Ah! les méchants complotistes!
19 octobre 2009
Monsieur Ivan, je diffère encore. Désolé.
Lorsqu’on conteste des connaissances scientifiques, il faut citer ses « statistiques sérieuses qui le prouvent ». Surtout si on accuse de meurtre : « Depuis l’avènement des vaccins, étudiez les taux de mortalité dus à ces derniers que ce soit au niveau du SIDA, des cancers et autres horreurs. »
Traditionnellement, un vaccin porte des particules de virus, ou des organismes tués, dont les composants servent à stimuler la formation d’anticorps préventifs (contre les maladies virales). Il n’est pas courant de parler de vaccin contre le SIDA, le cancer ou autres horreurs (pas toutes d’origine virale). Encore moins de mortalités attribuées au vaccin. Un vacciné n’est pas un porteur et n’est pas contagieux. Le pire qu’il risque est une réaction localisée mineure. Les drames de déclenchement rarissimes de la maladie de Gien Barré sont sans doute les pires risques connus, qui doivent être mis dans la balance entre ce risque et les effets redoutés de l’épidémie en question.
Attention aux insinuations comme : « Notre ministre Bolduc disait qu’il n’hésiterait pas à se faire vacciner devant les médias. Poudre aux yeux. Premièrement, il ne l’a pas fait et deuxièmement qui nous dit qu’il va se faire injecter le vaccin et pas un sérum inoffensif ? »
S’il faut être vigilants envers les pharmaceutiques qui ne manqueront pas de faire du chantage aux politiques pour faire la passe, on peut croire que le réel vaccin pourrait être, au pire, inefficace, mais de là à représenter un danger de mort (pour le ministre), où serait leur intérêt? Peut-être, réduire le problème de surpopulation en Afrique?………
L’immunologie est une spécialité complexe. Il ne faut pas la confondre avec la criminalité de façon simpliste. Autre exemple d’épouvantail démagogue et fallacieux : « Le vaccin au départ est une opération médicale dangereuse. Un vaccin, quel qu’il soit, est assorti d’effets secondaires néfastes pour le système immunitaire. »