Puisqu’il faut tout recommencer
12 août 2011
[1] Il ne faut pas vivre dans le passé et regarder en arrière, sinon il arrive ce qui est arrivé à la femme de Loth. On se frigorifie.
[2] Nous sommes au 21è siècle, dans l'ère du numérique et de tous ces nouveaux médias de communications conviviaux et rapides qui offrent des outils extraordinaires pour les citoyens et militants qui veulent s'impliquer dans la gestion de la "Res publica".
[3] Aujourd'hui, un militant équipé d'un simple ordinateur branché sur Internet peut faire plus de travail en une journée qu'un militant traditionnel en un mois, sans même devoir se déplacer et sans dépenser un seul sou d'essence et de repas.
[4] Les partis politiques traditionnels de masse, comme le PQ, avec des structures hiérarchiques de pouvoir, à intelligence pyramidale, centralisées et autoritaires deviennent de plus en plus obsolètes.
[5] Les politiciens professionnels sont objets de mépris et de cynisme. Il faut être aveugle pour ne pas le voir.
[6] Le Parti Québécois est un parti de dinosaures. Sur le plan politique, sur le plus organisationnel, sur le plan démocratique. C'est long, c'est lent, c'est plate, c'est ennuyant. C'est obsolète et dépassé.
[7] Les marchés vont 100 fois plus vite. Les familles 60 fois plus vite.
[8] Pas pour rien que les jeunes n'y sont pas attirés. Ça sent le renfermé.
[9] On ouvre les fenêtres, on rénove la cabane de fond en comble ou on met le feu dedans. Sinon le peuple va le faire aux prochaines élections.
Pierre Cloutier