Pour un nationalisme pratique
25 octobre 2007
La mémoire permet d'être en mesure de s'orienter dans l'espace et le temps. Collectivités ou individus ne peuvent se mouvoir sans l’image mentale de ce qui les caractérisent.
Notre capacité de déduction humaine qui nous distingue des animaux n’est pas dépourvue du sens apporté par la longue durée, elle ne peut se passer « des films que nous
avons dans la tête » qui sont des enregistrements des événements passés. La culture dans sa singularité aménage dans des formes la succession des expériences vécues par des sociétés.
C’est pourquoi qu’on ne peut produire des communautés ou des peuples en laboratoire, c’est pourquoi qu’une nation comme celle du Québec ne se réduit pas à sa caractéristique linguistique francophone. Il en est de même d’ailleurs pour l’ensemble des nations de la planète. Une bonne dose de raison est capable d’encadrer la sensibilité de la culture.
Ce qui signifie que l’inclusion des nouveaux arrivants passe nécessairement par une culture
d’accueil mais en espérant que celle ci soit inscrite dans la laïcité, ce qui est le cas essentiellement du Québec.
Le rapport à l’environnement des autochtones d’Amérique s’est traduit par coutumes et traditions. Le Québec français n’existe pas en soi, depuis 1608 par la fondation de
Kebec, son développement
s’est inscrit dans une durée. L’inclusion pure et abstraite n’existe pas.