Merci pour votre beau programme, M. Charest !
25 septembre 2010
Tôt ou tard la caverne d’« Ali Baba et ses Quarante voleurs » se révélerait au grand public
Ainsi je le dénonçais le 14 décembre 2009 :
(…)
Considérant ces précédents, Monsieur le premier ministre du Québec, Il faut vous rappeler que depuis le premier jour où vous avez pris le pouvoir, au printemps 2003, obnubilé par le succès et surpassé par votre propre ego, vous et votre groupe de mercenaires de la politique, des finances publiques spéculatives et de pillages des ressources fiscales et naturelles, l’État québécois est devenu une sorte de caverne d’« Ali Baba et ses Quarante voleurs ». Vous devez vous remémorer, car vous semblez « l’avoir oublié », que le libéralisme politique appliqué par vos prédécesseurs premiers ministres à la tête du PLQ et des gouvernements du Québec, était conditionné de manière fidèle et patriote à la défense des intérêts du Québec avant ceux du pouvoir centraliste et arbitraire d’Ottawa.
Monsieur le Premier ministre du Québec, il faut aussi vous rappeler qu’à partir de votre ascension au pouvoir en 2003, vous avez placé dans la haute administration publique du Québec plusieurs de ces mercenaires, tel Claude Garcia qui fut nommé en 2004 au poste de président du comité de vérification de la CDPQ jusqu’à 2008, alors que cet organisme, responsable de la gestion des fonds de retraite publics québécois, avait enregistré une perte de 40 000 millions de dollars. L’« escroquerie » financière la plus importante commise auprès d’une institution financière dans histoire du Canada. Un autre de ces mercenaires est Clément Gignac, celui que la chef du PQ avait qualifié de traître pour avoir travaillé dans les bureaux à Ottawa, au projet cher au gouvernement conservateur de Stephen Harper de créer une commission pancanadienne des valeurs mobilières et qui, depuis juin 2009, est récompensé en devenant votre Ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation. Et que dire de Michael Sabia, cet autre prétorien de votre pouvoir népotique, qui fut nommé président de la CDPQ après un processus de sélection réduit à sa plus simple expression et dont l’équipe de cet autre mercenaire des finances n’est pas parvenue à dissiper le climat de méfiance envers la nouvelle gestion, en raison des départs d’employés hautement qualifiés de cette société publique de financement.
(…).
JLP
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*. Extrait de Lettre ouverte à Monsieur Jean Charest (Premier ministre du Québec)
http://www.vigile.net/Lettre-ouverte-a-Monsieur-Jean,24357