
Vendredi soir au téléjournal de 20h sur France 2, le candidat au premier tour de la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan a décidé d'annoncer son alliance avec Marine Le Pen.
Âgé de 56 ans, Nicolas Dupont-Aignan est issu de la droite républicaine la plus classique. Gaulliste convaincu, il est député-maire de l’Essonne au sud de Paris. Il fonde Debout la République en 2007 – qui deviendra Debout la France – et se sépare du parti de Nicolas Sarkozy en raison de la soumission de la Droite française au fédéralisme européen. Défenseur d’une Europe des Nations et non pas d’une Europe fédérale, il rejette aussi la soumission française aux intérêts géopolitiques américains et souhaite une politique étrangère indépendante et non-alignée.
Se présentant cette année pour la seconde fois comme candidat, il récolta 4.7% (1 686 000 votes) au premier tour de la présidentielle. Son ralliement est un appui de poids, car il ne se contentera pas de soutenir Mme Le Pen de loin, mais fera campagne à ses côtés. Un accord de gouvernement a été signé ; M. Dupont-Aignan sera nommé comme Premier ministre en cas de victoire de Mme Le Pen.
Il s’agit d’une alliance historique entre les patriotes du Front National et les républicains de la Droite. Soulignons que les électeurs de droite, contrairement à ce que nous hurlent les médias de masse, trouvent souvent le programme économique de Marine Le Pen beaucoup trop proche de la gauche sociale. En rejoignant Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan donne une caution de la droite traditionnelle à la candidate présidentielle. Devant le ralliement des anciens caciques du Parti Socialiste au candidat Macron, l’alliance de Dupont-Aignan avec la candidate souverainiste permettra de rallier une grande partie du « peuple de droite ».
Devant le refus du candidat de la gauche Jean-Luc Mélenchon de donner une consigne de vote et face au ralliement des gaullistes souverainistes à Marine Le Pen, le fameux « front républicain » qui devait s’unir derrière Emmanuel Macron n’existe tout simplement pas.
Les souverainistes québécois muets
Au Québec, surtout dans le camp souverainiste, on pourrait entendre voler une mouche.
Tandis que l'alliance souverainiste la plus importante en France depuis le référendum de 2005 sur la Constitution européenne s'organise en plein deuxième tour de la présidentielle française, il est surprenant de constater que les commentateurs québécois de la scène politique française n’en fassent pas état.
Où sont nos hommes et nos femmes de courage qui souhaitaient la victoire du soi-disant gaulliste François Fillon, lui qui a finalement appelé à voter Macron, au grand détriment de beaucoup d’électeurs de droite ? Alors que des gaullistes historiques forment une alliance pour sauver la France du totalitarisme ultra-libéral européiste, les souverainistes du Québec se cachent sous leurs couvertures ?
Il est tout de même particulier de constater le silence des souverainistes face au ralliement de Nicolas Dupont-Aignan au sein de l'alliance patriote de Marine Le Pen. Il est difficile de comprendre comment des chroniqueurs souverainistes comme Denise Bombardier, Simon-Pierre Savard-Tremblay ou Mathieu Bock-Côté peuvent demeurer cois face à cette alliance historique.
N’oublions pas que les souverainistes québécois prétendent vouloir déchirer un pays du G8 en deux pour créer un État francophone en pleine Amérique du Nord. Il ne s’agit pas d’un petit projet qui se fera sans passion politique ni un certain degré d’hystérie médiatique. Aujourd’hui le camp qui hurle contre Marine Le Pen sera le même qui déchirera sa chemise contre la souveraineté du Québec.
Le critère du politique
Rappelons que le critère du politique, c’est bien d’être capable d'identifier l'ennemi. Il faut donc d’être en mesure d'affronter le conflit. Car la politique nécessite du courage.
Car ne nous cachons pas, cette élection présidentielle représente un choix de civilisation majeur pour la France, la francophonie et peut-être l’Occident en entier.
D’un côté se forme une alliance d’inspiration gaulliste, souverainiste et patriote qui veut redresser la France face à la mondialisation sauvage et la sortir de son inféodation à Bruxelles. De l'autre, le camp de la finance, des banques, du multiculturalisme, de l'immigration massive et de la soumission à l’Union européenne qui souhaite imposer le libéralisme anglo-saxon à l’Hexagone.
Face à ce choix, le chef du parti de la confusion systémique - ce cher Jean-François Lisée - a récemment retiré une publication Facebook critiquant Mme Le Pen en répétant la propagande de la caste ultra-libérale. Rappelons qu’en plus d’être tout aussi insipide et vide que Justin Trudeau, Emmanuel Macron est le candidat le plus fédéraliste sur la question européenne de l'histoire de la cinquième République. Il est certainement le candidat le moins favorable au mouvement souverainiste québécois.
Suivre la campagne de Marine Le Pen en cachette et récupérer son vocabulaire pour écrire des chroniques ne suffit plus.
Il va bien falloir qu’un jour nos souverainistes de pacotilles se révèlent pour ce qu’ils sont ; des fatigués de la cause nationale qui préfèrent conserver leur respectabilité médiatique plutôt que d’assumer clairement leurs positions nationalistes, souverainistes et patriotes.
Souverainistes québécois, un peu de courage !
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22 commentaires
Archives de Vigile Répondre
7 mai 2017@ Michel Lalonde
Thierry Meyssan produit ici une autre analyse, qui apporte un éclairage complémentaire avec lequel vous pourriez être plus en phase :
http://www.voltairenet.org/article196233.html
GV
Archives de Vigile Répondre
6 mai 2017@ Gilles Verrier
Marine n'a pas mené un mauvais débat, au contraire ! moi je l'ai trouvé bonne. Ella a réussi à faire passer son message...
Et puis, tout s'explique peut-être par ceci :
Oreillette De Macron : Des Huissiers Chez TF1 & FR2
Macron n’avait pas de fiches lors du débat, il aurait triché avec une oreillette :
http://toutsaufmacron.com/oreillette-de-macron-des-huissiers-chez-tf1-fr2/
Marcel Haché Répondre
6 mai 2017@ Gilles Verrier
Concernant Macron, qui ne va pas seulement faire "souffrir" les français mais les ruiner, s’il devient président, ça vaut la peine d’écouter la fine analyse du professeur et psychiatre Adriano Degatori : « Macron est un psychopathe »
Sur le même « sujet », déjà en Février dernier, Rama Yade (qui n’a pu être candidate à la présidentielle parce qu’elle n’a pas obtenu les 500 « parrainages » requis) avait souhaité, très précisément en référence à Emmanuel Macron, que "l'équilibre psychologique" des candidats soit attesté.
Mais un amuseur public comme Philippe Poutou les a obtenus les 500 suffrages nécessaires à sa candidature. Qu’un amuseur ait obtenu les parrainages requis et que Rama Yade fut écartée, cela en dit long sur la qualité de la démocratie française, sur l’état lamentable de la France.
La victoire du pantin Macron serait la victoire d’une oligarchie politique et d’une presse à genoux, installées ensemble dans la haine du changement. Tout pour conforter nos amuseurs Gilles Duceppe et Daniel Paillé… On jase.
Archives de Vigile Répondre
5 mai 2017Alliance souverainiste initiale ponctuée par le ralliement courageux de Dupont-Aignan à la campagne de Marine, un dynamique sur laquelle n'a pu poursuivre Marine Le Pen avec sa piètre performance devant Macron au débat du deuxième tour. Une problématique politique et de rapport de force qu'explique avec nuances Alain Soral dans son analyse du débat. Le manque de «virilité» de Marine Le Pen, annonçant la fin du féminisme bourgeois, et son refus de confronter les démons de la «république», comme le sionisme, avec lequel elle aura été incapable d'amorcer un retour d'ascenseur. Un positionnement «clientéliste» qui lui aura valu une déconfiture qui n'était pas attendue devant Macron, mais qui s'explique bien dans les circonstances. Alain Soral explique ici avec beaucoup de pertinence ce qui a manqué à Marine Le Pen.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Soral-vite-Episode-13-Marine-quand-meme-45541.html
Le combat n'est pas fini, au contraire. Peut-être prématuré de poser la question, mais elle se posera néanmoins. Marine Le Pen pourra-t-elle demeurer à la tête du FN, vu son incapacité à faire le boulot jusqu'au bout ? Macron fera-t-il assez souffrir la France à court terme pour que se lève une véritable opposition à vocation de réconcilier la nation au-delà de l'islamisme, du sionisme et de l'atlantisme ? Soral prétend qu'un vétritable progressisme, dont il est partie prenante verra vite le jour !
Entre temps Marine Le Pen aura semé des graines. Restera à tout consolider avec Dupont-Aignan et Asselineau pour aller à la nouvelle France, une France qui pourrait encore contribuer, contre toute attente, à la renaissance de la Nouvelle-France ! Mais la France n'est pas notre seule amie dans le monde !
Yves Corbeil Répondre
5 mai 2017http://lautjournal.info/20170505/publication-du-carnet-libre-choix-au-cegep-un-suicide-linguistique-de-charles-castonguay
À faire parvenir au chef du PQ qui se prétend souverainiste et le meilleur pour représenter son peuple ''à la tête d'une province canadienne'' multiculturelle mais à la mode québécoise.
Yves Corbeil Répondre
4 mai 2017On ne copie pas le bon modèle, soyons fier et faisons plaisir à Lucien.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/05/04/le-prince-philip-epoux-de-la-reine-d-angleterre-annonce-qu-il-prendra-sa-retraite-en-automne_5122228_3214.html
Les anglais eux y travaille jusqu'à 95 ans tandis que les français y veulent arrêter à 60 comme nous avec la liberté 55.
Le prince Philip, le modèle de Lulu. Marine tu peux allé te rhabiller avec ta politique et nous faut de remettre à l'ouvrage..
Archives de Vigile Répondre
3 mai 2017"Il est difficile de comprendre comment des chroniqueurs souverainistes comme Denise Bombardier, Simon-Pierre Savard-Tremblay ou Mathieu Bock-Côté peuvent demeurer cois face à cette alliance historique." - Philipe Plamondon
Pas difficile lorsqu'on connaît qui sont leurs chaperons dans les coulisses. Tous des citoyens français installés au Québec pour mettre en laisse le réseau souverainiste.
Ce sera très intéressant de voir leur stratégie face à une victoire de Marine Le Pen. Toutes ces insultes et accusations contre elle par l’establishment péquiste, ces refus de la rencontrer comme si elle était la peste, pèseront très lourd.
Yves Corbeil Répondre
3 mai 2017Pour ce qui est de la France, les gens vont regretté de ne pas avoir voter Mélenchon, le seul qui leur offrait du changement positif avec des sacrifices. Enfin c'était mon opinion. Mais entre le statut quo Macron et la droite Le Pen, c'est Le Pen sinon blanc pour le message et advienne que pourra pour le prochain quinquennat.
Nos gorlos au Québec vont bien s'entendre avec l'ultra-libéral, pro-mondiale si il prend le pouvoir. Qui se ressemble, s'assemble, comme des légos.
Yves Corbeil Répondre
3 mai 2017@Gaston Carmichael, 3 mai 16h21
Vous avez raison, les gens qui veulent protégé leur langue, leur culture, leur spécificité, leur identité québécoise et atteindre leur Liberté totale un jour, n'ont plus rien à espérer du PQ devenu clientèliste après être née souverainiste. Le goût du pouvoir, regarde ce que ça a fait du PLQ, le même sort t'attends Lisée.
J'espère que ceux qui y croient encore à notre Liberté quitteront ce navire fantôme et joindront ou formeront une nouveau parti qui se présentera pour faire le pays, rien de moins. Gouverner la province, il y en a suffisamment pour ça. J'ai pas voté pour lui, je ne l'ai jamais cru le souverainiste, associationniste, globaliste, multiculturaliste, un IMPOSTEUR.
Archives de Vigile Répondre
3 mai 2017@Yves Corbeil,
«Jean-François Lisée doit quitté son poste car il n’a pas le courage de porter le Québec vers le pays.»
Il faut se rappeler qu'il n'y a pas si longtemps, que la grande majorité des membres du PQ ont accepté de le suivre volontairement dans cette voie. Et cela s'est fait en toute transparence. JFL n'aurait pas pu être plus clair dans ce qu'il proposait.
Donc, JFL est bien à sa place. C'est peut-être nous qui n'avons plus notre place au PQ, comme Martine Ouellet, Pierre Curzi, Lisette Lapointe, Louise Beaudoin, Jean-François Aussant, etc...
La nouvelle coqueluche à l'intérieur du PQ, Paul St-Pierre Plamondon l'a bien exprimé: Tasses-toi mon'oncle!
Archives de Vigile Répondre
3 mai 2017Gilles Verrier
La démocratie a été volée. A partir de là, on fait quoi ?
Yves Corbeil Répondre
3 mai 2017Jean-François Lisée doit quitté son poste car il n'a pas le courage de porter le Québec vers le pays.
Favoriser Macron, le sosie de selfie Trudeau, j'ai honte.
La loi 101, les CEGEPs, les migrants et les ''assouplissements'', le surfinancement des écoles anglaises et ça continue dans les accommodements pour gouverner une province canadienne.
Gilles Bibeau, Anthropologue.
«Si le bilinguisme individuel est une immense richesse, le bilinguisme collectif pour une minorité politique est un poison mortel. Ce bilinguisme collectif n’existe que le temps de laisser la minorité rejoindre la majorité.»
http://lautjournal.info/20130219/le-bilinguisme-et-l%E2%80%99assimilation-en-douce
Tu ne comprends rien ou tu comprends tout Lisée.
Archives de Vigile Répondre
3 mai 2017Jean-François Lisée se résignerait à voter Macron.
(De 8minutes30 à 10minutes 29)
http://www.assnat.qc.ca/fr/video-audio/archives-parlementaires/activites-presse/AudioVideo-72423.html
Archives de Vigile Répondre
2 mai 2017@ Gaston Carmichael
««...les chefs et les représentants des principaux partis politiques québécois se disent heureux de ne pas avoir à voter dans le cadre du second tour de l'élection présidentielle française.»»
Wow ! Quels chefs !!! Quelle vision ! Mais chefs ou nouilles ?
Le Québec hors de la carte du monde, après avoir tant prétendu y avoir sa place..!
Et pourtant il faut faire, semble-t-il, quelques décennies de temps supplémentaire, et il en resterait quelques autres pour bien s'assurer que nos espoirs sont illusoires. En tout cas en suivant la filière péquiste, un labyrinthe dans lequel on se prend.
Dans l'intervalle, ne reste plus que les ambitions d'Elliot Ness pour sauver la mise. Mais quelle mise ? Le rapport de Saint-Pierre Plamondon a tellement raison: il faut mettre «le vieux» dehors, faire maison nette en y invitant un pro rata communautaire à la réclame.
Une recommandation à laquelle je souscris, niaiseuse et sans stature intellectuelle, comme le dit Denise Bombardier, qui a raison sur ce coup.
Mais «les vieux», c'est d'abord l'ancien régime, la servilité au péquisme. Une servilité qui a donné le meilleur d'elle-même mais qui est aujourd'hui à bout de souffle...
Archives de Vigile Répondre
2 mai 2017JFL persiste, et signe.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1031475/partis-politiques-quebecois-ambivalents-election-francaise-lisee-legault-khadir-st-pierre
Archives de Vigile Répondre
2 mai 2017«Alliance souverainiste en France», comme l'écrit l'auteur. Mais aussi amorce d'une alliance souverainiste qui déborde ses limites. Encore une fois, le Québec semble tout faire pour rater le coche !
L'emprise du système américaniste-sioniste-mondialiste pèse lourd sur le Québec, sous ce poids un maillon fort de la chaîne de domination s'est formé. Le PQ y est attaché.
Avec la poussée souverainiste en France, qui fait des émules Afrique, comme le montre la vidéo suivante
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Les-souverainistes-africains-soutiennent-Marine-Le-Pen-45469.html
et qui trouve aussi des appuis en Algérie :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Seule-Marine-Le-Pen-peut-refonder-les-relations-entre-l-Algerie-et-la-France-45445.html
le Québec, qui compte un grand parti «souverainiste», connu dans le monde entier, reste à l'écart. Il boude encore une fois les circonstances qui pourraient le favoriser, comme il a déjà tourné le dos deux fois à des circonstances comparables dans le passé. De nouveau, il est paralysé, impuissant et sans volonté de participer à cette amorce de réveil des nations et de recomposition des relations internationales. Certes, tout n'est pas encore joué, loin de là, mais le Québec regarde fixement ailleurs. Est-ce que ce sera là le fin mot de son histoire ?
Archives de Vigile Répondre
2 mai 2017Poursuivant. Pour Manon Massé, c'est le PQ qui est responsable de la division du vote francophone.
http://www.journaldequebec.com/2017/04/30/quebec-solidaire-peut-lemporter-sans-le-pq-croit-masse
Manon Massé a tout à fait raison sur ce point. C'est le manque de sérieux du PQ dans le projet de faire du Québec un État souverain, projet qui galvanisait un temps des Québécois de tous les horizons, qui a épuisé ses appuis et provoqué l'effritement de l'alliance nationale trans-courant. C'est le provincialisme sans audace et l'esprit collabo du PQ qui sont à la source de la formation de Québec solidaire, de la CAQ, d'Option nationale et du désenchantement des Québécois à l'égard de l'indépendance.
Que faites-vous avec ça ? On se crache dans les mains et on recommence ?
Archives de Vigile Répondre
2 mai 2017L'esprit collabo est consubstantiel au PQ depuis sa fondation par René Lévesque. Les petits coups d'éperons, comme les rappels de plusieurs à une certaine décence souverainiste sont demeurés impuissants à le transfigurer, à changer sa nature, celle de l'aidant naturel qui accompagne une nation dans sa disparition...
Le PQ c'est comme le «socialisme» dans le PS français. Une imposture. Mais beaucoup restent à son chevet pour tenter l'impossible transfiguration et prolonger l'espoir...
Yves Corbeil Répondre
1 mai 2017« la politique nécessite du courage.»
Nos pseudos partis souverainistes n'ont pas le courage de nous dire que la séparation du Québec n'est plus dans leurs cartons. Des imposteurs surtout le PQ qui oublie sa raison d'être première.
Archives de Vigile Répondre
1 mai 2017Cet article c'est ouf!
J'ai sur mon bureau le document de renouvellement de ma carte de membre, elle est en suspend.
J'ai lu, que je ne devrais pas être membre.......
Je n'avais pas compris pourquoi lors de sa visite au Quebec, elle n'était pas la Bienvenue, je me disais, Christine il y a quelque chose que tu n'as pas compris, tous absents, moi qui croyais... donc je suis comme Martine Ouellet.
Du courage, je suis certaine que je pourrais vous en vendre.
Eh, oui, j'ai suivi la campagne de Marine LePen, je l'aime bien, des mais il y en a partout, par contre, je suis du oui du premier tour, moi ca ferait longtemps que le fédéral serais ...
Soyons réaliste, nous ne sommes pas majoritaire et en plus, comment comprendre pourquoi le peuple Québécois ne veule pas d'un pays.
Seulement énergie est dit tout. L'enfer, ils vont décidés que leurs tuyaux passe sur les terres Québécoises, seulement y penser et je trouve ça épouvantable.
Pour moi, elle est là, la ligne rouge à la Trump.
Il faut plus que du courage pour laisser faire ca.
La loi 99, est la plus importante et elle se meurt.
On fait quoi?
Marcel Haché Répondre
1 mai 2017Pendant ce temps-là…
Le P.Q. se rajeunit allègrement. Voilà toute une nouvelle jeunesse qui n’entend pas en découdre dans Gouin. La démission des péquisteux se continue. Elle se renouvelle…
Marine Le Pen est la seule alliée possible de l’Indépendance du Québec. Assez gênant pour notre capitaine de la confusion. On jase.
Archives de Vigile Répondre
1 mai 2017C'est fascinant de voir comment le prêt à penser médiatique s'est installé à demeure. Pour JFL, la priorité des priorités est de prendre le pouvoir en 2018. À cette fin, il faut éviter à tout prix les controverses, qu'il dit inutiles. JFL accepte donc de se soumettre à ce prêt à penser médiatique, qui pourrait se retourner contre lui (comme s'il ne l'était pas déjà).
La loi 101 au CEGEP serait aussi une controverse inutile. Il préfère reculer à petit pas. Denise Bombardier dénonce ce matin ce bonententiste: http://www.journaldemontreal.com/2017/05/01/la-loi-101-au-cegep
Un autre exemple frappant de l'efficacité de ce prêt à penser médiatique en France:
Macron veut déréguler la loi du travail, supprimer 120,000 postes de fonctionnaires, réduire les dépenses publiques de $50 milliards d'Euro, serrer la vis aux chômeurs, plus de mondialisation, et plus d'immigration.
Pourtant, aucun syndicat de travailleur n'appelle à faire barrage à Macron en appuyant le Front National. Il faut que Marine Le Pen soit vraiment le diable en personne pour que les travailleurs acceptent ainsi de voter contre leurs propres intérêts. Fascinant!
http://www.journaldemontreal.com/2017/05/01/macron-et-le-pen-face-a-des-manifestations-du-1er-mai-critiques-1