11-S et ses effets collatéraux

Barack Hussein Obama, le Chamberlain du Moyen-Orient*

La Liberté face à la terreur djihadiste

Tribune libre

« Nous ne pourrons jamais vaincre l’Occident si nous essayons de l’imiter, nous devons créer un projet islamique en retournant à une interprétation rigoureusement littérale du Coran. La vision de cette radicalité de lutte politico-religieuse se résume en ces phrases : le Coran est notre sabre et le martyre de notre souhait. L’islam est foi et culte, religion et État, livre et épée. En tant que religion universelle, l’Islam est une religion conforme à tout peuple et à toute époque de l’histoire humaine ». La devise des Frères Musulmans est toujours : L’Islam est la solution .
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Dix ans après le 11-Septembre 2001 l’on peut se demander que faire face au terrorisme. Ne pas rappeler ses objectifs ?, ceux-ci sont toujours idéologiques. Non plus recourir à l'apaisement, puisqu’il alimente le terrorisme, faisant de ce dernier la dynamique logique de la terreur. Mais l’on ne devrait pas tomber dans la violation des droits pour le combattre.
Pourtant, on l’a fait pour Ben Laden. Bush l’avait cependant averti à plusieurs reprises, et même Obama a dû procéder à son élimination. Les Américains ont démontré une fermeté dans l'identification des auteurs de l’attentat du 11-S, les poursuivant et punissant. Cela a pris dix ans, mais s’il en avait fallu vingt, ça aurait été pareil. Les États-Unis poursuivent leurs ennemis, comme Ben Laden l’avait constaté à la fin de sa vie, une fin vécue en misérable mendiant.
De plus, les Américains ont également empêché de nombreuses attaques sur le sol américain. Certaines en préparation comme celle du pipeline, d’autres de manière simultanée en détournant plusieurs avions de ligne entre la Grande Bretagne et les États-Unis en août 2006. D'autres attaques ont échoué au dernier moment comme celle de la voiture piégée garée à Times Square en 2009, ou encore l'histoire tragi-comique du Nigérien qui avait également voulu attenter en 2009 mais seulement réussit-il à brûler ses parties intimes tout en essayant de faire exploser un avion effectuant un vol à destination de Détroit. Lors des autres attentats, il n'y a pas eu autant de chance, telle l'attaque du commandant américain Nidal Malik Hasan qui avait contacté l’iman radical Anwar al Awlaki (Al-Qaïda) avant d'ouvrir le feu dans la caserne texane, provoquant ainsi la mort de 13 militaires à Fort Hood.
Cependant, si le corps de Ben Laden reste au fond de l’Océan avec plus de mépris que de gloire, et que ses sbires dépérissent dans les prisons pakistanaises et dans d’autres parties du monde, les franchises d’Al-Qaïda jouissent d’une bonne santé organisationnelle. Au Maghreb, dans la Péninsule Arabique et le Caucase, leurs activités sont constantes. Ces franchises d’Al-Qaïda ainsi que d'autres groupes et milices islamistes continuent d'amasser des fonds pour le djihad dans les mosquées du monde musulman et de l'Occident, poursuivant la formation militaire dans des camps et des bases d’entrainement tant au Yémen, qu’au Soudan, Pakistan et Somalie, en plus de lancer des attaques meurtrières là où ils peuvent le faire. Nul doute que les attaques terroristes se poursuivront pendant de nombreuses années encore, cherchant les failles telles qu’en 2001, où ils ont réussi.
Toutefois, l'un des points forts en notre faveur est sans doute le développement des mécanismes de sécurité nécessaires pour éviter les échecs d’il y a dix ans des services d’intelligence et des forces militaires. En effet, aujourd´hui les terroristes ont beaucoup plus de difficulté que par le passé, et même, comme dit le chef de la police de New York, «nous savons que nous ne savons pas». Au moins, nous savons ce que nous ne savions pas en 2001.
En somme, le fait de ne pas avoir commencé la guerre contre le terrorisme en 2001, ainsi que d’avoir chassé les talibans, démontre que la dictature et le totalitarisme théocratique sont intolérables et que nous ne les permettrions pas puisque le danger serait plus grand. Maintenant, avec la perspective due au lapse encouru depuis les attentats du 11-S et de son impact exceptionnel, il ne faut pas se tromper. Nous sommes en effet mieux préparés face au terrorisme, cependant s’il fallait baisser la garde, cela n’empêcherait pas d’autres attentats.
Jean-Louis Pérez-Martel
Tous les peuples qui ont voulu se donner du pouvoir politique pour faire face aux autres ont créé leur propre religion. Ceux qui ne veulent plus de religion sont disparus ou sont en train de disparaître.
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*. Pour plus d’information, consulter ces deux articles (publiés à Tribune libre de Vigile) La géopolitique de l’Islam en Amérique*, autre fait réel qui se concrétise
http://www.vigile.net/La-geopolitique-de-l-Islam-en
Et
Barack Hussein Obama appuie la construction de la mosquée dans la Zone Zéro
http://www.vigile.net/Barack-Hussein-Obama-appuie-la
Autres informations pertinentes sur l’attentat terroriste du 11 Septembre 2001 :
http://www.cyberpresse.ca/11-septembre/


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 septembre 2011

    @Didier
    Le site Voltaire fondé par Thierry Meyssan produit d'excellentes analyses et celle-ci est fort révélatrice et inquiétante à la fois:
    «Le précédent irakien prouve que l’Occident ne se soucie guère du sort des chrétiens d’Orient. Rien n’empêche que ce même scénario ne se reproduise en Égypte, en Syrie et au Liban, surtout avec la multiplication des signaux sur le flirt entre les pays occidentaux et les Frères musulmans. La mouvance islamiste, même dans ses tendances les plus radicales, est une composante essentielle des révolutionnaires libyens.
    «Ce sont des médias occidentaux respectables qui l’affirment : elle est un acteur principal en Égypte, elle sera probablement la plus importante force politique dans le premier Parlement post-révolutionnaire de Tunisie. En Syrie, les Frères musulmans seraient l’option préférée des États-Unis pour l’après-Assad, à en croire le très sérieux Hudson Institute et bien d’autres think tank et chercheurs»
    http://www.voltairenet.org/L-Eglise-maronite-s-inquiete-des
    «Le Printemps arabe a favorisé l’épanouissement de mouvements islamistes, notamment les Frères musulmans en Egypte ou encore le parti Ennahda en Tunisie, qui sont devenus des acteurs incontournables.»
    http://www.24heures.ch/actu/monde/islamistes-bien-places-tirer-profit-printemps-arabe-2011-09-06

  • Archives de Vigile Répondre

    13 septembre 2011

    Oh bien sûr... Ils ont assassiné Ben Laden en mai dernier et évidemment on a jamais vu le corps puisqu'ils l'ont jeté à la mer...
    Et le 11 septembre 2001, le pauvre et innocent gouvernement américain a été "pris par surprise" par les attentats terroristes...
    Je vous recommande cet article de Thierry Meyssan:
    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=26486