Le vendredi 17 septembre 2010
Bonjour M. Frappier,
vous trouverez ci-joint deux extraits récents provenant d'une organisation dont je suis membre, "Republic" en Grande-Bretagne (voir [www.republic.org.uk->www.republic.org.uk]). Je crois que ça peut aider.

Je pense toujours que le talon d'Achille de nos ennemis, les négationistes-fédéralistes-bilinguiseurs-assimilateurs et caetera est le serment d'allégeance monarchiste actuel. Une fraude intellectuelle qui fait la risée de toutes les Nations démocratiques qui se respectent.
Abjurer le serment monarchiste est quelque chose que tous nos députés du Parti Québécois et du Bloc Québécois peuvent faire immédiatement lors d'un événement public, demain par exemple, et en même temps le remplacer par un véritable serment démocratique et républicain, en faveur de la Nation québécoise. Le fruit est mûr. Il est mûr aussi en Grande-Bretagne comme en témoignent les deux documents ci-joints, disponibles malheureusement en anglais seulement mais vu leur provenance, vous en conviendrez, c'est excusable. Peut-être que Robin Philpot serait très heureux de les traduire en français et les rendre disponibles à tous.
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Si les députés du Quebec Liberal Party ne suivent pas cette démarche d'abjuration et de remplacement par un serment démocratique ou pire, s'ils empêchent nos députés indépendantistes de siéger à l'Assemblée Nationale et à la "House of Common" d'Ottawa, ils se couvriront de ridicule dans le monde entier.
Peu importe de quelle façon on essaie de prévoir les conséquences de ce geste, le résultat sera le même: nous serons gagnants. Enfin un nouveau pays à nous, le Québec, et cela très rapidement et pacifiquement.
Remarquez que même certains militaires oeuvrant au sein de l'armée britannique ("Members of the Royal Navy") ne sont pas tenus de jurer allégeance à la famille royale britannique. Donc, ici même au Québec, toute intervention de la part de l'armée "Canadian" pour nuire ou empêcher notre démarche démocratique ne pourrait pas être perçue par la Royal Navy autrement que comme une atteinte au droit des peuples à l'autodétermination ! ! ! On pourrait même parler de "crime contre l'Humanité", n'ayons pas peur des mots, PET Trudeau les a déjà employés contre nous. Oui le fruit est mûr.
Tous les citoyens se disent publiquement en faveur de la démocratie, peu importe leurs accointances politiques : acculés au pied du mur par un nouveau serment d'allégeance vraiment démocratique, pour garder leur honneur sauf, même nos pires ennemis n'auront d'autre choix que de se ranger derrière ce mouvement d'affirmation démocratique, inspiré largement des principes républicains. La vertu, ressort de la République (pour employer le terme utilisé par Montesquieu). Toujours selon Montesquieu, le ressort (ou "moteur") de la monarchie est "l'honneur". Faisons du Judo en utilisant leur honneur contre eux !...
Le Parti Québécois et le Bloc Québécois doivent prendre cette initiative et le grand spectacle de demain contre la loi 103, une loi qui alimente encore plus un honteux apartheid linguistique, serait une très belle occasion de le faire.
M'aiderez-vous à véhiculer cette idée dans les pages de Vigile ?
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Normand Cossette
ingénieur et agronome
propriétaire d'Irrigation NORCO inc.
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Des députés péquistes raillent le serment à la reine
Martin Ouellet

Presse Canadienne Le jeudi 24 avril 2003
Danielle Doyer, une députée péquiste célèbre lors du cérémonie de prestation, jeudi, au Salon rouge de l'Assemblée nationale. (PC/Jacques Boissinot)
QUEBEC (PC) - Plusieurs députés péquistes ont raillé le traditionnel serment d'allégeance à la reine Elisabeth II, lors de leur cérémonie de prestation, jeudi, au Salon rouge de l'Assemblée nationale.
La constitution de 1867 et la Loi sur l'Assemblée nationale prévoient la prestation de deux serments. Le premier se dit comme suit: "Moi, (le nom du député), déclare solennellement que je serai fidèle et porterai vraie allégeance à Sa majesté la reine Elisabeth II." Le second: "Je, (le nom du député), déclare sous serment que je serai loyal envers le peuple du Québec, que j'exercerai mes fonctions de député avec honnêteté et justice dans le respect de la constitution du Québec."
Après avoir prêté serment à la reine, le député de Lac-St-Jean, Stéphan Tremblay, a ajouté qu'il jurait aussi allégeance "au roi de France", suscitant des éclats de rire dans la salle.
Jean-Claude St-André, de la circonscription de l'Assomption, a pour sa part murmuré son allégeance à la reine avant d'enchaîner d'une voix forte, à pleins poumons, le second texte, "le vrai serment", a-t-il dit.
Les députées de Matapédia, Danielle Doyer, et de Pointe-aux-Trembles, Nicole Léger, ont fait la même chose, mais en chuchotant littéralement, de façon à rendre presque inaudible leur serment d'allégeance à la souveraine.
"Je vais tenter de murmurer aussi", a dit Denise Beaudoin, de la circonscription de Mirabel, avant de prêter serment.
Le député de la circonscription montréalaise de Ste-Marie-St-Jacques, André Boulerice, a lu fidèlement sa prestation de serment, avant de lancer à la toute fin: "Vive la république!"
Le ministre sortant des Affaires intergouvernementales et de la Réforme des institutions démocratiques, Jean-Pierre Charbonneau, n'a pas été en reste en déclarant sur un ton narquois à la suite de son texte que la reine Elisabeth II est aussi "reine d'Angleterre, du Royaume-Uni et du Canada".
Même le chef péquiste, Bernard Landry, a été incapable de s'en tenir au texte, affirmant: "Je jure que je serai fidèle et porterai vraie allégeance à Sa majesté la reine Elisabeth II, tant que durera le présent ordre constitutionnel et en espérant que la démocratie le changera un jour."
Le Secrétaire général de l'Assemblée nationale, François Côté, qui est responsable des assermentations, ne se formalise pas de tels écarts. "Ce genre de choses arrive. Ce qui est essentiel, c'est que les deux serments soient prononcés. Je les ai entendus, alors je suis satisfait. Si cela n'avait pas été le cas, je les aurais fait recommencer", a-t-il précisé.
Au total, 43 députés élus le 14 avril ont été assermentés, sauf Noëlla Champagne et Daniel Turp.
Mme Champagne, qui croyait bien avoir remporté la victoire dans Champlain, devra se soumettre à un nouveau test de l'électorat, le 20 mai, puisque le dépouillement judiciaire la place à égalité avec son adversaire libéral.
Quant à M. Turp, il aurait demandé une prestation de serment privée, pour des raisons familiales.
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