Il est 7h28 et je termine tout juste la lecture de l'article de Lisa-Marie Gervais intitulé : Débat sur la laïcité: Dalila Awada poursuit Louise Mailloux qui m'a été envoyé, comme tous les jours à mon adresse courriel , ce matin à 5h19.
Comme je m'y attendais, les commentaires des lecteurs étaient très majoritairement défavorable à la cause que prétend vouloir faire valoir Mme Awada.
Puis, un dernier commentaire posté à 7h23 de la part du Devoir : "Fin des commentaires Merci." Plus possible de donner mon opinion.
Au total, 11 commentaires dont 1 seul est disons, neutre. Les dix autres se questionnent qui sur les motifs réels de la poursuite, qui sur la véritable identité de ceux cachés derrière elle et qui seraient donc les véritables protagonistes.
Et puis, vlan, kin toé mon bon lecteur! Tu est libre de penser, mais pour ce qui estde parler, tu repasseras...Hum !
Et dire que cette poursuite a pour fond la liberté d'expression. Tabarnak ! Quand donc comprendrons-nous et nous libérerons-nous des ficelles que tirent ces marionnettistes ne servant qu'à nous manipuler.
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6 commentaires
Archives de Vigile Répondre
10 mai 2014M. Michel Gagnon,
Après la tenue des élections en septembre 2012, environ une semaine plus tard, je me suis déplacé pour livrer une lettre au Devoir pour publication, dans laquelle je dénonçais Françoise David et Québec solidaire d'avoir divisé le vote souverainiste québécois dans une bonne douzaine de comtés, ce qui a empêché le parti Québécois
d'obtenir la majorité de sièges suffisants pour y former un gouvernement majoritaire.
Cette lettre n'a jamais été publiée, tout comme d'ailleurs à la Presse. Toute critique de l'attitude de Québec solidaire contenue dans le texte d'environ trois pages, n'indiquait en rien un empêchement à sa publication, bien au contraire.
Mais voilà. la liberté d'expression n'appartient bien souvent qu'à ceux qui sont dans le giron de l'information qui ne cessent de nous alimenter de ce qu'ils veulent
bien nous alimenter au niveau de l'information et à travers leurs éditoriaux ou commentaires, ils ont le loisir de refuser toute critique venant de l'extérieur de leur journal et bien souvent ils vous en refuseront l'accès au motif que leur journal n'est pas un journal de débat mais bien un journal qui informe ou encore
que leur journal est limité à un certain nombre de pages ou de longueur de texte
ou le langage utilisé.
MAIS EUX PEUVENT S'EXPRIMER COMME ILS LE VEULENT ET QUAND ILS LE VEULENT ET SUR N'IMPORTE QUEL SUJET D'ACTUALITÉ ET CE, A TOUS LES JOURS EN SACHANT TRÈS BIEN QUE SOUVENT ILS SONT LUS, MAIS EUX VOUS REFUSENT LE MÊME DROIT DE VOUS EXPRIMER, SOIT PAR DES COMMENTAIRES OU AUTRES, POUR LES RAISONS EXPLIQUÉES CI-HAUT.
Et il y en a sûrement d'autres. C'est cela la véritable censure. Sauf bien sûr pour les notables et pour l'élite qui eux, ne sont pas exposés aux mêmes critères que les gens ordinaires fussent-ils être des lecteurs assidus ou non.
Réjean Roy
Gagnon Michel Répondre
8 mai 2014Comme d'autres commentateurs ici, j'ai aussi goûté à la médecine du Devoir.
Plusieurs de mes commentaires étaient refusés, puis étaient publiés après-coup
après m'en être plaint au «modérateur», ce qui constituait une preuve qu'il n'y avait pas de raison valable au refus précédent. Puis vint un temps où le même genre de commentaires n'étaient plus publiés, malgré mes plaintes au «modérateur», surtout si ces commentaires contenaient une critique (sans être irrespectueuse) du journaliste du Devoir.
De guerre lasse, j'ai donc fait parvenir une plainte au Directeur du Devoir, M. Descoteaux. La réponse ne s'est pas faite attendre: depuis ce temps, je n'ai plus aucune possibilité de faire quelque commentaire que ce soit sur le site du Devoir.
En bon québécois: je suis «barré». Peut-on appeler cela de la censure digne de l'époque de la «Grande Noirceur»?
J'ai donc, suite à cela, fait parvenir une lettre plus incisive au directeur Descoteaux, mentionnant qu'il était en train de présider la déchéance de ce qui fut jadis un grand journal.
À ma grande «surprise», je n'ai pas eu de réponse.
Stéphane Sauvé Répondre
8 mai 2014«Sans doute que Le Devoir a jugé que de permettre la publication de l’avalanche de commentaires qui s’annonçait en ferait une cible de choix pour le djihad juridique.» Gaston Carmichael
De fait, il est pour plusieurs d’entre nous de plus en plus évident que le Devoir a choisi son camp.
Vous n’avez qu’à faire une analyse du Conseil d’administration du Devoir pour remarquer la présence des "pions" de l'establishment.
Le multiculturalisme, l’immigration diluante, l’alternance Austérité-Endettement, etc., bref, le Devoir se fait porteur de la vision atlantiste. Que ce soit la signature éditoriale, la position des textes dans les pages du Devoir, ou bien entendu la censure des commentaires, on voit bien que le Devoir n’est plus indépendant et libre de "penser"...
Gélinas Claude Répondre
8 mai 2014Je confirme que dès 7H23 il était impossible d'écrire un commentaire sur cette nouvelle parue dans Le Devoir. J'ai tenté sans succès d'en connaître la raison.
Je note également que pour certains articles de Francine Pelletier, le Devoir met fin abruptement aux commentaires de ses lecteurs. Serait-ce là une nouvelle forme de censure ?
Il m'est également arrivé que le modérateur du Devoir rejète certains de mes commentaires pourtant peu inoffensifs et respectueux sans motiver cette décision. Mon courriel réclamant des explications est demeuré sans réponse.
Par contre, je constate que sur le Huffington Post et le Journal de Montréal, certains commentaires peu respectueux provenant de personnes se cachant derrière l'anonymat et qui ne contribuent pas à élever le débat auraient avantages à être censurés.
Archives de Vigile Répondre
6 mai 2014J'ai eu moi-même, dernièrement, à goûter à la médecine filtrante du Devoir qui, derrière son code de publication assez abscons, refuse de publier maintes lettres. Le Journal de Montréal, bien que sans doute moins branché, semble plus ouvert à publier, sans censure, des lettres de lecteurs. Triste réalité.
Michel St-Laurent
Îles-de-la-Madeleine
Archives de Vigile Répondre
6 mai 2014Sans doute que Le Devoir a jugé que de permettre la publication de l'avalanche de commentaires qui s'annonçait en ferait une cible de choix pour le djihad juridique.
Parce que nos juges, dans leur sagesse, ont décrété que le média qui permet la publication d'un commentaire s'en rend intégralement responsable. Le Devoir est donc censé identifier et bloquer tout commentaire qu'un avocat habile pourrait associer à de la diffamation.
Pour une binerie comme Le Devoir, la menace est sérieuse.