Élection du 8 décembre 2008 - Résultats

Des élections drôlement utiles !



Les Québécois ne voulaient pas d’élections et n’en voyaient pas l’utilité. Le Premier ministre voulait en profiter pour obtenir un gouvernement majoritaire et renforcer l’autorité de son gouvernement. Tous ont été confondus. M. Charest a obtenu sa majorité, mais son gouvernement n’a pas renforcé son autorité. Au contraire, sa victoire est tellement courte que l’opposition sera plus forte qu’avant les élections. D’...

Casse-tête post-électoral



Désolée pour ce billet un peu tardif. Sans rentrer dans les détails, disons que j'étais analyste à la soirée électorale de CBC jusqu'à minuit, puis ce matin, entrevues, rédaction, etc... Journée de fou, quoi, ou un lendemain normal d'élections... ******************************************************************* Quelques observations avant ma chronique régulière de demain: - Avec un taux désastreux de pa...

Québec

Le «nouveau» Charest



Photo La Presse Canadienne Cet homme est un battant. C'est la quatrième fois de suite qu'il obtient le plus de voix à une élection générale au Québec. C'est la troisième fois consécutive qu'il est élu premier ministre. Et il a réussi l'exploit de reconquérir une majorité après avoir frôlé la défaite. C'est l'homme qu'il faut pour tenir la barre dans la tempête. Les adversaires de Jean Chares...

Narrow Liberal majority reveals Quebec's malaise



Jean Charest very nearly lost his big gamble. The narrow majority his Liberals were clinging to last night was neither the vindication nor the clear mandate that he and many other Liberals had expected. Charest offered Quebecers stability, which should be at a premium in these times. But he could rally only about 42 per cent of voters to his cause, on a day when cold weather and perhaps election fatigue sharp...

Élections du 8 décembre - Des Québécois prudents



La victoire du Parti libéral était attendue. Mais elle n'est pas aussi convaincante que ce qui avait été prédit. Jean Charest sera seul, comme il le souhaitait, à tenir le gouvernail pour traverser la tempête économique qui s'annonce, quoique sous étroite surveillance de l'opposition Après la quasi-défaite de 2007, Jean Charest s'était consacré à refaire son image pour adopter le ton et le style d'un leader rassembl...

Majorité minimale



Majoritaire, le gouvernement Charest... mais à peine. Il suffira de quelques démissions chez les libéraux et d'un changement d'humeur de l'ADQ pour que l'on se retrouve dans l'univers instable et belliqueux des gouvernements minoritaires. De quoi faire rêver les amateurs de coalitions! Hier soir, les applaudissements étaient plus forts dans le camp des vaincus que chez les vainqueurs - et pour cause. Non seul...

Rien de convaincant

Si la campagne avait duré une semaine de plus ou si la participation avait été plus forte, M. Charest n’aurait sans doute eu droit qu’à un nouveau gouvernement minoritaire.


De quoi pouvait bien parler Jean Charest, dimanche, quand il disait que le 8 décembre était «tellement important pour nous et pour notre avenir»? Si le chef libéral parlait de son propre avenir, sa déclaration pouvait avoir un sens. Même si sa victoire n'a rien de convaincant, sa mince majorité lui permet d'envisager la suite de sa carrière politique avec optimisme. Si les circonstances continuent de lui être favora...

Une victoire, un avertissement



Le Parti libéral du Québec a remporté hier les élections, mais avec seulement une courte majorité. Il y a dans ce résultat une forme d'avertissement, à M. Charest lui-même et à son équipe. Dans un contexte où tout les favorisait, un moment et un thème qu'ils avaient choisis, les libéraux sont loin d'avoir enregistré le triomphe espéré. Que s'est-il passé? Il est trop tôt pour donner une explication définiti...

Un mandat assez solide pour agir?



Le premier ministre Jean Charest avait déclenché cette campagne électorale en affirmant qu'il fallait un gouvernement fort, et donc majoritaire, afin d'assurer la stabilité politique nécessaire pour naviguer dans la tourmente économique. Même si M. Charest pouvait compter sur des sondages favorables et sur une conjoncture menaçante, c'était un pari qui pouvait se retourner contre son auteur, car l'idée d'un...

Diviser les forces (II)



Aussi, il est certain qu’actuellement, même si le mouvement souverainiste n’a plus la force qu’il avait il y a à peine dix ans, même s’il ne représente pas pour l’instant une «menace à la stabilité», on s’active dans les officines à Ottawa pour préparer toutes sortes de scénarios et élaborer des plans pour empêcher l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement du Parti québécois à Québec.