Écoles privées - subventions - frais - décrochage

Vive la crise!



Dans les sociétés où il y a peu de décrochage -- ce qui inclut la majeure partie de l'Europe et de l'Asie --, ce n'est jamais une affaire d'argent, comme semble le prétendre le récent rapport du président du groupe financier BMO, Jacques Ménard. Le coût du décrochage, les décrocheurs n'en ont rien à faire. Au contraire, ils décrochent souvent pour l'appât du gain.

Où est passée l'égalité des chances ?



Texte publié dans L'Aut'journal du vendredi 27 février 2009 La parution de statistiques catastrophiques sur le décrochage scolaire au Québec -- un garçon sur trois et une fille sur quatre quittent l'école sans diplôme -- a amorcé un débat sur l'état de notre réseau scolaire, un...

De l'importance de financer les écoles privées



À Montréal, bon an, mal an, environ 30 % des élèves inscrits à l'école secondaire optent pour le système privé d'éducation. Devant un tel phénomène, le secteur public se sent menacé; il estime que les écoles privées bénéficient d'avantages indus de la part de l'État québécois. Certains acteurs du système d'éducation vont jusqu'à exiger la fin pure et simple des subventions, qui représentent 60 % des droits de sc...

Le décrochage scolaire à l'école publique

L'affaire de tous... même de l'école privée

Réplique à l'éditorial de Jean-Robert Sansfaçon


Monsieur Sansfaçon, l'éditorial que vous signez dans l'édition du Devoir du 17 février 2009, intitulé [«Décrochage scolaire, l'affaire de tous»->17980], m'interpelle à plusieurs égards. Si je partage en bonne partie vos appréhensions, je ne peux pas appuyer votre raisonnement en ce qui concerne les causes et les solutions que vous mettez de l'avant. Premièrement, l'école privée n'est ni coupable, ni remi...

Décrochage scolaire - L'affaire de tous



Les chiffres le disent: les jeunes Québécois qui réussissent à l'école le font avec autant de brio que leurs semblables du reste du monde. Le problème, c'est que trop d'entre eux quittent l'école avant même d'avoir passé les examens de fin d'études. Seule une révolution culturelle viendrait à bout du problème. Au Québec, 30 % des jeunes francophones abandonnent leurs études avant la fin du secondaire, et même si nom...

Abolissons les subventions à l'école privée



L'École internationale de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) est prise d'assaut. En septembre 2008, au primaire, elle n'a accepté que 58 élèves. Pourtant, elle avait reçu 769 demandes. Elle a donc refusé 711 jeunes. Manque de place. Qu'ont fait les parents de ces 711 enfants? Ils se sont probablement tournés vers le privé, affirme la présidente de la CSDM, Diane De Courcy. Même phénomène au second...

À propos du Manifeste de l’Assé

Le Manifeste dénonce « les intérêts et la logique du privé dans les institutions publiques » et revendique « un investissement public massif dans les services publics ».


L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) vient de rendre public un Manifeste intitulé « Pour un système public, libérons-nous du privé ». Au moment où ces lignes sont écrites, l’ASSÉ affirme sur son site Internet que le manifeste a été endossé par « plus de 1 200 citoyennes et citoyens ainsi que par 74 organisations sociales représentant plus de 200 000 personnes issues des mouvements des fe...

L'école à deux vitesses



Elle avait alors réalisé qu'à Toronto, où l'école privée n'est pas subventionnée par l'État, tout le monde ou presque envoyait ses enfants à l'école publique, alors que le tiers des élèves montréalais, ceux qui en ont les moyens et qui sont jugés suffisamment performants, fréquentent maintenant l'école privée.