Sondages rassurants pour le PQ : amenez-en !

À mi-campagne le Bloc aussi était donné gagnant en avril 2011 !

Faute de VRAIE Coalition la FAUSSE pourra se transformer in extremis en vague...

Tribune libre

Les sondages CROP se suivent et se ressemblent, ils affichent une soporifique victoire du PQ tout en pistonnant l'inexorable montée en puissance de la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault.
Sondage CROP: la CAQ dans le rétroviseur du PQ et du PLQ

« Le vice-président de CROP, Youri Rivest, parle d'un «momentum» en faveur du caquiste » nous dit la PRAT'da

Le message est on ne peut plus clair, le PQ est récompensé, mais sa majorité sera battue au final, quand ça compte.
Or, privé du vote souverainiste, la FAUSSE Coalition ne pourrait pas ni monter encore dans les intentions de vote, ni battre la VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
Mais à défaut de VRAIE Coalition - pour faire d'évidence la différence avec la FAUSSE - quel choix ont les Québécois,es, et les souverainistes avides de COALITION NATIONALE ? Aucun.
Pour priver la FAUSSE Coalition du vote souverainiste, encore faut-il que les souverainistes puissent faire la différence entre un vote pour un François Legault et un vote pour le PQ. Si le PQ, prévoit former un gouvernement provincial comme les autres qui tolère la NÉGATION de la souveraineté démocratique du peuple, comme Legault l'engage, quelle est la différence ?
L'évitement référendaire du BlocPQ
Le PQ fait la même erreur que le Bloc québécois et mène une campagne électorale caractérisée par l'évitement référendaire, comme si le destin démocratique de la nation n'était pas en jeu, comme s'il n'était question que de gouvernance provinciale dans un État à la « démocratie exemplaire » comme l'a déjà décrit Gilles Duceppe, alors que cet État s'impose SANS avoir obtenu le CLAIR OUI référendaire des Québécois,es.
Quelle était la différence entre le Bloc et le NPD puisqu'il n'était pas question pour le Bloc, de confronter les néo-DÉMOCRATES au déni DÉMOCRATIQUE de l'État illégitime du Canada qualifié par Gilles Duceppe de « démocratie exemplaire » ? Nulle ! Ce qui a justifié les souverainistes de voter pour les néo-démocrates. Les mots d'ordres désespérés des ténors souverainistes en bout de course n'ont pas été suivis.
À mi-campagne québécoise, 2 ans plus tard, nous en sommes au même point. On récompense par des sondages rassurants la stratégie de l'évitement du BlocPQ qui encourage la division du vote souverainiste entre le PQ, QS, l'ON et... la CAQ, pour mieux ensuite l'écraser en fin de course, quand il est trop tard pour rectifier le tir. Comme on l'a fait en 1995 avec la manifestation de l'Amour infini la veille du vote.
Ce qui permet à François Legault face à Bernard Landry, sans voix, de demander qu'on respecte son « cheminement ». François Legault peut, ainsi tout simplement sans autre entrave, « cheminer » vers la justification de la dictature canadianisatrice puisqu'on peut sans blâme, « cheminer » en TOLÉRANT la NÉGATION de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE.
À force de banaliser l'inacceptable NÉGATION de l'autorité démocratique du peuple, faute de la nommer, de la dénoncer, on se trouve à gommer toute différence entre le fait d'accepter comme une fatalité l'ordre étatique ILLÉGITIME actuel et le fait de REFUSER clairement cette NÉGATION du principe premier de la DÉMOCRATIE.
Dans un tel contexte où n'est pas dénoncée l'atteinte aux pouvoirs et aux droits DÉMOCRATIQUES de ce peuple, quel est le problème pour un souverainiste, de voter pour François Legault, d'autant quand ce souverainiste est de droite ?
La stratégie des mercenaires grassement payés de la minorité activiste canadianisatrice est simple, on récompense l'unilatéralisme et l'unitarisme du PQ, pour mieux DIVISER nos forces démocratiques ; on récompense la stratégie de l'évitement pendant la campagne électorale - quand ça ne compte pas - pour mieux punir le PQ et toutes les forces démocratiques de ce peuple, le jour du vote - quand ça compte - non sans fabriquer un faux-semblant d'impartialité non-partisane, ce, autant dans par sondages manipulés, que grâce à l'impasse faite sur QS et l'ON dans les débats des chef,fes, ce qui empêche la constitution d'une VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
Qui a besoin de l'UNION des forces démocratiques citoyennes et politiques de ce peuple dans un tel contexte ? Certainement pas la minorité canadianisatrice.
En récompensant l'électoralisme partisan consubstantiel du RÉGIME d'exception démocratiquement ILLÉGITIME du Québec/Canada actuel, la minorité canadianisatrice s'assure ainsi et quoi qu'il arrive - même si le PQ prend le pouvoir - que ce peuple ne pourra pas disposer de la force nécessaire pour qu'un parti politique mette le peuple au pouvoir, au sommet de l'État ; elle met en place tout ce qu'il faut pour que le PQ ne puisse pas réagir à temps si une vague permet de le battre en fin de campagne ; elle empêche que le PQ obtienne un mandat électoral clair, seul capable de mettre fin au RÉGIME puisqu'on l'aura récompensé d'avoir pu battre le seul gouvernement de fin de Régime de Jean Charest... en permettant l'élection d'un gouvernement cul-de-jatte minoritaire.
Jean Charest se sera sacrifié pour que survive le Régime, en attirant toute l'attention sur lui, comme on l'a fait avec Moubarak en Égypte, pour mieux permettre à l'armée de conserver le pouvoir et assurer la survie du RÉGIME dès lors qu'on fait disparaître Moubarak.
Qui a besoin de l'UNION des forces démocratiques de ce peuple ?
Le PEUPLE assurément.
En le privant de la FORCE d'une telle UNION, ce sera lui le perdant. Et on aime ça comme ça, pour qu'il continue de croire fatal son soi-disant destin d'éternel perdant.
Rien pour motiver 15% des Québécois,es souverainistes qui ne se déplace plus pour voter.
À qui la faute ? À la minorité activiste canadianisatrice qui entend bien défendre ses privilèges et la dictature canadianisatrice qu'elle impose ? Bien sûr que non ! La faute, c'est de refuser de se donner les moyens de la battre cette minorité, pour mettre au pouvoir la majorité, c'est de subordonner l'effectivité de la souveraineté du peuple démocratique à un avènement à venir, qui ne vient pas. C'est de tolérer que soit foulée aux pieds la SOUVERAINETÉ démocratique du peuple, alors que la souveraineté de l'État ne vient pas, qu'on ait ou pas l'excuse de la préparer.
Aucune différence en fait entre cette subordination et celle mise de l'avant par les autruches. Ce qui donne de manière indue un avantage considérable à la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault... appuyée par les libéraux... FAUTE de tolérer qu'on puisse invoquer sans blâme son « cheminement » en faveur de la NÉGATION de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE des Québécois,es.
Dans 2 ans, au mieux sous un gouvernement minoritaire du PQ embourbé dans la gestion provinciale du Québec, au pire sous un gouvernement minoritaire de la grande noirceur des autruches, il sera trop tard pour se plaindre de n'avoir pas su MAINTENANT faire l'UNION des forces démocratiques politiques et citoyennes de ce peuple, trop tard pour se plaindre de l'anglicisation du Québec, de la division du vote, de la stagnation et du virage à droite du Québec, le contraire de sa distinction américaine, trop tard pour se plaindre de notre IMPUISSANCE, de notre DÉCOURAGEMENT militant.


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12 commentaires

  • Luc Archambault Répondre

    18 août 2012

    @ Michel Bélisle alias Didier
    NOUS ne vivons pas dans une « démocratie ».
    Voilà le problème que NOUS pouvons corriger du seul fait d'élire une députation qui s'ENGAGE à mettre Le PEUPLE au pouvoir au sommet de l'État du peuple. C'est possible dès lors qu'une députation candidate s'ENGAGE à appeler ce peuple à INVALIDER sur SON sol et sous-sol national du Québec TOUT État qui n'a pas obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es et dès lors que dès après que dans un référendum à double question ou à deux tours, Le PEUPLE ait pu fonder un État valide qui REMPLACE la dictature canadianisatrice actuelle, à savoir, la RÉPUBLIQUE démocratique du peuple souverain du Québec, ce, du seul fait de VALIDER la Constitution primordiale de cette république adoptée par la députation en exercice du peuple souverain du Québec.
    NOUS pouvons le faire.

  • Luc Archambault Répondre

    18 août 2012

    @ Marcel Haché,
    Demander des excuses au maire activiste prosélyte me semble parfaitement suffisant. Quand on demande des excuses, c'est qu'on prend pour acquis qu'il y a faute, dérive, erreur. Ça dit tout.
    Le problème, c'est le fait de refuser de redonner à l'Église catholique le Crucifix de l'ANQ qui lui appartient. Il n'appartient pas à l'État de le mettre en évidence en ses lieux.
    Ne pas retirer le crucifix de l'Assemblée nationale est une honte. Le prétexte patrimonial ne tient pas la route. Si l'amalgame État/Religion est patrimonial, et que pour cela on ne peut y toucher, c'est dire que la laïcité ne peut s'imposer, c'est dire que rien ne peut changer. Autant abolir le droit de vote des femmes, puisque ça aussi ça fait partie de notre patrimoine.
    Le patrimoine a bon dos ici, d'autant qu'il est question d'un patrimoine tout ce qu'il y a de plus récent. Duplessis l'a installé-là qu'en octobre 1936 comme le rappelle Gaston Deschênes au titre fort instructif suivant : « Duplessis, le crucifix et le garagiste de Rouyn »
    On y apprend qu'il est clair qu'il est question là de lier État et foi chrétienne, TOUT le CONTRAIRE de la laïcité de l'État.

    « Le Nouvelliste se démarque en plaçant la nouvelle en première page dans un encadré : « Pour la première fois dans l’histoire politique du Québec, le Christ présidera aux délibérations de l’Assemblée législative ». »
    Notre patrimoine c'est ça. Le crucifix de l'ANQ, n'est pas qu'un crucifix, qu'un objet, qu'un objet de patrimoine.
    Ce crucifix, placé là, au-dessus de la présidence de l'ANQ, est placé là pour SIGNIFIER quelque chose. Pour SIGNIFIER que l'État se mêle de mettre au-dessus de tout, y compris de l'État, le Christ, la religion qui l'invente et le place au-dessus de toute chose. Cette signification est contraire à la neutralité de l'État, puisqu'il n'est pas question d'admettre que « le Christ présidera aux délibérations de l’Assemblée législative. »
    Et les cathos qui invoquent le patrimoine pour que rien ne change de ce côté, s'en foutent du patrimoine, même du patrimoine religieux, puisqu'ils vouent leurs propres églises à la destruction ou à la profanation ( rendre ce qui est sacré profane ) sous condos, ce qu'ils veulent c'est perpétuer leur ascendant dans l'État, pour espérer en imposer à l'État. Et, ça marche... Le plus incroyable c'est que l'État s'agenouille, comme une grenouille de bénitier, contre toute logique et congruence démocratique laïque.
    Le jour où ce peuple aura eu l'occasion historique d'INVALIDER l'État illégitime actuel et après avoir fondé la République démocratique du peuple souverain du Québec, devra-t-on s'empêcher de sortir et remplacer les symboles de la monarchie, sous prétexte de patrimoine... NON PAS ! Il faudra que le décor change, pour bien montrer, signifier, que l'État du peuple souverain du Québec, n'est plus ce qu'il a été, subordonné à une LOI qui n'est pas celle du peuple.
    De là à bruler ces symboles il y a une marge que personne n'envisage. Ainsi, que le crucifix de l'ANQ qui appartient à l'Église catholique soit redonné à l'Église catholique démontrerait que le patrimoine est sauf, on le respecte, mais il n'a plus sa place dans l'État quand ce patrimoine est un crucifix.
    Coalition DÉMOCRATIQUE !
    Quant à la Coalition des forces démocratiques citoyennes et politiques de ce peuple, nous sommes d'accord, qu'il soit question d'intelligence ou de caractère, il est encore temps de la constituer dans la prochaine semaine, avant que ne se tienne le vote par anticipation qui commence dimanche en 8. Il n'en tient qu'à NOUS, comme vous dites...
    Renverser la dictature canadianisatrice
    Reste qu'il faut pour cela refuser de former un autre gouvernement collabo de plus. Il faut s'ENGAGER à mettre Le PEUPLE au pouvoir. Il sera au POUVOIR au SOMMET de l'État le jour où une députation majoritaire en siège et si possible en voix, lui donnera l'occasion historique référendaire de se prononcer sur l'État PRÉSENT, pour INVALIDER sur SON territoire national du Québec TOUT État qui n'a pas obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2012

    Monsieur Julien,
    Je sais bien que les pauvres ne sont pas tous de la Croix de St-Louis.
    Ce que je déplore, c'est que l'on vit dans une "démocratie" par les riches et pour les riches où les plus démunis sont sans voix.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2012

    Il suffit de consulter les archives de Vigile.net pour y lire que quelques grosses têtes du site ont fait subir un épineux chemin de croix à Pauline Marois tandis que ses adversaires politiques et les médias se régalaient à l’avance des chicanes à venir.
    Vraisemblablement et cela quoiqu’il arrive le 4 septembre prochain, Mme Marois pourra réaliser ce qu’elle a toujours cru possible depuis son retour à la chefferie du PQ, la détermination génère le succès.

    Si le Québec lui accorde un mandat majoritaire de gouverner le Québec, elle méritera une lune de miel de quelques années pour rebâtir le pays que le PLQ a vandalisé.
    Bonne chance, Mme Marois !

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2012

    Gilbert Lavoie, chroniqueur du Soleil spécule un peu prématurément la probalité de voir François Legault comme chef du comité du NON si référendum il y a, tout comme Claude Ryan en 1980 et Daniel Johnson en 1995.
    Je n’ai jamais vu quelqu’un se métamorphoser en son contraire aussi rapidement à part peut-être l’incroyable Hulk qui lors d’un accident de laboratoire a reçu une dose mortelle de radiations gamma.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2012

    Monsieur Didier, les pauvres n'ont pas le monopole de la vertu.

  • Marcel Haché Répondre

    18 août 2012

    Vous avez raison Luc Archambault. Mais la raison ne suffit pas toujours, vous le savez bien. Il y faut aussi du caractère. Ce n’est pas l’intelligence qui a manqué ou qui manquerait encore, c’est plutôt le caractère s’inclinant devant la nécessité qui a manqué. S’il avait été présent, le caractère aurait puisé une force considérable dans une coalition. Cela reste encore possible.
    Petit coup de griffe amical ici à celle que j’aime et pour qui je vais voter assurément.
    Si Pauline Marois s’adressait à Nous sérieusement--le seul peuple souverain ici, c’est Nous, tous ceux-là qui sont capables de dire Nous--si elle s’adressait à Nous seuls quelquefois, sé-rieu-se-ment, à Nous seuls, ce ne sont pas des « excuses » qu’elle aurait alors demandé à l’imbécile maire de Saguenay, elle aurait été capable de le dénoncer, ce qu’il méritait et mérite encore parce qu’il persiste, et l’aurait envoyé se promener là ou vous devinez qu’il mérite amplement de prolonger son séjour de p’tit boss…L’électorat péquiste aurait compris parce que c’est un électorat progressiste. Elle serait ainsi « allée au batte » pour sa candidate, qui le mérite plus que tout.
    Triste à dire : sur cet incident très révélateur, Pauline Marois s’est ainsi placée sur la même barricade que ses adversaires, qui n’en espéraient pas tant, eux qui pourtant déjà faisaient dans leurs culottes. On m’expliquera en souriant que « la madame » n’est pas parfaite. Je sais et j’attends. J’attends de voir si c’est vrai : que les braves qui s’avancent au matin sont souvent les lâches qui s’étaient défilés la veille. Pauline Marois se reprendra. L’occasion se présentera, je n’en doute pas. Je ne doute pas davantage que Mme Benhabib est une candidate prestigieuse, capable de donner de la hauteur à la campagne électorale du P.Q., et même, oui, oui, de l’altitude, sinon même de la grandeur à un mouvement indépendantiste qui en a bien besoin.
    Nous-Nous-sommes nombreux. Et nous aussi les indépendantistes. Et nous aussi. Faudrait cesser de raser les murs !

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2012

    C'est le maire de l'arrondissement de Rosemont-la petite Patrie qui m'a convaincu que Legeault ne connaît absolument pas ses dossiers et qu'il dit n'importe quoi comme de nombreux clichées crédito-adécocaquistes. Monsieur François William Croteau a démontré en entrevue que Legault disait n'importe quoi dans les dossiers de la santé et du métro de Montréal.J'ai très hâte de voir Legault en direct, se mettre le pied dans la bouche jusqu'aux genoux!

  • Luc Archambault Répondre

    17 août 2012

    @ Denis et Mario
    La tendance ne se maintiendra probablement pas. Pourquoi ?
    - de un, parce que les dés sont pipés. CROP a sciemment minimisé le vote en faveur de la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault, pour le faire apparaître croissant, même s'il stagne ou décroit, ce, pour tenter de rééditer la stratégie d'avril 2008, et créer une vague irrésistible contraire au souverainiste, au dernier moment, au moment où il est trop tard pour réagir de manière efficace ;
    - de 2, parce que les tirs vont se faire plus assassin sur le PQ ; parce que la perspective d'un gouvernement électoraliste provincialiste du PQ se faisant plus tangible, apparaîtra pour beaucoup un repoussoir ; parce que cette perspective justifiera les souverainistes de voter ON, voire QS, puisqu'il est soi-disant acquis que Jean Charest est battu.
    Ainsi, on ne pourra pas départager à l'avance qui formera ou pas le gouvernement, ainsi, l'attrait de voter du bon bord, ne pourra pas jouer.
    Pauline Marois mérite certes nos votes, pour peu qu'il soit question de seule gouvernance provinciale. Pour l'heure, elle ne mérite pas mon vote, puisqu'il est question de bien plus que cela. Il est question du destin démocratique de ce peuple. Il est question de renverser ou maintenir la dictature canadianisatrice, telle qu'elle s'impose, SANS JAMAIS avoir été VALIDÉE par l'expression des voix référendaires de ce peuple. Ce qui NIE la primauté effective de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE.
    Prévoir gouverner ce peuple sous la houlette d'une légalité ILLÉGITIME qui n'a pas reçu comme il se doit dans un État DÉMOCRATIQUE, l'aval du peuple, contredit, NIE, foule aux pieds la SOUVERAINETÉ démocratique du peuple, AUSSI SÛREMENT que prévoit la NIER la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault. Ce qui ne va pas sans conséquences.
    Quoi qu'il advienne de nos supputations quant à l'issue incertaine de ces élections, quoi que l'on invoque ou suppose pour que cette issue soit celle qu'on souhaite, il reste que ce qui est sur la table est tout sauf déterminant pour renverser la dictature canadianisatrice. Elle s'imposera donc en puissance et en force, alors qu'elle est impuissante, incapable d'obtenir le clair OUI référendaire de ce peuple.
    Cette occasion rare, voire unique de permettre à ce peuple de se poser dans l'État non pas en tant que perdant, éternellement, fatalement soumis, subordonné, assujetti à un pouvoir qui n'en est juste pas un, sera raté faute d'avoir obtenu le mandat électoral qu'il faut pour mettre ce peuple au pouvoir, pour lui permettre enfin de trancher entre État de liberté DÉMOCRATIQUE et État d'occupation dictatoriale.
    Il faut pour cela évacuer l'idée que ce peuple est impuissant, sans pouvoir, sans moyens. En DÉMOCRATIE, quel que soit l'État qui s'impose ou se propose, Le PEUPLE dispose des pleins droits et pouvoirs démocratiques d'INVALIDER l'État dont il ne veut pas et de VALIDER l'État qui devra REMPLACER l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada actuel.
    Ce peuple vit sous la férule d'une dictature, d'un État dénué de toute légitimité démocratique. Il faut l'admettre, cesser d'être dans le déni, sous prétexte que cette dictature n'a pas besoin d'être brutale, tant nous avons intégré le fait qu'elle peut s'imposer sans l'être. Une fois qu'on l'admet, il faut cesser de croire que Le PEUPLE est IMPUISSANT.
    Il a toute la puissance nécessaire pour que s'exprime démocratiquement la Majesté de Son bon plaisir Souverain. Ce peuple ne veut pas de l'État illégitime actuel. Cette VOLONTÉ doit pouvoir s'exprimer, et pas seulement pour décider quel État doit remplacer l'État dont les Québécois,es ne veulent pas, mais bien pour EXPRIMER ce dont le peuple ne veut pas. Et, ça tombe bien, il ne veut pas de l'État du Québec/Canada constitué par-dessus sa tête en 1982.
    En l'état de ce qui est sur la table actuellement, le prochain gouvernement, très probablement minoritaire, sera un gouvernement cul-de-jatte sans pouvoir, sans mandat clair ayant prévu porter ce peuple au pouvoir, pour qu'il soit placé au SOMMET de l'État du peuple. Ce qui aura de graves conséquences.
    Nous pouvons encore échapper à ces conséquences qui vont paralyser le Québec, qui vont corrompre encore tous les débats, qui vont freiner, hypothéquer toute l'action de ce prochain gouvernement, embourbé à la petite semaine par la petite politique partisane, par les assauts des forces canadianisatrices, crise économique aidant, facile, la droit ploutocratique s'arrange pour piper les dés, pour mettre des bâtons dans les roues de tout ce qui pourra être entrepris, avec ce que comporte l'usure du pouvoir, et l'instabilité d'un gouvernement provisoire minoritaire que se prépare déjà à renverser la fausse Coalition SIROIS/Legault...
    Nous pouvons échapper à cette impuissance, nous pouvons si nous cessons de penser en termes électoralistes à la petite semaine, sans prendre la mesure de ce qui se prépare si rien n'est fait MAINTENANT pour non seulement RENVERSER le gouvernement de fin de Régime de Jean John James Charest - ça, c'est déjà fait, nous y sommes parvenu,es - mais surtout de RENVERSER le Régime lui même, pour peu que nos élites politiques décident de répondre présent, pour peu qu'elles décident de choisir la PUISSANCE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE, en lieu et place de la démission collabo d'un État qui NIE la PUISSANCE de la VOLONTÉ libre d'un peuple.
    @ Mario,
    OUI, madame Marois a su démontrer qu'elle peut devenir Première ministre de la province de Québec. J'ai su qu'elle pouvait le devenir et plus encore, devenir une véritable cheffe d'État en visionnant une entrevue qu'elle a faite après avoir fait le deuil de sa carrière politique au moment où elle avait pris sa retraite précipitée sous le règne avorté de André Boisclair. J'ai découvert ce jour-là une femme que je ne connaissais pas, une femme qui n'avait jamais été publiquement aussi rayonnante, présente, forte, sensible, intelligente, avisée et sage.
    Je sais donc qu'elle a tout pour devenir une cheffe d'État digne de ce nom. Mais cette femme que j'ai pu rencontrer ce jour-là, je ne la retrouve pas encore. Normal, ce n'est pas une sinécure que d'apprendre ce que comporte le métier de cheffe d'État, d'autant quand il est question de libérer un peuple de la morsure dictatoriale du plus puissant Empire de toute l'Histoire de l'Humanité. Mais j'espère encore ne pas avoir été trompé par ce que j'ai pu rencontrer ce jour-là qui m'a fait appuyer Pauline Marois depuis qu'elle s'est présentée à la chefferie du PQ.
    Elle a fort à faire dans les prochaines semaines, dont, à mon humble avis, trouver comment être non pas seulement cheffe de parti, mais bien cheffe de guerre, cheffe d'État en État de guerre de libération DÉMOCRATIQUE, comme de Gaulle l'a été en son temps.
    Il lui faut, comme comme de Gaulle l'a fait avant le 18 juin 1940, au moment historique qui lui permet de pouvoir prendre le pouvoir, choisir entre gouvernance collabo d'un État d'occupation dictatoriale incapable d'obtenir le clair OUI du peuple, entre gouvernance DÉMOCRATIQUE qui n'a d'allégeance qu'à la seule autorité démocratique suprême admissible, celle du PEUPLE SOUVERAIN du Québec. Elle doit choisir entre prendre le pouvoir pour elle-même et son parti, et prendre le pouvoir au nom du peuple, pour le lui de suite REDONNER, pour que, du seul fait d'exprimer ses voix référendaires à la face du monde libre, il RENVERSE et INVALIDE sur SON territoire national du Québec l'État illégitime actuel qui a force de LOI illégitime puisqu'il est INCAPABLE d'obtenir le clair OUI référendaire du peuple souverain du Québec. L'effondrement de cet État fera place nette et ne pourra que permettre l'obtention d'un OUI clair à l'État du peuple, à la République démocratique du peuple souverain du Québec.
    Pour ce faire, il faut AGIR avec envergure dans l'État, et, ce n'est possible dans cette grande occasion constituante, que grâce à la puissance déployée par l'UNION des forces DÉMOCRATIQUES de ce peuple, par delà ce qui nous divise sur la gouvernance de l'État. C'est un telle UNION voulue par de Gaulle, de l'extrême gauche internationaliste communiste, à l'extrême droite affairiste nationaliste, en passant par l'extrême centre socialiste, qui seule a pu RENVERSER le gouvernement d'exception collabo PÉTAIN/Laval incapable d'obtenir l'aval démocratique du peuple de France. Et, ce n'est qu'après l'effondrement de cet État d'exception démocratiquement ILLÉGITIME, qu'a pu se tenir un processus constituant libre de toute corruption et confusion autocrate, qu'a pu être rédigée et adoptée la Constitution de la France libre et démocratique sous la Ve République.
    Comment admettre que QS prévoie appeler les Québécois,es à faire de même, SANS d'abord RENVERSER le Régime DÉMOCRATIQUEMENT ILLÉGITIME actuel ? C'est absurde à sa face même. Voilà ce qui doit changer du côté de QS, pour que toutes nos forces DÉMOCRATIQUES s'unissent, avec l'ON, voire les Verts, afin de confronter François Legault aveuglé par le démon du midi politique, qui est prêt à fouler aux pieds la SOUVERAINETÉ démocratique de ce peuple pour prendre le pouvoir.
    Pauline Marois doit se distinguer d'un tel aveuglement. Elle peut le faire encore, dans les prochains jours. Nous pouvons, NOUS, les DÉMOCRATES, la presser de ce faire, l'occasion est rare, voire UNIQUE, c'est MAINTENANT qu'il faut rompre avec la peur de l'impuissance, pour choisir la puissance démocratique du peuple, afin de lui permettre de siéger comme il se doit, au SOMMET de l'État du peuple, un État VRAIMENT démocratique.
    NOUS pouvons ! OUI, nous pouvons le faire !
    Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2012

    Salut M.Archambault
    Jamais je n'aurais pu croire auparavant que Pauline Marois puisse s'élever au dessus de la mêlée que lors de ce début de campagne électorale.
    A deux reprises, ses adversaires ont cru la déstabilisé avec les accomodements raisonnables et sur l'exemple à donner quand on est ministre de la santé, sans grands succès. En accusant François Legault d'être une girouette olympique, elle a fait mouche et quand à Jean Charest, ses apparitions en vase clos sous escorte policière parlent d'elles-même.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2012

    "Dans 2 ans, au mieux sous un gouvernement minoritaire du PQ embourbé dans la gestion provinciale du Québec, au pire sous un gouvernement minoritaire de la grande noirceur des autruches, il sera trop tard pour se plaindre de n’avoir pas su MAINTENANT faire l’UNION des forces démocratiques politiques et citoyennes de ce peuple, trop tard pour se plaindre de l’anglicisation du Québec, de la division du vote, de la stagnation et du virage à droite du Québec, le contraire de sa distinction américaine, trop tard pour se plaindre de notre IMPUISSANCE, de notre DÉCOURAGEMENT militant."
    Dans deux ans, effectivement, le Québec ne sera plus qu'un autre protectorat de l'empire. Je ne peux pas croire que des Québécois en 2012 vont voter CAQ, une mauvaise copie des libéraux, un parti totalement aux ordres de la riche aristocratie capitaliste de la finance et des affaires dont son chef, monsieur Legault, fait lui-même partie.
    Personnellement, ça fait longtemps que j'ai arrêté de voter pour des multimillionnaires.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2012

    La clé de l'élection est le vote mou de la CAQ et les mauvaises qualités de débatteur de Legeault. En effet, le sondage nous démontre que 50% des caquistes déclarent pouvoir changer d'idée, que leur choix n'est pas définitif. Ces mêmes caquistes sont d'opinion que le PQ formera le gouvernement comme d'ailleurs le reste des électeurs.À la place de Legault, je commencerais à avoir la chienne!
    Le vote des gens de la capitale est donc au moment où j'écris ces lignes, carrément dans les sables mouvants mais pas pour longtemps.
    Présentement, le PQ si la tendance se maintient obtiendrait 75 députés donc la majorité.(selon le sondage).Je vous fait une prédiction. La baloune caquiste va se dessouffler et surtout à Québec, à quelques jours du jour ''J'', les gens de Québec ne regarderont pas passivement le PQ prendre le pouvoir. Ils voudront y être.Ils voudront être au gouvernement. Le PQ aura 82 députés élus et ce sera un balayage dans la région de Québec.
    En ce qui me concerne, Marois aura mon vote. Elle le mérite!