Et l'imputabilité, M. Couillard?
20 mars 2016
Commentaire à la suite de cet article paru dans Le Devoir du 19 mars:
"Le démagogue en chef du Parti libéral Philippe Couillard, aura beau nous répéter ad nauseam que sa formation politique a changé et que l’arrestation de Nathalie Normandeau réfère à un Parti libéral d’une autre époque, il n’en demeure pas moins que le PLQ fonctionne depuis des années avec 7,3 millions d’argent sale provenant du crime, et ce, non seulement selon un communiqué de la CAQ datant du 25 novembre 2015, mais aux dires mêmes du Directeur général des élections du Québec (DGEQ).
Si comme Wikipédia l'écrit, on défini le recel comme «Le fait de détenir, dissimuler ou bénéficier d'une chose provenant d'un crime ou d'un délit...». Philippe Couillard et le Parti libéral sont bel et bien des receleurs, et on pourra désormais considérer son parti comme les tout autre membre du crime organisé.
Et espérons qu’en ce sens, l’UPAC ne se limitera pas aux quelques arrestations auxquelles elle s’est récemment livrée, mais mettra aussi en accusation l’ensemble du Parti libéral en tant qu'organisation criminelle. puisqu’il était pratiquement impossible que des gens comme Nathalie Normandeau et Marc-Yvan Côté aient agit seuls et de leurs propres initiatives. Mais au contraire, dans un complot délibéré du Conseil des Ministres et de la plus haute direction du Parti libéral.
Au Canada, le recel est prévu par le Code criminel à l'article 354 sous l'intitulé : «Possession de biens criminellement obtenus». Et pour ce genres de crimes des plus graves – puisque dans le cas qui nous occupent, ils vont jusqu’à remettre en cause la légitimité même de l’ensemble des décisions d’un gouvernement illégitimement élu à l’aide de fonds illégaux – il serait donc totalement inacceptable que le Parti libéral puisse se cacher derrière une loi électorale complaisante et une insipide prescription de 5 ans adoptées par ceux-là mêmes qui ont commis ces crimes."
Christian Montmarquette