Hydro-Québec a choisi lundi matin 15 projets soumis par huit promoteurs qui produiront un total de 2004 mégawatts d'énergie éolienne.
Le coût moyen de cette énergie sera de 10,5 cents.
Au total, les projets retenus devraient générer des investissements de 5,5 G$.
Projets retenus:
1. Kruger Énergie à St-Rémi, en Montérégie
2. Venterre à St-Valentin, en Montérégie
3-4. Deux projets de Boralex et Gaz Métro dans la Seigneurie de Beaupré 2 et 3, dans la région de Québec
5. 3Ci pour un projet dans la région Des Moulins dans les Bois-Francs.
6. Enerfin pour un projet dans la région de l'Érable dans les Bois-Francs
7. St-Laurent Énergies pour le Massif du Sud dans Chaudière-Appalaches
8. St-Laurent Énergies à Rivière du Moulin
9. St-Laurent Énergies à Clermont dans Charlevoix
10. Kruger Énergie à Ste-Luce dans le Bas-Saint-Laurent
11. St-Laurent Énergies au Lac Alfred dans la vallée de la Matapédia
12. Invenergy pour la région Le Plateau dans la vallée de la Matapédia
13. B&B VDK Holdings pour les Vents du Kempt dans la vallée de la Matapédia
14. Venterre à New Richmond en Gaspésie
15. St-Laurent Énergies à Aguanish sur la Haute-Côte-Nord
Appel d'offres
Lancé le 31 octobre 2005, l'appel d'offres pour la production de 2000 mégawatts (MW) d'électricité à partir d'éoliennes s'est terminé le 19 septembre 2007.
Hydro-Québec a dû choisir parmi 66 soumissions, qui provenaient de 25 promoteurs, dont un consortium formé de Boralex (filiale de Cascades) et Gaz Métro, ainsi que les firmes Northland Power, TransCanada et Innergex.
L'ensemble des propositions totalisait 7724 MW, soit près de quatre fois la quantité demandée par Québec.
L'annonce des projets retenus ne se traduira toutefois pas nécessairement par l'implantation de nouveaux parcs éoliens. Les promoteurs devront réaliser les études environnementales nécessaires et traverser les audiences du BAPE.
Il s'agit du deuxième appel d'offres d'Hydro-Québec pour de l'énergie éolienne. En février 2005, huit contrats avaient été accordés, pour un total de 1000 MW. Ce premier appel d'offres était réservé à des projets en Gaspésie, à Matane et aux Îles-de-la-Madeleine.
Les règles du second permettaient que jusqu'à 70% des investissements soient faits ailleurs que dans ces régions. Un minimum de 60% des coûts globaux de chaque parc éolien doit toutefois être engagé au Québec, selon les critères de l'appel d'offres. Des communautés autochtones, notamment en Gaspésie, pourraient profiter de quelques-uns des contrats.
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