Abandonnés par leurs élites, les Québécois peuvent-ils faire respecter leur langue seuls?
19 février 2008
L’inconscience actuelle des Québécois devant la politique dont notre avenir de peuple de langue française concerne l’un de ses aspects s’avère très inquiétant. L’apolitisme nous menace. Avec la question des accommodements, on aurait pu croire y trouver les symptômes d’un réveil national à
l’état sommaire. Un an plus tard ça ne semble plus le cas. Voir les résolutions de Madame Marois sur
la langue française se faire bousculer 4 mois plus tard au nom d’une rectitude qui cherche à se concilier électoralement les lecteurs les plus fédéralistes de Gesca suscite chez tous les Québécois conscientisés de leur identité unique en Amérique une stupéfaction nourrie par la colère.
Le bilinguisme chez une nation minoritaire c’est la porte d’entrée pour l’assimilation.
Si le grand Camille Laurin l’a compris, pourquoi P.Marois ne le comprends pas.
Si autour de la candidature de Obama aux É.U, il y a une ombre de sensibilité politique chez nos voisins du Sud. Le Québec selon son expérience historique accumulée ne saurait non plus continuer son inertie politique.