CAQ - Legault - Sirois - 2012

La privatisation tranquille



M. Harper n'osera pas sans doute s'attaquer ouvertement au medicare, mais il serait tout à fait dans sa manière d'en saper patiemment les fondements, jusqu'au jour où le système deviendra intenable. Une sorte de privatisation tranquille qui s'imposera d'elle-même.

Lettre à un ami « démissionniste »



L’avenir constitutionnel du Québec, ce n’est pas une simple ligne de parti. Ce n’est pas une simple division partisane entre des partis qui défendent une autonomie du Québec au sein du Canada ou d’autres son indépendance. C’est de l’existence même de la nation, de sa projection dans le temps dont il s’agit. Se soustraire de la question nationale, ce n’est pas une façon de la régler. On ne peut pas prétendre au «on verra» dans dix ans. Dans dix ans, alors que le Canada se construit sans nous, c’est le Québec qui poursuivra la lente déconstruction que Jean Charest a amorcée. Ce à quoi nous appelle François Legault n’est pas à une révolution, mais à une «Dévolution tranquille».

François Legault et ses fédéralistes

Un parti politique n’est pas une auberge espagnole. Il est temps pour Legault de le faire comprendre à ses nouveaux amis. Pour éviter d’être cocu en sa propre demeure.


il y a deux types de fédéralistes au Québec : les héritiers de Robert Bourassa et les héritiers de Pierre Elliott Trudeau. Ils sont bien plus différents qu’on ne peut le croire.

Legault persiste: Avant moi le déluge!



Ce mercredi, René Homier-Roy demandait ceci à François Legault, à propos de sa déclaration de la semaine dernière: ...

« 30 ou 40 ans sans bon gouvernement responsable ! » Vraiment M. Legault ?



Il a répété sa foi de ni fédéraliste, ni souverainiste, ni de gauche ni de droite. Mais comment le croire ? Dès qu’on lui a pose une question sur le Parti Québécois, il a identifié deux « gros problèmes » : 1) l’article 1 du programme, la souveraineté du Québec, et 2) la présence d’une gauche « proche des syndicats ». Pour un « ni ni » qui refuse les étiquettes, il a puisé son discours directement des fédéralistes de droite.

Quant à l’avenir, on verra



Mais ce qui, chez lui, agace, c’est ce petit retard de près de 150 ans sur la programmation originale d’une autonomie provinciale, provisoire, et essentielle à la protection de cette « nationalité contre laquelle s’acharnent tant d’ambitieux et de fanatique ».

Coalition avenir Québec

Quel avenir pour le Québec?

La confrontation à laquelle donnera lieu l'arrivée de la CAQ au Salon bleu sera rude. Libéraux et péquistes l'attendent de pied ferme.


Le silence de François Legault est lourd. Le maintenir ne pourra que conduire les Québécois à conclure que la CAQ favorise le statu quo constitutionnel

Les Dupont & Dupond de la politique québécoise

Pensez-vous vraiment voter pour Sirois et la CAQ?



Même si toutes ses business qui ont coulé à pic ont été reprises par des par des firmes étrangères, cela ne l’a pas empêché de clamer à l’Institut économique de Montréal cette autre ineptie : «Charles Sirois déplore les prises de contrôle étrangères de nos sociétés» (Journal de Montréal, 21 mai 2008). Avec Sirois, c’est n’importe quoi, n’importe quand!

CAQ : l'oligarchie québécoise qui veut reprendre son emprise sur l'État ou qui veut mettre notre État au service des multinationales?

Une coalition fragile



Autre source d'inquiétude, François Legault projette, à tort ou à raison, l'image d'un homme unidimensionnel intéressé seulement par les réformes économiques. Il faudra voir si le chef de la CAQ réussira à séduire sur d'autres questions pourtant essentielles au développement d'une société.