Une lutte de longue haleine qui commence à porter fruit

À qui profite le crime?

Tribune libre

En lisant l'article du Financial Times sur le naufrage du bateau américano-européen en parrallèle avec L’Europe veut briser l’oligopole des agences de notation, je bute, dans ce dernier, sur un nom: Fimalac, française qui contrôle la firme de notation Fitch. Petite recherche sur elle et, grâce à Wikipedia, j'apprends que le propriétaire de Fimalac est Marc Ladreit de Lacharrière. D'ailleurs, Fimalac est l'acronyme de Financière Marc Ladreit de Lacharrière.
Ô surprise! J'y apprends aussi que depuis 1982, ce monsieur est un membre du très sélect Groupe Bilderberg et qu'il en a même été le président de la section française.
Ce groupe, entièrement dédié à la mondialisation, compte aussi parmi ses membres David Rockefeller, le patriarche d’une longue lignée de financiers qui est également le président de la Commission Trilatérale, une organisation similaire intégrant des participants asiatiques, commission où la famille Desmarais a ses entrées, tout comme pour le Groupe Bilderberg. Puis aussi Peter D. Sutherland, ancien commissaire européen irlandais à la concurrence, puis directeur général de l’Organisation mondiale du Commerce, ancien directeur de BP et l'actuel président de Goldman Sachs International. Oups! Golman Sachs. tient, tient donc.
Et ça n'est pas tout, on y trouve aussi Henry A. Kissinger, ancien conseiller de sécurité nationale des Etats-Unis et secrétaire d’Etat, personnalité centrale du complexe militaro-industriel US, actuel président de la société de conseil Kissinger Associates. Aussi, Frank McKenna, ancien membre de la Commission de surveillance des services de renseignement canadiens, ambassadeur du Canada à Washington (2005-06), vice-président de la Banque Toronto-Dominion qui y est considéré comme faisant parti du noyau dur.
Comme vous voyez, tous des gens à qui on peut faire confiance, une espèce de superclasse « globocrate » quoi, pour citer Robert Bibeau.
Lors d'une réunion du G8, autre instrument de globalisation, en 2009, le président russe Dmitri Medvedev a exhibé un prototype de pièce d'une monnaie internationale, pour ne pas dire mondiale, qu'il prétend éventuellement devoir remplacer les monnaies actuelles, donc et le dollar américain et l'euro bien entendu. La mondialisation a ses exigences. (C:DocumentsandSettingsAndréLemayMesdocumentsMesimagesDmitri Medvedev et la monnaie mondiale.jpg)
Cette même mondialisation prônée, pire décidée, par tous ces Bilderberg, Commission Trilatérale et autre Banque Mondiale, FMI, G8, G20 et OMC, qui visent à encore mieux socialiser les pertes et privatiser les profits dans leur, somme toute, peu nombreuses mains.
Voilà donc une explication à ces crises présentes qui, combinées aux guerres actuelles, elles aussi soutenues par ces mêmes gens, finiront, à moins que l'on s'y attaque résolument, à soumettre les peuples du monde entier aux oligarques qui travaillent ce dossier depuis plus de cent années maintenant.
Je ne voudrais pas être alarmiste mais... ça commence vraiment à urger.


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2 commentaires

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    7 juillet 2011

    En complément d'information. Super class et David Rockefeller:
    http://www.vigile.net/Les-pions-Sarkosy-et-Charest
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2011

    [1] Bon et alors? Je répète depuis des lunes, comme des milliers d'autres, que nous ne vivons pas dans une véritable démocratie mais dans une oligarchie, voire une plutocratie (le pouvoir des riches et de l'argent).
    [2] Solution? Constituante citoyenne et constitution citoyenne pour donner le pouvoir effectif aux peuples sur leurs destins et les décisions quotidiennes qui les concernent et qui leur échappent complètement.
    [3] L'ennemi? La "démocratie" de représentation actuelle aux mains des oligarques avec l'aide de leurs complices, les politiciens professionnels, quelque soit leur idéologie. On l'a vu avec le socialiste François Mitterand et le travailliste Tony Blair. Et que pensez du socialiste DSK?
    [4] Je n'ai jamais vu dans ma vie des privilégiés renoncer à leurs privilèges. Cela est vrai pour les hommes envers les femmes, cela est vrai pour les banquiers en ce qui concerne la création monétaire et cela est vrai pour les politiciens professionnels qui sont en situation de monopole sur le marché politique.
    [5] Chez nous, ce combat pour la souveraineté effective du peuple coexiste avec le combat pour la souveraineté de l'État.
    [6] Même en supposant qu'un jour, nous gagnons le combat pour la souveraineté de l'État, il faudra toujours se poser la question : qui contrôle l'État et au profit de qui? Est-ce que les partis politiques traditionnels et les politiciens professionnels peuvent vraiment et quotidiennement défendre le bien commun? J'en doute.
    [7] Changer de personnages politiques, c'est changer 4 trente sous pour une piastre. Ce ne sont pas les personnes qui importent. Ce sont les structures.
    [8] Et les structures de notre "démocratie" elles sont pourries et peut-être, souhaitons-le, malade en phase terminale.
    Pierre Cloutier