Gare au gorille...
21 juillet 2011
J'ai quelques textes dans la banque sur les malheurs de l'Ontario
http://www.vigile.net/Le-21e-siecle-ne-sera-pas-ontarien
http://www.vigile.net/Quebec-7-Ontario
http://www.vigile.net/Le-mythe-du-Quebec-pauvre-10
Par Bernard Simon
Relecture de presse et déclaration du ministre
Par Jacques Rivet
Par Anna Morgan
Rebecca Cook Dube
Résumé par Germain Bataille
Pierre Leclerc : Membre de Développement et Paix
Un livre sur le scandale des commandites :
Par Rollande Parent
21 juillet 2011
J'ai quelques textes dans la banque sur les malheurs de l'Ontario
http://www.vigile.net/Le-21e-siecle-ne-sera-pas-ontarien
http://www.vigile.net/Quebec-7-Ontario
http://www.vigile.net/Le-mythe-du-Quebec-pauvre-10
21 juillet 2011
Vous saviez que c'était le préféré de René Lévesque?
«Mais commençons par tout ce qu'elle conserve, d'authentiquement vrai. Sur quelque 2,000 km du nord au sud et plus de 1,500 de l'est à l'ouest, le Québec est physiquement la plus grande des contrées du monde dont la langue officielle soit le français. Plus de quatre sur cinq habitants de ses habitants sont d'origine et de culture françaises. Hors de l'Europe, nous formons donc la seule collectivité importante qui soit française de souche.
Nous pouvons, tout comme vous, évoquer sans rire, nos ancêtres les Gaulois. Et comme nous ne sommes pourtant que six millions au coin d'un continent comptant 40 fois plus d'anglophones, même qu'il nous advient de nous sentir cernés comme Astérix dans son village....et de songer aussi que l'Amérique du Nord tout entière aurait fort bien pu être gauloise plutot que...néo-romaine.
Car, ce fut un incroyable commencement que le nôtre. De la baie d'Hudson et du Labrador tout en haut jusqu'au golfe du Mexique tout en bas, et de Gaspé près de l'Atlantique jusqu'aux Rocheuses d'où l'on voit presque le Pacifique, c'est nous -et c'est donc vous en même temps- qui fûmes les découvreurs et aussi les premiers Européens à prendre racine. Les pélerins du Mayflower n'avaient pas encore tout à fait levé l'ancre pour aller fonder la Nouvelle-Angleterre, que déjà Champlain avait érigé à Québec son habitation et que la Nouvelle-France était née.
Et puis, pendant 150 ans, guerriers et missionnaires, colons et coureurs de bois écrivirent bon nombre des pages les plus extraordinaires, sinon les mieux connues, des 17e et 18e siècles.
Quand j'étais petit garçon comme tous les enfants, j'avais mon héros personnel que j'ai sûrement partagé avec l'innombrables jeunes Québécois. Il s'appelait Pierre Lemoyne D'Iberville. De tous ceux qui, par des froids polaires comme des chaleurs torrides, sillonnèrent le Nouveau-Monde, il fut sans doute le plus fulgurant. Si son théâtre d'opérations n'avait pas ces lointains espaces, ou encore la Vieille France, on me permettra de le dire, eut-elle été un peu moins exclusivement rivée à l'Europe, vs auriez exclusivement aujourd'hui une multitude de petits Français qui rêveraient eux aussi à D'Iberville.
Quoi qu'il en soit, cette histoire-là, pendant un siècle et demi, elle fut la nôtre -et la vôtre également et je me souviens qu'en arrivant au dernier chapitre, celui qui se termine par défaite et conquête, on perdait le goût de savoir la suite, et l'on revenait plutôt inlassablement au début, parce que la suite, n'en déplaise à nos concitoyens d'origine britannique, ça nous semblait devenu en quelque sorte l'histoire des autres.
Car cette défaite, on l'a bien décrite en disant qu'elle en fut une au sens premier de l'expression, i.e. que quelque chose en sorti littéralement défait, démoli, et pour longtemps. Et ce quelque chose, c'était cette "attitude à devenir une nation normale" qu'un intendant du roi, comme bien d'autres observateurs, avait noté dansun rapport à Versailles. Si la colonisation française, la plus faible, n'avait pas eu à se heurter à la plus forte qui était l'anglaise, l'évolution de ces Canadiens, dont personne d'autre alors ne portait le nom, les aurait menés à la pleine existence nationale, tout aussi sûrement, et pas tellement plus tard, que les 13 autres colonies plus populaires qui devraient bientôt se baptiser les États-Unis.»
Discours de René Lévesque à l'Assemblée nationale française, 1977
21 juillet 2011
Madame Morot-Sir,
Félécitations pour ce dernier texte fort étoffé de
renseignements utiles. Il se peut que les deux hommes
soient morts d'empoisonnement alimentaire causé par le
fait qu'ils mangeaient dans des assiettes de cuivre. Le
roi anglais George lll a souffert du même mal. Les
assiettes de porcelaine et les ustensiles d'argent
de même que le lavage des mains et de la vaisselle
ont réglé ce problème qui atteignait les classes
élevées. Louis XlV mangeait avec ses mains directement
dans les plats et comme il saisissait sa nourriture par
le dessus, il évitait le poison qui se formait dessous
au contact du cuivre.
Salutations
JRMS
21 juillet 2011
Parce que vous considérez monsieur Verrier que de sacrifier tous ses samedis depuis le 19 février pour parler directement à nos concitoyens sur le terrain devant l'Assemblée Nationale, c'est n'importe quoi?
C'est n'importe quoi créer des liens avec des groupes de citoyens en visite au Québec qui viennent de France et Belgique et qui nous encouragent à ne pas lâcher et qui l'automne prochain feront lien avec nous?
C'est n'importe quoi les contacts que nous avons établis avec des militants du milieu syndical enseignant de France qui se battent présentement contre SARKO et qui trouvent notre idée originale?
Merci messieurs Sauvé et Thompson!
Denis Julien, participant actif au côté du patriote Luc Archambault à la VIGILE du Samedi dans la capitale nationale.
20 juillet 2011
Monsieur Le Hir
I ne s'agissait pas pour cette partie de mon commentaire de votre texte mais de celui de Frederic Picard.
"Car la seule solution serait de déconnecter le dollar Québécois du dollar canadien. C’est en soit une hérésie pour les fédéralistes et les souverainistes. (Pas pour les indépendantistes, toutefois)."
Reste que le fait de ne pas posséder sa propre monnaie permet peu d'assurer la souveraineté d'un état. Voir le Guatemala qui utilise le dollar us. En ce qui concerne l'Europe le problème n'est pas tant l'euro lui-même que l'impossibilité pour les pays-membre d'effectuer des dévaluations autres que monétaire, car rien n'a été prévu pour ceci dans le traité de Lisbonne.
Je suis d'accord avec Pierre Cloutier émettre de la monnaie est un pouvoir régalien qui ne peut-être laissé à personne, et franchement un Québec indépendant soumis au diktat de la Banque du Canada ca fait un peu désordre...
20 juillet 2011
Je me fie entièrement au jugement de Monsieur Frappier pour ce qui est de la conduite de ce site. Ce site ne constitue pas un lieu de publication obligé et on n'y publie pas n'importe quoi. C'est bien comme ça. Les auteurs refusés peuvent se faire publier ailleurs et même aller voir un éditeur...si ça leur chante. Vigile n'est pas là pour publier qui le veut, Vigile publie qui il veut. Idem à La Presse, au Devoir, à l'Actualité et ailleurs dans les médias.
C'est le jugement de Bernard Frappier qui, contre vents et marées, a tenu la barre de ce site et qui l'a mené là où il est aujourd'hui. Ce site est intéressant parce qu'on y sent un sens, une direction, une volonté.
Ceci dit, pour ce qui est du monsieur dont il est question, je me rappelle très bien que Bernard Frappier a été d'une tolérance infinie envers lui pendant tous ces mois où, de l'avis d'un grand nombre de lecteurs, il a parasité le site sans mesure ni bienséance avec ses élucubrations. Je regrette, mais il n'a pas le niveau.
GV
20 juillet 2011
Peu à dire sur la tribune de M. Haché. Par contre, je dis bravo au commentaire condensé mais très juste de M. Mc Nichols Tétrault.
Plusieurs appellent à l'unité mais ne semblent pas comprendre que l'unité ne peut se faire avec ceux qui nous ont fait tourner en rond comme des bourriques pendant des années. Il faudra approfondir la critique de nos faux chefs et mettre fin à la complaisance envers eux avant de pouvoir retrouver une dynamique nouvelle, condition de la confiance en nous et de l'unité qui pourra alors de reformer autour d'un noyau solide. Certains s'opposent à cet exercice en prétextant que le temps ne le permet pas. Or, ce qu'ils proposent, le statu quo avec le PQ est pire que tout.
GV
20 juillet 2011
Je reviens sur ma proposition d'appeler ce parti le
PARTI NATIONAL DU QUÉBEC
à l'instar du Scottish National Party qui a réussi
à réunir toutes les factions écossaises et arrive
maintenant au but. N'oubliez pas que ce mouvement
date de 1934 en Écosse, année de la publication du
livre de l'Abbé Wilfrid Morin: Nos droits à l'indépendance.
JRMS
20 juillet 2011
@ M. Gérald Mc Nichols Tétreautl
Félicitations pour votre excellent commentaire, vous avez raison sur toute la ligne. On ne gagne pas une bataille avec des tire-pois, l'offensive c'est la meilleure défensive! Le PQ, avec sa stratégie de repli défensif, démobilise les meilleurs éléments de ses troupes et pourtant ce ne sont pas les munitions fournies par ce gouvernement de filous qui nous manquent pour attaquer l'adversaire. Marois ne l'a pas du tout, elle devrait débarrasser la place publique au plus sacrant! Elle a fait son temps, c'est la politicienne d'une autre génération. Je suis un "fan" de monsieur Cloutier qui n'a pas peur d'attaquer et qui apporte des bonnes solutions pour nous sortir de ce provincialisme dépassé et qui ne convient plus à l'évolution du peuple québécois.
André Gignac le 20/7/11
20 juillet 2011
J'ai un peu de mal à comprendre cette disons....joie a la suite de l'énoncé des malheurs de nos voisins ontariens. Le principal client du Québec étant l'Ontario, rien de ce qui se passe là-bas ne peut nous être indifférent.
Les industries manufacturières canadiennes et québécoises vont être obligées de se délocaliser car elles paient pour un "pétro-dollar" canadien (besoin d'avoir des dollars canadiens) pour acheter du pétrole canadien à la hauteur de 250.000.000 de dollars chaque jour !!!
A noter que la baisse du dollar US (-35 %) les 2 dernières années ne peut aider la cause du dollar canadien et je soupconne la banque centrale canadienne de vendre du dollar canadien pour éviter que le cours de celui-ci n'explose.
Je ne vois pas en quoi un dollar québécois, à la condition de pouvoir le créer et si il s'établit comme une monnaie crédible, pourrait améliorer la situation car une dévaluation de fait, si elle permet d'améliorer la compétitivité à l'exportation aurait la conséquence immédiate de faire exploser les déficits qui sont encore libellés...en dollars canadien, sans compter l'inflation (produits alimentaires, importations, etc.)
Si la FED aux Etats-Unis décide de démarrer un QE3 (Quantitative Easing, imprimer de la monnaie...), le QE2 étant maintenant terminé, on peut facilement imaginer que l'inflation monétaire qui va s'en suivre n'arrangera en rien le cours du dollars.
Le modèle québécois de PME/PMI se trouvera en difficulté et je ne vois aucune raison pour que par miracle, il passe a travers l'orage...
20 juillet 2011
Il ne restera plus à Jean Charest qu'à laisser tomber le
"fédéralisme rentable" pour le remplacer par l'autonomie
québécoise plus rentable.
La question est: jusqu'ou ira cette "autonomie"?
JRMS
20 juillet 2011
Le Québec, en tant que pays indépendant, est porté par chacun de nous, citoyens. L'indépendance et la fierté de s'appartenir et de se gouverner sont l'affaire du peuple constitué d'autant de personnes qui le composent.
L'énoncé qui se pose est donc: Je suis indépendant et indépendantiste, l'indépendance passe par moi, essentiellement.
En conséquence, regardons vers nous-mêmes, personnellement; c'est là que siège notre indépendance collective.
Nous saurons choisir à l'Assemblée Nationale, des représentants qui auront exprimé l'engagement d'obtenir un vote de déclaration d'indépendance, en dehors de la formation politique à laquelle ils appartiennent.
Car l'indépendance est le lot de tout le peuple et dépasse les lignes de partis. Aucun parti ne saurait ou pourrait s'en prétendre le dépositaire.
Jean-Marc Labrèche,
candidat indépendant-indépendantiste dans Sainte-Marie_Saint-Jacques
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!
