A vendre... Langue française !

Ce 19 Octobre 2010 vient d’entrer dans l’histoire du Québec pour longtemps. Nous, francophones d’Amérique du Nord, venons d’être trahis gravement par un Premier Ministre que nous avons élu pour défendre nos droits fondamentaux et veiller au développement du Québec.

Tribune libre

Ce 19 Octobre 2010 vient d’entrer dans l’histoire du Québec pour longtemps. Nous, francophones d’Amérique du Nord, venons d’être trahis gravement par un Premier Ministre que nous avons élu pour défendre nos droits fondamentaux et veiller au développement du Québec.
Depuis 2003, le Québec s’est bien développé : on y a tout trouvé à vendre les postes de juges, les places de garderies, les contrats de construction et qui peut savoir ce qu’on se sait pas encore ? Aujourd’hui, Jean Charest, pour museler l’opposition, vient de faire voter sous le bâillon la loi 115 qui met la langue française à vendre aux enchères publiques.
C’est un affront, pire encore, une véritable insulte à bien des niveaux pour tous les francophones d’Amérique du Nord et pour toutes les familles pauvres ou modestes qui n’auront pas les moyens d’envoyer pendant 3 ans leurs enfants à l’école anglaise privée. Certes, la majorité ne souhaitait pas ce cheminement pour leur progéniture, mais ce coup de poignard dans l’égalité des chances et dans la solidarité entre les classes sociales est à mon sens l’apothéose des bassesses que ce Gouvernement pouvait faire au peuple québécois.
Souvenez-vous des premières années de ce gouvernement où l’utilisation du bâillon a été plus qu’abusive. Pour tenter de masquer sa profonde nature, ce gouvernement a tenté de se montrer plus à l’écoute en commandant commission par-dessus commission, mais ne tenant compte que des conclusions qui servaient ses pourvoyeurs et reléguant les autres dossiers aux oubliettes. Le vrai visage du Parti Libéral refait surface, plus hypocrite et sourd aux doléances de son peuple que jamais.
Tel Néron à Rome, le PM nous impose, une fois de plus, sa propre volonté pour répondre aux lobbys puissants anglophones qui composent et financent son parti sans se soucier un seul instant de ce qu’en pense la majorité francophone dont il n’a que faire. Le français perd déjà chaque jour du terrain principalement à Montréal et à Laval et bientôt, grâce à cette loi, partout au Québec.
Déjà désavouée par la cour suprême du Canada (qui a honteusement annulée la loi 103 au prétexte d’une Charte des droits et libertés que le Québec n’a JAMAIS approuvée en y apposant sa signature et qui nous a, à l’époque, été imposée par la majorité anglophone des autres provinces du Canada), la langue française est aujourd’hui bafouée, chez nous, par notre Gouvernement. Celui-ci n’a plus aucune légitimité pour gouverner tant il est désapprouvé par la population et il continue de nous imposer sa quasi-dictature implacable.
Le Lieutenant Gouverneur, qui est au Québec le Chef de l’État et qui détient le pouvoir exceptionnel de dissoudre le Parlement pour provoquer une nouvelle élection, demeure silencieux et préfère batifoler à Rome, plutôt que d’écouter le peuple qui rage et qui crie qu’il veut du changement. Cet immobilisme éternel prouve une fois de plus l’inutilité de sa fonction et des dépenses associées.
Mes amis, nous avons créé le Mouvement Québec Renouveau pour tenter de mettre un terme à toutes ces malversations, à toutes ces trahisons, à toutes ces infidélités envers le peuple qu’on nous fait subir. Cette déloyauté constante provoque en moi honte et colère, mais renforce considérablement ma volonté de me battre pour remporter la victoire et jeter ce Gouvernement à la porte.
Puisque tout semble monnayable au Québec, le Gouvernement doit être remplacé de toute urgence. Va-t-on demain vendre le pont de Québec ou le pont Jacques-Cartier à celui qui financera le mieux le parti libéral ? J’ai le sentiment que le chemin est tracé pour de telles ignominies.
Allons-nous nous laisser faire sans réagir ? Allons-nous demeurer passifs devant cette infamie monstrueuse ?
Il est grand temps que, devant tout ce qui se passe dans les affaires gouvernementales, nous nous levions et nous nous unissions pour offrir aux québécois une autre alternative de Gouvernance.
J’appelle toutes celles et tous ceux qui, comme moi, se sentent trahis et vendus et ne croient plus en la politique, mais qui pensent que le peuple a le devoir de reprendre ses droits souverains, à consulter notre site Internet ( http://www.quebecrenouveau.qc.ca ) et à prendre connaissance des mesures que nous préconisons pour redresser l’État du Québec et lui redonner ses lettres de noblesse.
J’appelle tous les québécois à rejoindre notre mouvement pour que, tous ensemble, nous puissions peser sur l’avenir de nos enfants et faire renaître l’espoir d’une gouvernance honnête dans les affaires de notre nation.
J’appelle toutes celles et tous ceux qui pensent que la patrie est en danger à très court terme et que seul le peuple, dans une nouvelle révolution tranquille, peut remettre de l’ordre dans ce gâchis monstrueux à venir militer à nos côtés pour que demain le Québec soit libre et en santé.
Patrick Herbelin – 19 Octobre 2010
Mouvement Québec Renouveau

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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 octobre 2010

    A vendre en échange de généreuses contribution des écoles passerelles as la caisse électorale de Jean Charest .
    Le rapport de Lord Charest qui stipulait que les 5 conditions minimum demander par Bourassa sur Meech était beaucoup trop demander complétait le tome 2 du rapport Durham .

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2010

    En effet l'heure est grave. Vous avez raison quand vous dites qu'il faut: "jeter ce Gouvernement à la porte".
    J'ai remarqué à la manifestation du 18 octobre devant le bureau de M. John James Charest,que les discours commencaient enfin à se radicaliser. Le paradigme change. Notre vocabulaire appelle enfin les choses comme elles le sont. Fini le temps d'être politiquement correct. Maintenant, il faut passer aux actes. Il faut radicaliser nos moyens d'actions pour forcer de nouvelles élections.