Les événements politiques s’accélèrent à un rythme auquel on ne s’attendait pas. Charest, (j’hésite à utiliser monsieur tant le personnage est méprisable) vomit des insanités à l’Assemblée Nationale et révèle enfin son véritable rôle, celui de destructeur du Québec suivi en cela par son re-nouveau petit chien de poche, le déshonorable Jean-Marc Fournier. Je crois que l’Assemblée Nationale n’a jamais vu tant de saletés. Comparé, Duplessis était presqu’un petit ange. Au moins, lui, a tout fait ouvertement, même la corruption. Il a aussi fait de bonnes choses pour le Québec.
L’époque Charest, c’est inimaginable. Dans un autre pays, ce serait l’émeute nationale. La France vit un peu cela avec Sarkosy l'autre valet de Desmarais. Mais voilà, les Français réagissent, sortent dans la rue, ils en gueulent un coup comparé à notre assoupissement national. Et pourtant, ici, c'est plus grave, c'est notre langue qui est attaquée par le gouvernement, ce ne sont pas des blagues. Tout le Québec est attaqué par Charest qui se foute de notre gueule et qui nous rit au nez.
À plusieurs reprises j’ai vilipendé Mme. Marois pour ne pas avoir, depuis son élection à la tête du PQ, réagi comme on se serait attendu de la part d’un chef de parti. Les choses étant ce qu’elles sont, je crois qu’il n’y a plus de choix. En face du méprisable Charest, il faut être derrière elle, sinon, comme dirait un célèbre personnage de Vigile, les carottes sont cuites, non pas seulement pour Mme. Marois, mais pour nous tous. Nous devons cesser les petites guéguerres d’egos, monter le niveau des interventions au national, c'est lui qui est en péril.
Comme se plaît à répéter M. Sauvé, Mme. Marois prépare quelque chose de percutant. Difficile à croire mais dans les circonstances, nous n’avons que cette porte de sortie : Mme. Marois ou John James Charest. Le choix est clair. Nous n’avons plus le temps des petites chicanes chères au PQ. C’est une question de survie.
Plusieurs personnes vont être surprises de lire ça mais soutenons ma tante Pauline nous n’avons pas vraiment le choix. Il faut tout de même admettre qu’elle a un aplomb hors de l’ordinaire. Récemment, à son interview face à cet ancien libéral fédéral Lapierre déguisé en journaliste pseudo-neutre, elle a fait vraiment bonne figure, a gardé une sérénité à toute épreuve et a assez d’expérience pour ne pas être tombée dans les nombreux pièges qu’on lui tendait. On l’a interrompue à tout moment mais elle est restée imperturbable.
Tous les groupes citoyens comme celui de Luc Archambault ou le nouveau RIN de Michel Laurence et les autres, doivent mettre en commun toutes leurs forces et leur raisons d’être derrière Mme. Marois malgré certaines réticences. Ce n’est pas le temps d’épiloguer, nous avons pas le temps des bouleversements profonds du PQ. Pour l’instant, c’est la seule option qui peut nous faire sortir de ce sable mouvant du PLQ Charest. Il est fort à parier que le gros capital, style Desmarais, directement ou par personne interposée, va tenter de soutenir quiconque, un peu crédible, qui va tenter de mêler les cartes par exemple en créant un nouveau parti, qui sans aucun doute, ne fera que creuser notre tombe. C’est peut-être une bonne idée d’avoir un autre parti mais surtout pas maintenant. Il ne faut pas faire sombrer le vaisseau amiral. Il faut appuyer son capitaine qui, semble-t-il, sait où elle s’en va.
Ivan Parent