La Presse-2012 08 15-17h15Bernard Landry dénonce l'«arrivisme» de François Legault-
La Presse-2012 08 15-21h15Souveraineté: Legault demande à Landry de respecter son cheminement-
«Moi, je crois que pour le bien du Québec, il y a une urgence de faire le ménage, de rassembler les Québécois pour relancer le Québec, et que la souveraineté doit être mise de côté, a-t-il affirmé. Et je souhaiterais que M. Landry respecte mon cheminement, comme je respecte le sien.»
Respecter le cheminement de François Legault !? Vraiment !?
Depuis quand faut-il respecter le « cheminement » d'un soi-disant démocrate qui décide de NIER le principe premier de la démocratie, qui pense que la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE peut, doit, être « mise de côté » !?
D'autant quand il ose parler de DÉNI !
S'il est question de DÉNI, qu'est-ce d'autre quand il est question de NIER la primauté de l'autorité démocratique du peuple !? Quand il est question d'ACCEPTER que s'impose par-dessus la tête du peuple la Constitution d'un État qui n'a JAMAIS été soumise à l'approbation du peuple et qui n'a par conséquent JAMAIS obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es alors que cette Constitution s'APPLIQUE sur SON sol et sous-sol national du Québec !?
« M. Legault affirme que les Québécois ont des préoccupations bien plus pressantes que de quitter le Canada. »
Qui parle de quitter le Canada ?
Pour « quitter le Canada » encore aurait-il fallu qu'on y entre délibérément, démocratiquement. Quand donc les Québécois,es ont-il ACCEPTÉ de faire partie LIBREMENT et DÉMOCRATIQUEMENT du Canada ? À la Conquête ? En 1867 ? En 1982 ?
Quand donc les Québécois,es ont-il,elles été APPELÉ,ES par RÉFÉRENDUM à approuver les Actes constituants de l'État du Canada ? Quand donc s'est-il tenu un tel RÉFÉRENDUM ayant permis aux Québécois,es d'accepter les termes de la Constitution du Canada accordant à la Couronne canado-britannique un pouvoir de désaveux sur les décisions, motions et lois votées par la députation et le gouvernement du peuple souverain du Québec à l'Assemblée nationale du Québec ?
Il y aurait bien d'autres préoccupations que celles qui consistent à RESPECTER le principe premier de la DÉMOCRATIE ? VRAIMENT !?
La souveraineté démocratique du peuple souverain du Québec passe après la démocratie elle-même !? La démocratie n'est pas au coeur des préoccupations des Québécois,es ? VRAIMENT !?
Le DÉNI démocratique des élites politiques québécoises
« Mettre de côté » la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE, ne peut en aucun cas être un « cheminement » démocratique responsable et respectable. Pas question de respecter ce CLAIR DÉNI du principe premier de la démocratie. Voilà ce que devrait répondre Bernard Landry.
Sauf que... Bernard Landry ne répondra pas à François Legault sur ce terrain-là du respect du principe premier de la DÉMOCRATIE. Parce que Bernard Landry, comme les autres tenant du « souverainisme étatique historique », serait obligé d'admettre qu'il faut MAINTENANT rompre avec la gouvernance collabo d'un État qui NIE la primauté effective de la SOUVERAINETÉ démocratique du peuple souverain du Québec, alors qu'il a lui-même participé à la formation de tels gouvernements collabos tout le temps que le PQ a formé des gouvernements qui se sont VOLONTAIREMENT soumis, sans recours, à l'autorité usurpatrice d'une LOI constituante qui NIAIT et qui NIE toujours la primauté effective de la souveraineté des Québécois,es sur LEUR sol et sous-sol national du Québec.
Ce qui est bien embêtant ! Mais pas mortel... en effet, personne n'est à l'abri de l'erreur, et il fallait bien en faire pour pouvoir constater à quel point cette voie était, et est toujours une impasse d'où l'on ne peut sortir. Ce que refuse de constater François Legault, trop avide d'avoir été Premier ministre du Québec, comme peut le dire Lucien Bouchard. Mais ce que se refusent de constater les ténors soi-disant souverainistes historiques.
De la part de François Legault, cet aveuglement est à la rigueur excusable, il est sous l'influence du démon du midi, il est aveuglé par sa quête irrépressible de pouvoir, il veut à tout prix avoir été Premier ministre du Québec, il veut être Vizir à la place du Vizir, au risque d'être le Roi nègre d'un Empire IMPUISSANT, qui JAMAIS n'a été capable d'obtenir le clair OUI de la DÉMOCRATIE référendaire québécoise. Et il tient à l'être, ROI nègre, quand bien même ce petit pouvoir provincial qui lui sera dévolu n'est qu'un leurre, quelques « grands ménages » qu'on entreprenne, puisqu’aucun ne parviendra jamais à nettoyer la souillure autocratique qui corrompt tout dans un tel État de déliquescence démocratique, tant et aussi longtemps qu’on s’abstiendra d’appeler ce peuple à se prononcer sur la VALIDITÉ ou l’INVALIDITÉ de l’État qui s’applique sur SON territoire national du Québec, par-dessus sa tête.
Bernard Landry n'a pas cette excuse cependant...
Lui, il a déjà été Premier ministre de l'État cul-de-jatte du Québec/Canada. Il a déjà pris, ou aurait dû prendre, toute la mesure de ce que comporte le fait de présider aux destinées d'un gouvernement collabo d'une dictature qui NIE le principe premier de la démocratie, à savoir, la souveraineté démocratique du peuple, et il sait à quel point sans elle, point de salut national démocratique.
Mais Bernard Landry n'invoquera pas le simple respect de la démocratie pour confronter François Legault au plus élémentaire respect des plus élémentaires principes démocratiques qui font du peuple la seule valide autorité démocratique suprême de l'État du peuple sur SON territoire national du Québec, alors que les Actes constituants de l'État s'appliquant à ce territoire national n'ont JAMAIS été approuvés par le peuple, parce que si Bernard Landry décidait de le faire, il lui faudrait admettre qu'il a erré en participant à la formation de gouvernement collabos d'un État ILLÉGITIME, en présidant les destinés de l'un de ces gouvernements complices d'un État de déni démocratique.
Il lui faudrait admettre qu'il a changé d'idée et qu'il se refuse aujourd'hui à refaire la même erreur, celle que s'apprête à commettre tous les partis soi-disant souverainistes, puisque tous, comme le PQ, QS et l'ON, prévoient encore former encore et encore, d'autres gouvernements subordonnés à une LOI qui n'est pas celle du peuple cependant que QS va appeler le peuple à discuter constitution sous la dictature alors qu’il gouvernera le peuple en vertu des lois qui s’imposent par-dessus la tête du peuple ( trouvez l’erreur !? ), rien de démocratique ne peut se valablement tenir sous une dictature, hormis le fait de la renverser ; cependant que l’ON va faire son LIT SANS appeler le peuple à défaire celui de la dictature et cependant que le PQ va préparer l’indépendance de l’État à venir, tout en gouvernant le peuple en vertu d’une LOI bien présente qui NIE l’indépendance démocratique du peuple ; il lui faudrait admettre qu'il refuse maintenant qu'on forme d'autres gouvernements DÉMOCRATIQUEMENT IRRESPONSABLES, puisqu'il sait maintenant qu'il ne saurait être question de gouvernements responsables devant Le PEUPLE, que dans un État démocratiquement RESPONSABLE devant Le PEUPLE, ce que n'est pas l'État démocratiquement ILLÉGITIME du Québec/Canada, ce, tant qu'il n'aura pas soumis à l'approbation référendaire des Québécois,es une Constitution qui corresponde au bon plaisir souverain de ce peuple quand il est question qu'elle s'applique au territoire national du peuple souverain du Québec.
Ce serait bien qu'il l'admette, mais il ne le fera pas, si la tendance se maintient du moins.
Dommage !
Il aurait l'occasion d'agir en chef d'État radicalement DÉMOCRATIQUE !
Et ce serait une très bonne chose que cela se fasse maintenant.
Il a la stature pour ce faire, il a tout pour être crédible s'il est question de rompre avec le « souverainisme étatique historique » qui a trop longtemps subordonné l'effectivité de la souveraineté démocratique du peuple à l'effectivité de l'État souverain à venir, toujours à venir, en acceptant de former des gouvernements collabos de la dictature canadianisatrice qui s'impose depuis l'occupation militaire de Québec au lendemain de la bataille du 13 septembre 1789 SANS JAMAIS avoir ni sollicité ni obtenu le clair OUI référendaire du peuple souverain du Québec.
Une rupture comparable qu'a opéré un certain François Mitterrand, 3 ans après les premiers appels à la résistance lancés par de Gaulle en juin 1940, lui qui a abondé au gouvernement collabo Pétain/Laval est pourtant un jour devenu président de l'État du peuple de France puisque cet État, la Ve République en l'occurrence dispose d'une Constitution approuvée par référendum par le peuple de France.
Ce faire avant les élections du 4 sept. est tout indiqué. Ce qui obligerait tout le monde à se positionner : soit en faveur du respect du principe premier de la démocratie, soit CONTRE ce plus élémentaire des respects.
En faveur d'un VRAI GRAND MÉNAGE DÉMOCRATIQUE !
Pas simplement une diversion balayant la poussière autocratique sous le tapis.
Ce qui obligerait la députation candidate des partis soi-disant souverainistes, à l'être vraiment. Une fois n'est pas coutume... ce qui l'obligerait à faire AVANT les élections, l'UNION de forces politiques de ce peuple.
Pour l'être vraiment SOUVERAINISTES, c'est-à-dire, pour VRAIMENT être partisan de la primauté démocratique de la SOUVERAINETÉ du PEUPLE qui seule est en mesure de rendre effective à souveraineté de l'État du peuple démocratique, il faut cesser, comme le prévoient autant le PQ que QS et que l'ON, de prévoir former d'autres gouvernements collabos de la dictature canadianisatrice qui NIE la primauté de la SOUVERAINETÉ démocratique du PEUPLE souverain du Québec, puisque ce peuple est EXCLU du SOMMET de l'État, puisque l'État ayant cours légal sur SON sol et sous-sol national du Québec, n'est pas celui du peuple souverain que nous sommes, mais est bel et bien un État qui s'est CONSTITUÉ par-dessus la tête du peuple et par-devers elle, sans jamais avoir permis à ce peuple d'approuver le contenu des Actes constituants qui ont fondé l'État démocratiquement illégitime actuel du Québec/Canada, et surtout pas par référendum.
Pour l'être VRAIMENT souverainistes ces partis doivent plutôt prévoir refuser de gouverner le peuple alors que s'impose une LOI qui NIE jusqu'à l'existence de ce peuple, qui NIE donc sa SOUVERAINETÉ de peuple démocratique sur ses terres qui sont dès lors, que celle de la Couronne, non pas celles du PEUPLE ; pour l'être vraiment, souverainistes, les partis soi-disant souverainistes doivent plutôt prévoir mettre Le PEUPLE au pouvoir le 4 septembre 2012, ce, dans l'UNION des forces démocratiques politiques et citoyennes de ce peuple.
Le PEUPLE est au pouvoir, au sommet de l'État démocratique, quand, et seulement quand, il trône au SOMMET de l'État.
Le PEUPLE trône au sommet de l'État quand et seulement quand, il APPROUVE par référendum les Actes qui fondent, constituent et gouvernent l'État du peuple, la députation du peuple, les gouvernements du peuple qui gouvernent Le PEUPLE dans l'État du peuple.
Un tel gouvernement vraiment souverainiste s'OCCUPE donc de FAIRE un GRAND MÉNAGE DÉMOCRATIQUE, comme la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault se refuse à faire, se contentant de balayer la poussière et la corruption autocratique sous le tapis d'un faux-semblant démocratique. Ce GRAND MÉNAGE de l'État actuel qui corrompt le principe premier de la démocratie, peut s'effectuer dès lors qu'on APPELLE sans condition ni délai ce peuple à INVALIDER sur SON sol et sous-sol national du Québec par référendum tenu dès après les élections, dès après la formation du gouvernement qui a charge d'expédier les affaires courantes, TOUT État qui n'a pas obtenu le clair OUI de la démocratie référendaire québécoise. Ce qui fait s'effondrer à la face du monde libre l'État démocratique illégitime actuel.
Ce qui permet de faire place nette démocratique. Ce qui seul peut nettoyer la table démocratique actuellement jonchée de détritus et de corps morts autocratiques qui s'accumulent depuis que la dictature canadianisatrice tient banquet à nos frais constituants, sans jamais faire le ménage démocratique dans cette poubelle canadianisatrice qui tient lieu d'État, et qui s'impose et qui corrompt tout sur cette table indigne et misérable autour de laquelle se pressent les pique-assiettes opportunistes et autres apprentis Rois nègres qui pensent pouvoir se repaitre encore indéfiniment aux frais démocratiques du peuple, contre lui, par défaut ne n'avoir jamais prévu l'appeler à se prononcer sur l'État PRÉSENT.
Pas étonnant qu'on lui parle d'AVENIR, d'État sans cesse à venir
Du côté de François Legault, on ne veut surtout pas que Le PEUPLE s'occupe du PRÉSENT de l'État PRÉSENT. Ce pourquoi la FAUSSE Coalition pour l'AVENIR du Québec pense pouvoir nous leurrer encore en faisant diversion avec des projets d'AVENIR qui font impasse sur ce qui le bloque cet avenir démocratique, puisqu'au PRÉSENT, il n'est pas question de respecter ne serait-ce que le principe premier de la DÉMOCRATIE. Ce qui est tout sauf respectable.
Bernard Landry n'a pas beaucoup de mots à prononcer pour que s'impose un changement radicalement démocratique dans l'espace politique qui est le nôtre à la veille des élections décisives du 4 septembre 2012 prochain ; peu de mots à prononcer pour provoquer l'UNION surprise des forces démocratiques citoyennes et politiques de ce peuple.
Je me garderai de lui en suggérer quelques-uns, car, s'il décidait d'AGIR en tant que chef d'État, celui qu'il pourrait être un jour, il saura j'en suis sûr, trouver les mots pour le dire.
Nul besoin pour lui d'être sur les rangs maintenant, ni de prendre la place de qui que ce soit puisque la charge suprême à la Présidence de la République démocratique du peuple souverain du Québec n'est occupée par personne encore...
De Gaulle ne l'était pas chef d'État avant la libération de la France par l'UNION des forces démocratiques du peuple de France, de l'extrême gauche communiste à l'extrême droite affairiste nationaliste, en passant par l'extrême centre socialiste. De Gaulle, les partisans, le peuple de France sont parvenus à la faire cette UNION de SALUT NATIONAL.
NOUS pouvons NOUS AUSSI la FAIRE, parce que sans elle, rien ne pourra permettre d'engager la libération démocratique de ce peuple seule en mesure de l’extirper définitivement et durablement des griffes de la minorité ploutocratique qui finance les Sirois/Legault de ce monde, pour priver la majorité du pouvoir qui est le sien.
Qui sait !? Bernard Landry est-il prêt à AGIR en chef d'État !?
Sinon, à la prochaine fois...
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