Les Libéraux et la Commission Charbonneau

100 000 $ par année par ministre : Le PLQ maître chez nous

La nécessité absolue de poser les bonnes questions

Un ordre a été donné. Par qui ?

Je trouve que cette nouvelle est passée assez inaperçue étant donné toute l'importance qu'elle devrait avoir devant la Commission Charbonneau, eu égard à la généralisation de la corruption au Québec. Je m'explique.
Quant à moi, je considère que tous les ministres et le gouvernement libéral ont été corrompus à partir du moment où ils ont tous accepté de ramasser 100 000 $ par année pour le financement du parti.
En fait, ce stratagème a été mis sur pied non pas pour financer le parti, mais dans le but de corrompre le gouvernement en compromettant tous ses ministres. C'est du jamais vu dans toute l'histoire politique du Québec.
Un ordre a été donné. Par qui ? Voilà la question à creuser : Charest, les organisateurs politiques, les petits amis puissants, les entrepreneurs, la famille et le parrain de St-Léonard ou Laval ?
En fait en demandant aux ministres de solliciter des contributions, ceux-ci deviennent AUTOMATIQUEMENT REDEVABLES À CEUX QUI LEUR ONT OBTENU CE FINANCEMENT : les Zambito et Cie de ce monde.
En fait ces vautours deviennent les vrais boss du gouvernement car ce sont eux qui contrôlent les ministres à cause de l'obligation d'un ministre de ramasser cet argent. C'est la généralisation du « pizzo » de la mafia à toute la société
En fait le gouvernement libéral est devenu l'extension de la pègre au Québec. Le gouvernement, par le truchement de ses ministres, devient l'employé de ces gens sans scrupule qui ramassent de l'argent en échange de faveurs: contrats, billets de spectacle, moment romantiques: fleurs, lettres.
C'est pour cela qu'ils ont obtenu le silence de ce gouvernement pendant les 9 dernières années. Tout le monde était impliqué dans cette corruption. Les ministres savaient très bien qui leur ramassaient de l'argent pour satisfaire aux exigences du 100 000 $ par an. «L'omerta», la loi du silence, c'est aussi un principe mafieux.
Et dire que le premier ministre a accepté pendant toutes ces années un salaire de 75 000 $ de plus provenant de gens qui ont fait des ristournes au parti et obtenu des faveurs en échange ! Quelle honte !
Ce qu'il faut savoir c'est qui qui a mis ce système en place dans ce parti: Charest, la mafia..., les deux?
EN FAIT ON DEVRAIT INTERDIR AUX PARTIS D'OBLIGER LEURS ÉLUS À SOLLICITER DES FONDS. LE FINANCEMENT DES PARTIS RECONNUS DEVRAIT ÊTRE PUBLIC, ET LE MËME MONTANT DEVRAIT ÊTRE VERSÉ À TOUS LES PARTIS RECONNUS.
Des pancartes à chaque coin de rue est nettement exagéré. Internet ne coûte pas cher. Faites vos campagnes sur ce média , c'est peu coûteux et que les meilleures idées l'emportent!
POUR LES CONTRATS GOUVERNEMENTAUX: LE TIRAGE AU SORT POUR TOUS CEUX QUI REMPLISSENT LES CONDITIONS DE L'APPEL D'OFFRE DANS LES 5 PLUS BAS SOUMISSSIONNAIRES, ET UNE PÉNALITÉ À CELUI QUI DÉPASSE LES COÛTS.
J'espère que les Québécois vont tirer les leçons des mésaventures du PLQ qui n'est plus que l'ombre de lui-même . Il faudrait même lui retirer le droit de s'afficher comme Libéral car, à l'origine, c'était le parti de Papineau, du grand Honoré Mercier, du Parti Canadien et du Parti Rouge , deux partis dont l'objectif était la défense des francophones après 1837. C'est une honte nationale qu'il se prétende Libéral alors qu'il passe son temps à mentir au peuple québécois et à le trahir.
Et dire que ce fut le parti du « Maîtres chez nous ». Quelle duperie !
C'est devenu « Le PLQ maître chez nous » !


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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2012

    Je crois que toute cette machination est intimement liée à la souveraineté du Québec, à son indépendance. Lorsque la mémoire se met a fonctionner en ayant moins le nez collé sur l'arbre on s'aperçoit que depuis le dernier référendum tout a commencer à aller tout croche. La comm. Gomemray a donné un siglal mais la peur à tellement été grande au RDC que Jean Chrétien,Jean Charest et Desmarais n'en sont pas restés là. Les médias aidant eux aussi liés dans la machination en sont venus a l'attentat du Métropolis, possible seulement si la police y mettait son petit bout dans l'histoire. Je pense qu'un jour quelqu'un fera un film digne du meilleur cinéma jamais pensé chez nos voisins américains.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2012

    Malheureusement pour les libéraux, ils n'ont pas eu le temps de mettre le plan nord en branle pour enrichir les donateurs mais ils ont eu le plan des infrastructures financé par nous les caves pour s'enrichir.
    On sait maintenant ça sert à quoi de réduire au minimum l'État hein Legault? Dans mon cas, je préfère que les travailleurs du gouvernement s'enrichissent plutôt que cette bande d'entrepreneurs escrocs privés.
    Je préfère une fonction publique qui peut faire le travail plutôt qu'une coquille vide qui donne tout en sous contrat à ses petits parvenus privés qui ne sont bons que pour fourrer le système et le système c'est nous les Canadiens français. Ne vous bercez pas d'illusions. Nous on ramasse les miettes et on se fait rentrer dedans par ces siciliens.
    Pauvres Québécois toujours entrain de se faire manger la laine sur le dos ou bien de vendre leur âme aux Anglais pour écraser ses compatriotes. Pas vrai Lulu? Pas vrai ti Jean? Pas vrai Robert? Pas vrai PET?
    Mais quand cela va-t-il finir? Quand j'écoute le film "Coeur Vaillant", j'ai l'impression que les Écossais c'est nous. Le quel des deux peuples va se réveiller en premier?

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2012

    Corrompus à l'os, les libéraux. Faut-il s'en étonner après avoir vu le grand frère fédéral? Ce sont deux frères siamois, ce sont souvent les mêmes personnes.
    Enfin un coup de balai va être possible. Pour longtemps, j'espère. Mais la mémoire..., la confiance aveugle...
    Il nous faut une commission permanente ou, à tout le moins, une unité d'enquête spéciale permanente afin que jamais plus ces vols publics, cette corruption endémique, ne se produise

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2012

    Maintenant que Lussier est parti, les bonnes questions vont peut-être posées par la Commission Charbonneau. On se rappelle des efforts de Lussier durant la Commission Gomery pour protéger les libéraux.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2012

    Jean Charest a probablement exigé vers 2009-2010 que ses ministres cessent d'amasser 100,000$/an; l'enquête Marteau et les révélations de l'émission Enquête de Radio-Canada qui recevait Lino Zambito a réduit les ardeurs des bailleurs de fonds libéraux.
    Dons récoltés par le parti libéral du Québec
    2003 8 369 876$
    2004 8 848 021$
    2005 8 203 464$
    2006 8 351 270$
    2007 7 168 880$
    2008 9 269 112$
    2009 7 176 851$
    2010 4 916 788$
    2011 3 765 469$

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2012

    M. Tremblay
    Comme je l'ai souligné dans le dernier article de Robert Barberis-Gervais (Aux Coulisses du pouvoir
    les raccourcis déformants de Chantal Hébert), toute la population québécoise a su à un moment donné que les ministres libéraux avaient l'obligation d'amasser 100'000$/ an en dons pour la caisse libérale.
    Je pose ici la même question:
    A partir de quand et pourquoi Jean Charest a t'il cessé de faire appliquer cette pratiquue?
    Comme je l'ai déjà dit, c'est lors d'un point de presse pendant la dernière campagne électorale en réponse à un journaliste que Jean Charest a dit que cette pratique n'existait plus, sans que personne depuis ce temps n'ait soulevé la moindre intérrogation sur ce sujet qui est à l'avant scène de la Commission Charbonneau présentement.
    Les libéraux devaient sentir la soupe chaude à odeur de scandale mais voila, cette page de notre histoire semble avoir été reléguée aux oubliettes dans un consensus général.
    A moins que quelqu'un sur Vigiles.net pourrait éclairer nos lanternes.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2012

    Où sera Jean Charest pendant cette Commission Charbonneau? Le trouvera-t-on dans le chalet des Desmarais à Morin Height, tout juste à côté de Sarkosi?

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2012

    Ce que je dénonce ce n'est pas d'amasser des fonds en toute liberté d'agir. Ce que je dénonce c'est l'obligation d'amasser des fonds pour des ministres avec un minimum de 100 000$. Ce n'est pas du tout la même chose.
    Pour faire cela , ça prend une organisation très contrôlée par en haut pour réussir à faire obéir tous ces gens à la base, les députés et les ministres. Ce parti est sans doute très hiéarchisé. Ça prend également des spécialistes qui connaissent comment faire pour mettre en place ce système ou qui ont copié ou vu le fonctionnement de ce système dans d'autres pays. Chez les libéraux, on retrouve des gens qui viennent de pays ayant vécu beaucoup de corruption dans leur pays d'origine.
    Ce que je dis c'est que ce processus a été érigé en système chez le PLQ et en demandant une telle somme à chaque ministre, automatiquement on ouvrait la porte à la corruption. De plus en demandant à tous de le faire, cette corruption devenait généralisée dans ce gouvernement. Tous ces ministres étaient comme l'ex champion Lance Armstrong qui pour gagner devait se doper. Mais le meilleurs ici c'est que tous devenaient mouillés par cette obligation de 100 000$ pour tous les ministres. Pourquoi cela ne s'appliquait pas pour les députés d'arrière banc? Parce qu'ils ne pouvaient renvoyer l'ascenseur comme un ministre peut le faire. Lorsqu'ils acceptaient de se faire aider pour leur financement, ils étaient automatiquement redevables à ces escrocs. Ils mettaient la main dans l'engranage au point de ne plus pouvoir s'en sortir s'il désirait continuer à être ministre et profiter des avantages et comment dire non après tout le travail qu'ils avaient fait pour se rendre aussi haut?
    Je pense que plusieurs ministres ont subi avec ou sans leur réel consentement au départ de l'extorsion soit: si tu veux rester ministre, il faut que tu ramasses 100 000$ et au parti , des cadres leur disait qu'il y a des gens pour les aider à atteindre ces objectifs. On leur organisait des soirées de financement avec des collecteurs du parti et entrepreneurs et autres. En retour, un petit service ne fait pas de mal à personne avec un bouquet de fleurs en plus. COmment dire non? Ces gens bien attentionné mais proiteurs sauvaient les postes de ces ministres en récoltant 100 000$. Comment ne pas les remercier?
    Ces gens ne voulant pas perdre leur poste prestigieux ont préféré marcher dans la combine et ceux qui n'étaient pas à l'aise avec ce système mafieux ont démissionné sans dénoncer comme l'ont fait probablement Normandeau ou Beauchamp et autres.
    Par ce système, ces ministres n'étaient plus libre de leur acte et de leur parole car il y avait toujours cette épée de Damoclès soit tu récoltes ton 100 000$ ou bien tu perds ton poste et si tu veux dénoncer, tu te coules toi-même ayant déjà profité de contributions sales alors tu te fermes le clapet. C'est certainement unique dans toute l'histoire du Québec qu'un gouvernement au complet a subi un chantage aussi odieux et que personne n'a pu dénoncer de l'intérieur. C'est vraiment la loi du silence. C'est scandaleux. Pendant 9 ans, ces bailleurs de fonds ont été les vrais dirigeants du gouvernement alors que tout le conseil des ministres n'avaient aucun pouvoir ayant les mains liées et salies par ce système.
    On peut se demander jusqu'où allait l'influence de ces donateurs au niveau du contenu des lois, des lois linguistiques, écoles passerelles, affichage, loi 78, etc...

    Ce système a dû être mis en place par les hautes instances du parti mais qui exactement a trahi tous les ministres du PLQ au point de leur enlever toute liberté d'action et de parole? Qui dans ce parti a l'autorité nécessaire pour mettre en place un tel système de financement auprès des ministres. C'est machiévélique. D'un seul coup, on contrôle tous les ministres. Pendant 9 ans , aucun ministre sauf Bellemare n'a parlé contre le parti libéral et la corruption. c'est assez unique dans l'histoire politique du Québec.
    Je crois que la commission Charbonneau a le devoir de s'intéresser à cette question lancée par Zambito.
    Qui a mis en place ce système chez les libéraux?
    Celui qui dirigeait probablement d'une main de fer cette bande de ministre et cela ne me surprendrait pas que Couillard, homme qui se croit supérieur aux autres n'ait pas du tout apprécié d'être obligé d'embarquer dans cette galère de corruption. Probablement la raison de sa démission et il est le seul à avoir dernièrement condamné ce système et par le fait même Jean Charest. Je suis sûr qu'il en sait beaucoup.

  • Marcel Haché Répondre

    16 octobre 2012

    Qu’un parti politique devienne une machine à amasser de l’argent par des moyens douteux, cela n’est pas encore la Corruption. Le P.L.Q. est un parti corrompu par l’accumulation des corrompus. Il n’est pas établi, en effet, que tout l’argent sale ramassé s’en est allé au parti. Mais peut importe que tout l’argent ait été remis au parti ou qu’une partie de celle-ci ait été adroitement subtilisé pour eux-mêmes par de supposés ramasseurs de fonds, c’est toujours au nom du parti que les manigances se sont faites. La corruption, ce n’est pas seulement « recevoir », c’est aussi « laisser faire », alors que la responsabilité de la propreté n’est pas seulement réservée et revendiquée aux plus hauts sommets, mais à tous les échelons sociaux et jusqu’aux bas des pyramides de l’état.
    De ce point de vue, vous avez parfaitement raison : à ce jour, mais à ce jour seulement, ti-Jean Charest s’en tire bien. Des questions pourraient lui être posées. Et, s’il n’avait rien à cacher, pourquoi ne viendrait-il pas dire en toute transparence, et non pas par simple communiqué… ce qu’il a à dire. Personne ne l’accuserait de jouer les belles-mères. Mais en contrepartie, son silence parlerait plus que tous les beaux discours auxquels il Nous habitués…

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2012

    Tous les ministres du Parti Québécois depuis sa fondation ont participé à des activités de financement du parti, y compris le premier ministre.
    L'Objectif n'était peut-être pas de 100,000$, mais le principe reste le même. Les militants se déplacent beaucoup plus pour rencontrer un ministre qu'un simple député.
    La différence entre le PLQ et le PQ se situe peut-être au niveau de la classe sociale des membres, affairistes et entrepreneurs du côté du PLQ, enseignants, professionnels, gens de la classe moyenne du côté du PQ.
    Pierre Cloutier