Réforme du Sénat (Canada)

Machinations sénatoriales



Tel qu'attendu, le premier ministre Stephen Harper a mis de l'avant la nomination de 18 sénateurs, hier. Il s'agit d'une cuvée inégalée dans l'histoire canadienne, mais les 18 vacances en même temps l'étaient probablement aussi. De façon générale, les premiers ministres ne tardaient pas à combler un poste au Sénat, une «récompense» qu'ils destinaient à des amis du régime. Cette vision du Sénat comme d'un outil ...

Chambre haute, basse politique



En faisant d'aussi mauvais choix, M. Harper réduit à néant la crédibilité de ses efforts en faveur de la réforme du sénat. Et il démontre à nouveau que le seul «principe» qui le guide, c'est l'intérêt du Parti conservateur.

Les enjeux de la réforme du Sénat



Le gouvernement fédéral formé par le Parti conservateur et les provinces de l'Ouest favorisent, pour la réforme du Sénat, la formule «triple E», qui désigne un Sénat «élu, égal et efficace», inspiré du Sénat australien. Chaque province serait représentée par le même nombre de sénateurs et ceux-ci seraient élus au suffrage universel direct. Ce nouveau Sénat, ainsi revêtu d'une légitimité démocratique semblab...