L’avenir constitutionnel du Québec, ce n’est pas une simple ligne de parti. Ce n’est pas une simple division partisane entre des partis qui défendent une autonomie du Québec au sein du Canada ou d’autres son indépendance. C’est de l’existence même de la nation, de sa projection dans le temps dont il s’agit.
Se soustraire de la question nationale, ce n’est pas une façon de la régler. On ne peut pas prétendre au «on verra» dans dix ans. Dans dix ans, alors que le Canada se construit sans nous, c’est le Québec qui poursuivra la lente déconstruction que Jean Charest a amorcée. Ce à quoi nous appelle François Legault n’est pas à une révolution, mais à une «Dévolution tranquille».