Ahhhh la monaie de singe!

Pourquoi pas le franc Québécois, en fait le nom n'a pas d'importance réelle.

Tribune libre

De plus en plus, je crois que la population commence à se rendre compte que l’argent, tel qu’on le connaît, n’a intrinsèquement aucune valeur. Ce n’est plus, depuis plusieurs années, supporté par l’or. En fait, les gouvernements ont cédé à l’entreprise privée, les banquiers, la régie de la monnaie. Khadafi le faisait. Il n’y a presque plus de pays qui frappent leur propre monnaie.
La banque du Canada est une entreprise privée dont la charte, si je me souviens bien, remonte à 1937. La FED (Federal Reserve System) américaine a, elle, eu sa charte en 1913, donc à partir de cette époque, les banquiers privés de la FED ont manipulé la monnaie nationale à leur guise, comme la banque du Canada, ici. D’ailleurs, si nous examinons un billet de banque américain de un dollar, nous verrons à gauche en haut cette mention : Bank of Chicago. C’est privé.
Depuis ce temps, les banquiers internationaux nous roulent dans la farine pour mieux s’enrichir à nos dépens et les gouvernements n’ont plus rien à dire. C’est une tendance de plus en plus marquée. Les dettes souveraines de tous les pays ont été instaurées par ces banquiers véreux avec la complicité achetée des dirigeants des diverses nations. Les récalcitrants étaient éliminés par des assassinats, des scandales provoqués ou des soulèvements dits populaires, finement organisés par des activistes criminels tel la CIA et le MOSSAD israélien.
Ceux qui contrôlent les banques veulent contrôler le monde. Cette méthode de fonctionnement a déjà été évoquée dans un ‘’faux’’ document remontant aux débuts du siècle dernier. Ça se vérifie quotidiennement. Grosso modo, la méthode utilisée est d’endetter les états à un point où, comme la Grèce actuellement, on l’étrangle littéralement et on la contrôle. La journée où la Grèce déclare faillite, car il est impossible qu’elle puisse s’acquitter de sa dette souveraine, ce sera le premier pays à tomber dans les griffes des banquiers.
Il pourrait y avoir ensuite un effet domino car il est impossible que les différents États puissent un jour payer leurs ‘’dettes’’. On tente de cette manière de déstabiliser l’Europe. Le système est ainsi fait. L’inflation est une invention de ces banquiers pour faire diminuer la valeur des possessions des populations. Il n’y a pas de fin à ça, à moins que les populations ne se révoltent suite à leur égorgement. Ça semblera simpliste mais si tous les pays endettés, du jour au lendemain, se donnaient la main et refusaient de payer, qu’arriverait-il? L’effondrement de ce château de cartes artificiel des banquiers qui ne possèdent, en fait, que des chiffres alignés dans des ordinateurs, du vent! En fait, l’argent n’a même pas la valeur du papier sur lequel il est imprimé. Il est bien certain qu’un immense chaos serait créé dans les sociétés mais, de toutes manières, ce chaos est en voie de se réaliser. Que va-t-il se passer si, du jour au lendemain, vous ne pouvez plus acheter de la viande ou un litre de lait parce que votre argent est dévalué?
Quelqu’un a écrit sur Vigile (malheureusement je ne me souviens plus qui!) une méthode suggérée qui, à mon avis, pourrait régler une partie du problème : une monnaie parallèle. Semblerait-il que ça existe ailleurs. J’apprécierais que celui qui a écrit ça se manifeste de nouveau. Je me disais que si Canadian Tire imprime une monnaie parallèle pour transiger ses primes à l’achat, pourquoi le Québec ne pourrait-il pas faire la même chose pour monnayer des achats locaux. En cas de crise monétaire qui ne va pas tarder à arriver, nous pourrions aller au marché ou carrément chez le fermier, le producteur, acheter les biens essentiels, la nourriture, la viande, le lait. Ce serait une façon de faire du troc, en dehors des entourloupettes suicidaires des banquiers. Ce serait une façon de court-circuiter leurs magouilles. Il faudrait cependant que ce soit le gouvernement (pas l’équipe de voleurs de Charest, bien sûr) qui soit à la base de ça. Si c’est une entreprise privée, on va recommencer la ronde des magouilles.
Le système capitaliste tel qu’on le connaît présentement n’est pas mieux que les républiques soviétiques d’autrefois. On assassine, tue allègrement pour mieux s’enrichir. Les exemples sont légion. On dit que le petit père des peuples, Josef Staline, a fait tuer deux millions de ses concitoyens mais avez-vous évalué combien les USA en ont tué depuis la dernière guerre mondiale pour le pétrole et le contrôle de ses multinationales? Plus de cinq millions au Viêt-Nam seul, plus toutes les guerres infectes tournant autour de pétrolières, guerres TOUTES basées sur le mensonge, la désinformation, la peur du terrorisme, lui-même inventé et financé par le MOSSAD et la CIA. Staline est un enfant de chœur comparé à ça, malgré les horreurs qu’il a commises.
Je ne suis pas économiste mais je suis certain que si des personnes compétentes dans le domaine de l’économie se mettaient ensemble, je suis certain qu’on pourrait trouver une façon d’instaurer ce système monétaire parallèle et assurer notre subsistance dans cette période difficile qui est en train de s’instaurer.
Ivan Parent

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 octobre 2011

    @ Adam Richard,
    tout d'abord merci pour votre opinion concernant mon commentaire sur l'article de M. Parent.
    Je me suis rendu sur votre page Auteur de Vigile et y ai trouvé votre texte du 16 février dernier Économie v2.0 (2) qui est celui auquel vous référez.
    J'aime vraiment votre image de la "piasse à Lévesque" qui me rappelle de bons souvenirs malgré les sarcasmes et la condescendance que ce mot a alors pris dans la bouche du couple Pet-Chrétien qui entourent son impression au début des années 70.
    Pour en voir un exemplaire: http://membres.multimania.fr/quebecentral/pagegren10_1.htm
    Mais à la réflection, je crois que le mot "piasse" qui est bien de chez-nous se devrait être la dénomination de notre future monnaie à nous. À nous.
    Outre son caractère patrimonial, le terme "piasse" nous permettrait enfin de récupérer au même titre que poudrerie, tuque ou mitaine un mot de notre culture propre et de se le réapproprier flèrement.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 septembre 2011

    M. Parent,
    Comme toujours vous faites mouche de très belle façon par l'un de vos articles, chose dont je prends trop peu le temps de souligner. Mais la question de la monnaie en est une qui m'intéresse au plus haut point (et ce devrait être le cas pour tous ceux préoccupés de souveraineté et d'indépendance), et c'est pourquoi je prends la peine de le faire ici aujourd'hui.
    J'ai moi aussi trouvé très intéressant le commentaire concernant la monnaie alternative pour le marché intérieur de la Suisse, le Wir. Voilà bien une information qui vaut son pesant d'or à mes yeux dans un contexte dans lequel je joue présentement avec diverses idées en terme de démarches numériques citoyennes d'accession à la souveraineté en jumelant avec d'autres informations acquises au cours des récents mois. Peu importe le scénario élaborer, l'exemple Suisse me confirme dans mes convictions qu'il est non seulement possible, mais favorable pour le peuple du Québec de se doter de l'un de ses principaux rênes du pouvoir, celui d'émettre et de contrôler sa monnaie, notre fameuse Piastre québécoise.
    J'ai mentionné brièvement (trop brièvement peut-être) dans l'un de mes anciens articles (j'ai oublié lequel) la nécessité de se doter de notre propre "Banque Centrale Citoyenne" en-ligne, fonctionnant à la fois sous le principe original de la Banque du Canada de pouvoir émettre l'argent sans intérêts (il faut savoir que c'est en 1974, sous Trudeau, lors de l'inclusion du Canada dans le G7, que la fraude de la dette publique débutta au Canada) et des principes fondateurs du Mouvement Desjardins, à savoir l'aspect coopératif et de propriété collective. La gouvernance de cette banque se ferait sous les principes de Démocratie 2.0, c'est à dire à la pièce, collectivement. Le fait d'être en-ligne facilite d'ailleurs un tel mécanisme de gestion populaire libre de toute influence lobbyiste. Le fait d'être une banque en-ligne ne pose pas de problèmes de confiances envers le système non plus (même si je concède que le système parfait n'existe pas) car celles-ci (les banques en-ligne) font déjà partie du décor quotidien d'une très large part de la population. La dernière partie du puzzle à assembler ne serait alors que d'assurer un moyen de distribuer cette nouvelle monnaie en forme sonnante (billets et pièces) sur l'ensemble du territoire (possiblement un réseau de comptoirs), car malgré la grande acceptation des services bancaires en-ligne et une très large part de la masse monétaire n'existant présentement que sous forme "virtuelle", il est encore primordial pour la population de pouvoir mettre la main de manière tangible sur cette monnaie afin qu'il soit possible qu'elle lui accorde sa confiance.
    Dans le même article de mon cru dont j'ai oublié le titre, je mentionne le fait que nos ancêtres du temps de la colonie Française avaient su se débrouiller avec un problème de manque d'argent sur le territoire avec un système monétaire utilisant des cartes à jouer. Et que ce système a fonctionné! Alors je ne peux croire qu'avec les technologies disponibles en 2011 ils nous soient impossibles à nous, Québécois, de nous organiser de manière à faire face intelligemment à la crise financière appréhendée.
    Tout comme vous, je souhaite ardemment que quelques uns plus ferrés que moi en économie puisse élaborer plus en profondeur sur le sujet. La seule personne de qui j'ai eu une réponse à ce sujet depuis le début de l'été, c'est Jacques Parizeau au colloque des IPSO le 11 juin dernier, et il a plus ou moins tenté de noyer le poisson en répondant que bien qu'un Québec indépendant aurait tous les droits constitutionnels d'émettre sa propre monnaie, celle-ci ne survivrait probablement pas plus de 3 jours sous les assauts répétés des marchés financiers mondiaux et les spéculateurs; façon à peine voilée de dire que ça ne vaut même pas la peine d'y penser, alors qu'il s'agit d'une question cruciale. Avoir pu être dans un mode de conversation plus fluide qu'une simple question-réponse de 2 minutes, j'aurais aimé souligner à M. Parizeau que l'idée justement de reprendre le contrôle de sa propre monnaie, c'est pour l'enlever des mains des spéculateurs actuels qui ruinent le monde.
    J'invite tout de même les lecteurs de Vigile à contribuer de leurs lumières le sujet de la question monétaire.
    Adam Richard
    Porte-parole Démocratie 2.0 - Québec