Accusations de fraude: Nathalie Normandeau plaidera non coupable

La cause de l'ex-ministre libérale reportée au 5 juillet

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Ce procès s'annonce le plus lourd de conséquences politiques de toute l'histoire du Québec





L’ancienne vice-première ministre Nathalie Normandeau a l'intention de se battre jusqu'au bout pour laver sa réputation. Elle plaidera éventuellement non coupable aux accusations qui ont été portées contre elle à la suite d’une rafle de l’UPAC.


Me Maxime Roy a confirmé l’intention de sa cliente qui brillait par son absence au palais de justice de Québec, mercredi matin, lors de sa comparution officielle.


Le plaidoyer de non-culpabilité sera enregistré ultérieurement. La défense estime que l’accusée doit être acquittée des présumées infractions qui pèsent contre elle, a mentionné l’avocat au juge Carol St-Cyr.


L’ex-politicienne et animatrice au FM93 a été arrêtée le 17 mars par l’Unité permanente anticorruption (UPAC). Elle est accusée de complot, fraude envers le gouvernement, corruption et abus de confiance.


Ses six co-accusés étaient tous absents ce matin au stade de la comparution. Il s’agit de l’ex-ministre libéral Marc-Yvan Côté (représenté par le réputé avocat Jacques Larochelle), l’ancien chef de cabinet de Mme Normandeau Bruno Lortie, l’ex-maire de Gaspé François Roussy, deux anciens membres de la firme Roche - France Michaud et Mario Martel (qui a embauché le criminaliste Jean-Claude Hébert) – ainsi qu’un proche du PQ, Ernest Murray.


Les sept accusés auraient «contourné les lois afin d’obtenir des avantages indus, tels que, pour les uns, des cadeaux ou du financement politique, et pour les autres, l’obtention de subventions gouvernementales ou l’octroi de contrats publics», avait indiqué l’Unité permanente anticorruption.


Un procès commun pour les 7 accusés ?


La Couronne espère que les sept accusés seront jugés lors d’un seul et même procès. «Le but, c’est d’éviter de tenir sept enquêtes préliminaires et sept procès avec les délais inhérents que ça occasionne», a fait savoir le porte-parole du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Me René Verret.


«Il faut penser également aux témoins qui auront à se déplacer alors en faisant un seul procès, on évite donc à ces gens-là d’avoir à se déplacer un nombre de fois incalculable. Dans un cas comme ça, lorsque les gens sont accusés conjointement, un accusé a toujours le droit de présenter une requête pour être jugé séparément mais pour le moment, on n’en est pas là », a-t-il ajouté.


La cause reportée au 5 juillet


La Couronne a divulgué la preuve aux avocats ce matin. La cause a été reportée au 5 juillet. Les accusés auront à nouveau le loisir d’être représentés par leurs avocats respectifs en juillet.


«Normalement, à ce moment-là, les avocats devraient opter pour un mode de procès pour leurs clients. Soit ils opteront pour un procès devant juge seul ou un procès devant juge et jury. C’est la procédure habituelle», a ajouté Me Verret.


Aucun avocat de la défense n’a parlé aux nombreux journalistes qui s’étaient déplacés au palais de justice mercredi.




 




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