En politique, le narcissiste déchu se révèle toujours n’avoir été qu’un rhéteur pompeux et le général sans armée, un terne héros de sous-préfecture.
Des affirmations ou question sans cohérence de la réalité historique* ; conjectures des narcissistes ; rancœurs, jalousies, hargnes, revanchismes des rhéteurs ; etc., qui sont émises contre le PQ et ses dirigeants ne seraient pas effectuées de manières orchestrées s’il n’y avait pas eu cet historique 93,08 % des votes favorables à Pauline Marois. Celle-ci, élue par une écrasante majorité des 1600 délégués et ayant, par ce résultat démocratique, la légitimité politique pouvant mener à concerter une majorité des souverainistes indispensable pour réaliser l’indépendance du Québec.
Ainsi, les démissionnaires du PQ –démissions ayant eu lieu après ce résultat historique-- ont été élus sous la bannière de ce parti, et leur représentation politique aujourd’hui à l’Assemblée Nationale du Québec n’est qu’une usurpation de cette délégation démocratique. Chacune des questions et affirmations anti-PQMarois émises entretient une relation d’usurpation de la légitimité démocratique, provoquant des confrontements et réactions de caractère exclusif ayant un objectif spécifique : aboutir à organiser une mouvance politique composée de représentants se renforçant mutuellement et bénéficiant de l’appui de ceux qui n’ont pas le pragmatisme requis ou de ceux qui ont des intérêts exclusifs, ne tenant pas compte de cette conjoncture de survivance nationale.
Mais pour eux, peu importe aujourd’hui ce que dit ou fait le PQMarois. Car pour ses détracteurs, ce parti a enfreint iniquement toutes les obligations morales et patriotes ; il a foulé aux pieds sa raison d´être ainsi que la conscience nationaliste, le portant sans cesse à l’insolence et à l’imposture et s’attirant un rejet majoritaire de la population. En définitive, selon ces détracteurs le PQ se suffit à lui-même, et par conséquent, tel est l’intérêt du PQMarois.
Pour tout souverainiste capable de réfléchir, l’état présent du Québec est véritablement catastrophique : sans cadre légal constitutionnel propre, un gouvernement anti-étatiste ayant des intérêts oligarchiques, une indépendance parfaite où l’on s’évertue à maintenir l’état de dépendance, une politique d’immigration destinée à l’anéantissement du peuple canadien-français, etc. Cette situation est sans précédent, le cas du Québec est unique ; mais qui saurait prédire l’issue de cette réalité sans compter avec ces diviseurs et égocentriques ?
Jean-Louis Pérez-Martel
Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de souveraineté nationale peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, dus à la mondialisation, à l’expansion démographique exogène balkanisante et aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec.
_______________________
*. L’un des exemples de cette sorte de manipulation : « Le PQ a été mandaté par la population du Québec pour faire l’indépendance du Québec et non pour tergiverser, parloter, se défiler. » C. Moreno
Anatomie d’un résultat légitimé par une écrasante majorité
Ah !, que ce 93,08 % à Pauline Marois a fait mal aux trafiqueurs de la politique
Le sens commun face à la convergence des narcissistes anti-PQMarois
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15 commentaires
Pierrette St-Onge Répondre
13 septembre 2011M. Perez,
Félicitations pour votre texte. J'aurais dû commencer par vous dire merci, au lieu de m'embarquer dans des explications inutiles qui n'en finissent plus avec les détracteurs du P.Q. Quelle perte de temps! Veuillez m'excuser.
Pierrette St-Onge
Gérald McNichols Tétreault Répondre
12 septembre 2011@ Pierrette Saint-Onge: Les boîtes de communication renommées qui conseillent à grand frais le PQ et les autres partis politiques ont compris bien mieux que vous de quoi je parle.
C'est à eux que vous devriez vous adresser pour qu'ils vous expliquent en quoi consiste la manipulation des masses dont vous êtes victime en imaginant un instant que le PQ a l'intention de faire l'indépendance. Plusieurs de vos députés disent eux-mêmes que les Québécois n'en veulent plus. C'est leur métier que de prendre le pouvoir avec votre vote et ceux des autres qu'ils réussissent à convaincre. Ils ne sont qu'à la recherche du pouvoir. La langue de bois imposée par les caciques du PQ équivaut à l'emprisonnement des dissidents.
Bien entendu à des degrés différents mais cela ne change rien au principe. Il n'y a plus de démocratie dès qu'on impose le silence et la pensée unique.
Peut-être qu'avant de prendre parti si fortement contre moi en faveur de l'auteur de cet article que je dénonce, vous auriez mieux fait de consulter d'autres articles de ce Monsieur. Vous y trouverez tout ce que je combats dans le nationalisme identitaire.
LA CAUSALITÉ DIABOLIQUE
Le Québec suicidaire
Des mentalités primitives au service de l’islamo-socialisme
Jean-Louis PÉREZ-MARTEL
Tribune libre de Vigile 18 décembre 2010
http://www.vigile.net/Le-Quebec-suicidaire
Moi je ne l'avais pas fait avant, mais maintenant que c'est fait, c'est avec beaucoup de fierté que j'assume encore une fois l'intégralité de mes propos.
Et si vous persistez à n'y rien comprendre, que vous n'êtes pas capable de faire des liens, que vous pensez qu'au Québec il n'y a que des bons sentiments et de bonnes intentions, ou que vous approuvez aussi les raisonnements de type Front National de ce monsieur (ce que je ne peux pas croire), alors je suis désolé de ne rien pouvoir faire de plus pour vous.
Archives de Vigile Répondre
12 septembre 2011"Jusqu’où faudrait-il que le PQ descende pour vous ouvrir les yeux ?"
Je crois que pour plusieurs, il faut descendre TRÈS bas.
Il y a véritablement deux classes d'Elvis Gratton: les fédéralistes arrivistes et corrompus puis les autres qui disent être nationaliste, alors qu'ils sont pour la plupart que des confédéralistes, et qui en cachette ont probablement voté NON en 1995 et 1980.
Jean-Yves Durocher Répondre
12 septembre 2011Aux croyants...
J'aimerai que vous m'indiquiez une référence pour vos 100,000 membres s.v.p. Autre que le PQ
J'en suis à 15,000 généreusement en extrapolant les chiffres du PQ, ceux du BQ sont pires.
http://www.vigile.net/Le-PQ-disparait
Que le PQ s'en donne 110,000 ne réflète en rien la réalité du terrain.
En passant, sur le site du DGE il n'y a que 2185 donateurs inscrit...
Mais de temps en temps, en recherchant, on arrive à une plus juste réalité.
http://www.electionsquebec.qc.ca/documents/pdf/etats-financiers/2010/PQ-Etats-financiers-2010.pdf
Il en coûte un gros $5.00 pour être membre du PQ. En page 15 du rapport financier du Parti Québécois, un document ayant valeur légale, vérifié professionnelement et déposé sour la foi du serment. Page 15, avec une petite règle de 3, revenus des adhésions: $269,990, divisé par 5 equale 53,998.
La moité de ce que proclame le site du PQ!
Combien de cartes payés par les caciques du parti?
C'est comme les 32,000 cartes de Boisclair et les mystérieux 32,000 membres attrapés à la dernière minute par le PQ à la course à la chefferie la dernière fois.
Ne blamons pas le PQ, c'est monnaie courante partout de payer des cartes de membres.
Ce qui ne change pas grand chose à la réalité. Ou bien le PQ ment sur son site, ou il cache du cash au DGE!
On doute fort du dernier.
Archives de Vigile Répondre
12 septembre 2011Excellent texte! Enfin ,quelqu'un qui a le courage de dire combien ces détrateurs ont nui et nuisent à la cause.
Anne-Marie
Pierrette St-Onge Répondre
12 septembre 2011M. Tétreault,
Je persiste et signe. Non, le procédé n’est pas le même et la comparaison est plus que boîteuse. Il n’y a aucune commune mesure avec ces pays de dictature et malgré certaines dérives de notre démocratie comme durant la crise d’octobre et la Loi des mesures de gurerre mise en place par le gouvernement du Canada, nous sommes loin, très loin de ce que vous décrivez dans votre argumentaire. Ce n’est pas pour demain qu’on se fera tirer dessus lorsqu’on descendra dans la rue. Dans ces pays de dictature, il n’y a même pas un semblant de démocratie.
Le reliquat de l’Empire Britannique nous est imposé par le Canada et c’est ce que nous essayons de faire, sortir du Canada, en nous servant de la gouvernance souverainiste à laquelle vous avec le droit de ne pas croire et qui n’est pas une démission collective comme vous le prétendez, mais un outil parmi d’autres pour nous amener au pays souhaité pour justement nous permettre de faire partie du monde des Nations libres.
Et M. Tétreault, je ne suis pas plus aveugle que vous. Je crois à la gouvernance souverainiste, vous n’y croyez pas, cependant, ça ne vous donne pas le droit de nous comparer à ces dictatures sauvages.
Si vous ne croyez pas à la gouvernance souverainiste, il n’en tient qu’à vous et à tous ceux qui pensent comme vous de prendre d’autres moyens démocratiques pour arriver à l’indépendance. De grâce, lâchez le Parti Québécois et ses militants aveuglés par leur manque de clairvoyance et par la propagande de sauvetage du plan Marois.
Pierrette St-Onge
Pierre Cloutier Répondre
12 septembre 2011À Mme Saint-Onge
Vous qui aimez aussi les chiffres, alors allons-y avec un exercice simple :
93.6% de 1500 délégués = 1404 votes
1404 votes sur 100,000 membres = 1.4% des votes
1404 des votes sur disons 5 millions d'électeurs = 0.000028%
Taux de popularité de Pauline Marois : 14%
Intention de vote pour le PQMarois avec Legault dans le décor : 16%
Jusqu'où faudrait-il que le PQ descende pour vous ouvrir les yeux?
Pierre Cloutier
Gérald McNichols Tétreault Répondre
12 septembre 2011@ Pierrette Saint-Onge : C'est que, madame, le procédé est le même. Et oui, le Québec peut se comparer à n'importe quel pays. Vous faites visiblement partie de ceux qui pensent que le Québec ne fait pas partie du reste du monde et que ce type de gouvernance ne peu pas atteindre notre colonie protégé par le rempart de ce reliquat de l'empire britannique qui nous empêche de figurer sur la liste des pays du monde. Et bien sachez que les partis politiques, tout comme les corporations et les syndicats du monde entier sont construits sur le même moule.
Quant à ma foi, madame, la seule chose que vous puissiez lui reprocher est le manque d'aveuglement de la vôtre. Je m'amuse que par manque d'arguments vous vous attaquiez à moi de façon personnelle. C'est me faire trop d'honneur. Pour ce qui est de la torsion des arguments relisez donc la lettre de Monsieur Pérez-Martel, c'est un archétype en la matière.
Désolé, mais il semble que je ne sois pas le seul à avoir démonté le mécanisme de la propagande de sauvetage du plan Marois. Ce projet désarmé ne tient pas la route et sera la cause du naufrage du parti Québécois. Il faudra des arguments plus fort que ceux-là pour me faire adhérer à ce projet de démission collective de la gouvernance souverainiste.
Pierrette St-Onge Répondre
12 septembre 2011@ M. Duchesne
Est-ce que le vote de confiance accordé à M. Parizeau était un vote monolithique digne des plus grandes dictatures?
@ L’aveugle national
Il y a plus de 100 000 membres au Parti Québécois, ne vous en déplaise!
@ M. Tétreault
Comment pouvez-vous honnêtement faire des comparaisons aussi tordues avec des régimes totalitaires et le vote de confiance d’un Chef d’un parti politique au Québec. Vos comparaisons ne tiennent pas la route et vous êtes de très mauvaise foi. Vous ne m’impressionnez pas avec vos arguments aussi tordus que vos comparaisons.
Pierrette St-Onge
Gérald McNichols Tétreault Répondre
12 septembre 2011En septembre 2005, Hosni Moubarak recueille 88,5 % du vote en Égypte. En 2009 Ben Ali recueille 89,62% du vote en Tunisie. C'est que ces narcissiques-là avaient de la retenue dans l'invention de la "réalité historique". Le pouvoir surtout lorsqu'il est défaillant et fait face à une "usurpation de la légitimité démocratique" cherche toujours à démontrer sa légitimité. Faut-il s'impressionner d'être plus légitime que Hosni Moubarak ou Ben Ali ?
Depuis ce temps-là quelque chose a changé dans le monde. Quelque chose que nos officines politiques provinciales convaincues qu'il n'est pas du tout pressant que le Québec fasse partie du monde n'ont pas saisi. On est si bien à l'abri de tout cela.
Et les raisonnements et épithètes que vous employez, monsieur, afin de décrire ceux qui osent poser un regard critique sur la gouvernance de la chef du parti Québécois et les louanges à son endroit que vous formulez, reprennent curieusement les mêmes figures que l'on utilise dans les palais des dictateurs pour justifier la langue de bois, le contrôle de la presse, le trucage des élections, l'arrestation des manifestants, les enlèvements et disparitions de journalistes et d'opposants afin de couvrir les cris de ceux qu'on torture dans les caves de ces palais.
Qui n'a pas assisté au Québec à des consultations publiques trafiquées, à des sommets économiques arrangés, à des congrès longuement "préparés", le tout confié à grands frais à des boîtes de communication spécialisées dans la gestion de crise dont les communiqués optimistes sont nettoyés de toute trace d'opposition. C'est qu'ici, monsieur, la violence physique n'est pas nécessaire. Les Québécois sont élevés avec la notion de ne pas dire en public ce qu'ils disent en privé. Dans tous les parlements et édifices gouvernementaux, c'est dans les corridors que les gens s'expriment vraiment, jamais autour des tables de réunions. Les apparences sont toujours sauves.
Dans notre monde civilisé, le congédiement et l'exclusion ont remplacé l'assassinat et l'exécution.
La culture corporative appliquée à la politique où chaque intervention publique est contrôlée, mesurée, minutée, orchestrée tient lieu de démocratie. Les médias qui ne vivent que de ces pauvres contenus sont devenus le théâtre de leur représentation s'attardant à faire ressortir le moindre trait personnel émouvant ou attachant de l'un ou l'autre de ces dirigeants.
La moindre divergence exprimée est dénoncée comme étant un manque de leadership du dirigeant. On exige dans les médias que les dirigeants fasse appliquer la langue de bois. On salue la destitution de tout dissident comme quelque chose devant ramener la paix sans doute pour ce que vous appelez "la conjoncture de la survivance nationale". Peut-être, monsieur que de cette survivance provinciale-là nous ne voulons pas.
Alors, que vous dénonciez et invectivez tout en puisant dans leurs arguments ceux qui réussissent encore sans aucun moyen à exprimer la dissidence, à montrer que d'autres avenues sont possibles que le repli et l'évitement de la gouvernance souverainiste, me rappelle drôlement la charge des dromadaires de la place Tahir. Elle fut spectaculaire, servit à rassurer pour un temps les pro-Moubarak dont elle servait le régime, mais maladroite et vaine.
Le "narcissisme", monsieur, puisque ce lapsus est le vôtre, n'est pas dans le fait de penser librement et de prendre le risque de transgresser la loi du silence mais bien dans la vulgarité du déploiement de richesse, de parures, de limousine, d'agents de sécurité et de palais dont adorent se parer les dirigeants convaincus d'incarner la raison. Ils se promènent entourés de louangeurs. Et de louangeurs qui louangent les louangeurs.
Le printemps arabe qui a soufflé sur le monde un vent de changement nous montre que le temps des dirigeants qui imposent leur raison au peuple achève et que s'amène à grand pas un autre temps où le peuple imposera sa raison à des représentants.
Jean-Yves Durocher Répondre
12 septembre 2011Est-ce qu'il y a plus de 15,000 membres au PQ?
On attend la réponse.
Jeannot Duchesne Répondre
11 septembre 2011Excusez-moi pour vous avoir identifié comme M. Martin, c'est bien M. Martel que je voulais nommer.
Jeannot Duchesne Répondre
11 septembre 2011Monsieur Martin parle de narcissisme, d'égocentrisme et de cohérence avec un vote de confiance à 93,08%, un vote monolithique digne des plus grandes dictatures.
Dans la débandade actuelle du P.Q., c'est justement ce 93,08% qui fait le plus mal à Mme Marois, combien en reste-t-il aujourd'hui? Est-ce que ce vote nous semble le moindrement sérieux aujourd'hui?
M. Martin parle de diviseur, est-ce rassembleur que de mettre sous le tapis le mandat principal du P.Q.?
Pierre Cloutier Répondre
11 septembre 2011J'ai oublié. Puisque M. Perez aime citer des chiffres, alors allons-y :
Taux de popularité de Pauline Marois : 14%
Intentions de vote du PQMarois avec Legault dans le décor : 16%
93% de combien de membres du PQ?
93% sur combien de citoyens québécois ayant le droit de vote?
Franchement M. Perez, allez refaire vos devoirs.
Pierre Cloutier
Archives de Vigile Répondre
11 septembre 2011Peut-être faut-il être un Québécois "pas de souche" pour être véritablement nationaliste, c'est-à-dire pour comprendre, à l'instar des Boukar Diouf et Kent Nagano (et si vous me le permettez, des Febo Ferretti, mon mari aujourd'hui décédé)l'importance majeure -la nécessité- du sentiment national d'être et d'exister comme entité humaine unique et irremplaçable dans l'apport historique à la richesse de l'humanité en constante évolution, pour revendiquer sans complexe le droit naturel du peuple québécois à l'existence nationale,
Peut-être faut-il être un Québécois "pas de souche" pour comprendre l'absolue obligation d'unir les forces indépendantistes, sans les confondre, dans une véritable lutte de libération nationale.
Merci, monsieur Pérez, d'affirmer, tambour battant, la légitimité du caractère nationaliste de notre lutte pour l'indépendance.
Andrée Ferretti.