La curée contre nos actifs
20 avril 2010
Merci M. Matte et Mme Héléna de vos commentaires.
Ce que fait les fédéraux avec l'approche commune c'est la suite du rapatriement de la constitution de 1982. Ce traité est la suite logique du rapatriement constitutionnelle unilatéral de Trudeau. Le traité de l'approche commune est basé sur cette constitution que nous avons rejeté collectivement. On ne peut donc pas d'un côté rejeter un changement unilatéral de la constitution et de l'autre accepter par en arrière la modification de nos droits d'occupation et de développement de nos territoires basé sur ce rapatriement. Ça marche pas.
Les dés sont pipés dès le départ.
A moins d'avoir notre consentement collectif sur le premier geste de rapatriement, tout ce traité est de la frime, de la bouilli pour les chats.
Vous me cité M. Bernard, ce monsieur n'est pas le véritable négociateur de ce traité en notre nom, il en est plutôt le porte parole.
Le véritable négociateur du Québec ce n'est pas M. Bernard, mais M. Yves Fortier, un des présidents de l'Alcan à l'époque. Il a été nommé par M. Charest vers 2004, vous devriez être en mesure de relever la date de sa nomination et le mandat qui lui avait été confié via internet. La dernière fois que j'ai trouvé cette information c'était via Canoe. Je vous invite également à consulter ce site:
http://akakia.blogspot.com/2007/07/fusion-riotintoalcan-et-approche.html
La lecture des 44 commentaires et recherches de vérités sur cette nomination sont très intéressants.
M. Fortier est un avocat réputé, sur son CV vous apprendrez qu'il était très impliqué dans le groupe d'action Canada.
L'entreprise pour laquelle il travaille utilise déjà des ressources hydrauliques et électriques sur nos mêmes territoires. Cette situation le mettait en conflits d'intérêts majeurs avec le mandat de défendre nos droits. C'est au départ inacceptable. Voir mon texte, Conflits d'intérêts, ici même sur vigile.net. Ce texte, j'en ai payé, à l'époque, la publication sur une page complète de notre hebdo régional. Si j'avais dit des mensonges....
Le texte de ce traité est réducteur pour nous, c'est une porte ouverte aux abus fédéraux contre notre droit à l'égalité des citoyens de ce pays et du droit de gestion de notre majorité sur nos territoires (province) dans ce pays.
Je crois sincèrement qu'un tel traité ne pourrait pas s'appliquer sur les territoires d'aucune autre province du Canada sans un lever de bouclier général de la population et je souhaite hardemment que nous ne faisions pas exceptions.
Il y a quelques années, on nous a publicisé dans tous les médias du Québec le transfert aux Amérindiens de nos droits fonciers, je fus estomaqué de n'entendre personne s'en inquiéter, sauf quelques personnes allumée qui m'ont écrit personnellement par courriel.
Les droits fonciers messieurs, ce sont les droits de propriété des terrains sous nos propriétés ou dit autrement, nos territoires. Si à cette époque on avait appelé cela territoire, il y aurait eu un tollé, mais droits fonciers, cela a passé comme dans du beurre dans la poêle.
Je vous invite à aller sur http://saglacweb.com, cliquez dans la partie centrale appelé, Les enjeux territoriaux et économiques. Vous y lirez l'entente de principe originale et des passages très importants à connaitre.
Le bon peuple s'attend à voir s'ouvrir une négociation constitutionnelle multipartite et de bonne foi dans un futur inconnu.... Erreur, c'est terminé.
Les dés sont pipés avant même d'être à la table par notre acceptation de ces malversations, il n'y aura plus de négociations sauf pour se faire rabaisser d'avantage, tous les Québécois n'ont donc pas le choix de s'unir et de défendre leurs droits s'ils veulent survivre comme peuple.
Ce traité est réducteur et anti-démocratique, il n'implique pas la majorité qui occupe les territoires. De plus, les Amérindiens ne sont pas tous représentés et la nomination des négociateurs est ambigüe. On ouvre la porte à une boite de pandore.
S'il doit y avoir un traité avec les Amérindiens qui occupent le territoire du Québec, il devra se négocier avec les Québécois, pas avec des fédéraux assis des deux côtés de la table de négociation. Ce traité c'est la suite du dépeçage du Québec commencé en 1949 par le transfert du Labrador sans notre consentement.
Il nous faut comprendre les règles qui régissent la démocratie et nous y tenir, voir sur vigile.net, mon texte, Vivre libre ou disparaître. Vous y apprendrez que la démocratie origine du peuple, pas des politiciens, c'est donc à vous et moi de s'informer des vrais affaires et à imposer nos volontés, pas aux politiciens. Si ces derniers ne font pas notre affaire, il faut les mettre à la porte maintenant. Additionnez les cachettes du gouvernement Charest et dites moi si que j'ai tord pour voir.
Le Canada, via M. Charest, occupe présentement le Québec et le tient sous sa tutelle dans tous nos ministères, M. Daniel Gagnier, un autre président du groupe Alcan était jusqu'à tout récemment le chef de cabinet de M. Charest, du temps de la préparation de l'offre d'achat d'Énergie Nouveau-Brunswick.
M. Le Hir à parfaitement raison dans son texte, cette stratégie d'achat aurait éventuellement autorisé Ottawa à intervenir militairement chez nous pour réclamer l'Hydro-Québec comme un bien Canadien sans qu'aucun Canadien n'ait participé à sa construction. Soyez assuré que ce n'est pas terminé.
Pendant qu'on tergiverse, le fédéral agit, Québec et ses institutions sont sous sa tutelle, l'Hydro-Québec et la caisse de dépôt sont en processus de privatisation ou à tout le moins sous fortes pressions de l'être.
Le phénomène des pertes de la caisse de dépôt ne peut pas s'expliquer seulement pas la prétendue crise économique.
Lire l'ensemble de mon oeuvre pour en apprendre d'avantage.
Chacun de nous est important et votre opinion plus que tout autre.
Merci d'être là.
Jean-Pierre Plourde.
P.S.
1. Mme Héléna, nos médias, universités, écoles et institutions sont sous tutelle. Nous sommes conditionné à n'entendre que ce que l'on veut nous faire entendre.
2. Si l'on ne s'occupe pas de la politique, c'est la politique qui s'occupera de nous, c'est ce qui se produit présentement, prenons-nous en main.