Au pouvoir à Kiev: une dictature ultranationaliste d'inspiration néo-nazie alliée au mondialisme anglo-saxon...

Zelensky: Dr Jekyll et M. Hyde

De peur d'être sacrifié, Zelensky sacrifie à la place le peuple ukrainien...

Tribune libre



Introduction;  1. Guy Mettan;  1.1. « Dr. Volodymyr & Mr. Zelensky »;  2. Jacques Baud;  2.1. rencontre d’Association Dialogue Franco-Russe;  2.1.1. Overextending and Unbalancing Russia;  2.1.2. Oleksiy Arestovytch;  2.1.3. Dmytro Yarosh;  2.1.4. conclusion;  2.2. entrevue à Sud Radio;  2.2.1. volonté de l’Occident de continuer la guerre;  2.2.2. conclusion;  3. Dr Jekyll et M. Hyde;  Notes.


Introduction


    Volodymyr Zelensky, le président de l’Ukraine élu en avril 2019, est un pion du mondialisme occidental, plus précisément anglo-saxon, tout en étant « étroitement encadré » par les groupes les plus nationalistes d’Ukraine.  Les ultranationalistes constituent une force politique majeure en Ukraine, et ils ont avec le mondialisme anglo-saxon un ennemi juré commun:  la Russie.  

     En fait, la puissance de cet ultranationalisme dépasse tout ce que l’on peut imaginer du point de vue occidental.  

     Par exemple, le conseiller militaire actuel de Zelensky a déjà carrément déclaré à la télévision qu’il ne faut surtout pas arrêter la guerre du Donbass, et qu’une guerre contre la Russie est nécessaire pour que l’Ukraine puisse entrer dans l’OTAN, guerre qui sera à coup sûr gagnée par l’Ukraine!... (1)  Cette déclaration aurait passé comme dans du beurre!…

     On verra également que le chef actuel des forces volontaires de l’Ukraine a lui aussi déjà carrément déclaré, dans une interview diffusée dans les médias, que « si Zelensky ne fait pas ce qu’on veut qu’il fasse, on l’éliminera »!...  Cette menace de mort contre le président même du pays n’aurait entraîné aucune réaction dans la population, ni de la part de la « justice » ukrainienne si tant est qu’il en existe une!     

     Zelensky s’est de fait organisé pour que la Russie entre ouvertement en guerre contre son pays, l’élément décisif étant que les forces ukrainiennes, armées, équipées, entraînées et conseillées par les États-Unis et l’OTAN, ont intensément attaqué les régions russophones du Donbass à la mi-février 2022, alors même que l’armée russe était « stationnée en attente » juste à la frontière de la Russie et de l’Ukraine!...  

     Il n’a jamais eu de cesse de vouloir faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN, ne faisant en cela que répondre aux efforts et manigances en ce sens des États-Unis, contrairement à leurs promesses faites à Gorbatchev en 1990.

     Ce projet est un acte de provocation pure contre la Russie, presque un acte de guerre, de la part du gouvernement ukrainien, mais d’abord et avant tout de l’OTAN et des États-Unis ou de tout l’Occident, car des bases militaires avec missiles possiblement nucléaires dirigés contre la Russie seraient ainsi installées à sa frontière même.  Jamais les États-Unis n’accepteraient de se faire faire ce coup.

     Zelensky n’a pas voulu mettre en œuvre les ententes de Minsk de 2014 et de 2015, qui prévoyaient tout simplement un statut autonome et non pas indépendant pour les régions russophones du Donbass.  Poutine ne demandait que le respect de ces accords pour que soient protégées les populations russophones de ces régions; et la guerre enclenchée en février 2022 n’aurait sans aucun doute pas eu lieu s’ils avaient été respectés.

     Zelensky n’a jamais voulu qu’aboutisse aucune négociation avec la Russie pour un accord pacifique mettant fin à la présente guerre, ne faisant en cela qu’obéir à la volonté de Biden et des États-Unis ou du mondialisme occidental, ainsi qu’à celle des ultranationalistes ukrainiens.

     Par son entêtement borné et irresponsable à ne pas appliquer les accords de Minsk et à préférer à la place une violente agression des russophones du Donbass, le gouvernement ultranationaliste ukrainien est la cause première de ce conflit.  

     L’ONU aurait dû organiser une opération de maintien de la paix dès la guerre du Donbass, mais elle n’a jamais rien fait. 

     La posture de Zelensky apparaît ainsi on ne peut plus tranchée et incriminante, mais il faudrait peut-être quand même relever des « circonstances atténuantes ». 


1.  Guy Mettan


     Dans un texte intitulé « Dr. Volodymyr & Mr. Zelensky:  la face cachée du président ukrainien », publié par Réseau Voltaire le 22 juin 2022 (2), le journaliste suisse Guy Mettan dévoile la vulnérabilité mais aussi la soumission de Zelensky face à la puissance des ultranationalistes ukrainiens, tout en évoquant son « talent pour le double jeu », son talent d’acteur pour incarner le Dr Jekyll et M. Hyde.


1.1.  « Dr. Volodymyr & Mr. Zelensky »


     Voici un résumé de la présentation de Zelensky que Mettan donne dans son texte.

     Zelinsky a été élu président « en promettant de mettre fin à la corruption, de mener l’Ukraine sur le chemin du progrès et de la civilisation, et surtout de faire la paix avec les russophones du Donbass ».

    Il voulait donc la paix et l’application des accords de Minsk.  Ainsi, quelques mois après son élection en avril 2019, il demande aux forces d’extrême-droite qui bombardent depuis 2014 les villes des oblasts Donetsk et Lougansk de cesser les hostilités.

     Ces forces ne veulent rien savoir de la paix, qui représente pour elles une capitulation.  Elles n’écoutent que peu l’ordre de Zelinsky, et les bombardements reprennent aussi fort; alors qu’il devient sur les réseaux sociaux la cible d’une campagne haineuse. 

     Les velléités de Zelinsky en faveur de la paix et de l’application des accords de Minsk se sont arrêtées là.  Il a dès lors rejoint totalement cette droite la plus extrême dans sa croisade nationaliste.

     Le régime politique qu’il dirige est ensuite devenu de plus en plus autoritaire, voire criminel.  Il a banni, en mai 2021, donc avant l’invasion de l’Ukraine en février 2022, la langue russe dans toute la sphère publique:  administration, écoles et commerces. 

     Tous les médias critiques ont été fermés, tous les partis d’opposition ont été dissous, la purge étant encore pire pour ces derniers.  Ses principaux opposants sont décimés.  

     Des élus locaux (des maires) et nationaux soupçonnés d’être des agents russes ou de connivence avec la Russie pour éviter une escalade du conflit sont victimes d‘intimidation, de kidnappings et d’exécutions.  Des activistes sont arrêtés et torturés.  Des atrocités sont commises contre des prisonniers russes, qui sont battus et se font tirer dans les jambes avant d’être exécutés.  Des hommes et des femmes sont « déshabillés et fouettés en public par les nationalistes dans les rues de Kiev ».

     Zelensky a ainsi collaboré totalement avec les radicaux nationalistes, jusqu’à nommer plusieurs de leurs leaders à des postes clés, et ce, autant avant qu’après l’invasion russe.  Il leur a littéralement cédé le pouvoir, non pas par affinité avec l’idéologie néo-nazie et cette extrême-droite, mais par « banale raison d’État et […] un mélange bien compris de pragmatisme et d’instinct de survie physique et politique ».

     Cette extrême-droite se constitue de près d’un million de personnes [sur une population de 44 millions en 2018] des plus motivées et organisées, réparties dans plusieurs groupements et mouvements:  le régiment Azov, les organisations Aïdar, Dnipro, Safari, Svoboda, Pravy Sektor, C14 et Corps national.

     Tous ces groupements ont été plus ou moins intégrés dans l’armée et la garde nationale ukrainiennes.  Zelensky les appelle les « vétérans » depuis l’automne 2019.

     Tout en cédant son pouvoir aux extrémistes nationalistes sur le plan intérieur, Zelinsky l’a cédé aux militaires de l’OTAN sur le plan extérieur.

     Il s’adonne au plaisir d’être adulé du monde entier.  Il a ainsi déclaré, dix jours après l’invasion russe du 24 février, que sa vie était belle parce qu’il était désiré et que c’était le sens le plus important de sa vie.

     Voilà sommairement comment Mettan explique Zelinsky après s’être questionné sur ses motivations réelles de la façon suivante:


     Désir d’amadouer l’extrême droite en lui confiant des postes?  Ultra-patriotisme partagé?  Ou simple convergence d’intérêt entre une droite néolibérale atlantiste et pro-occidentale et une extrême droite nationaliste qui rêve de casser du Russe et de « mener les races blanches du monde dans une croisade finale contre les Untermenschen guidés par les Sémites », selon les mots de l’ancien député Andryi Biletsky, chef du Corps national?


2.  Jacques Baud


     Lors d’une rencontre organisée par Association Dialogue Franco-Russe le 17 mai 2022 sous le théme « Guerre en Ukraine:  vers la rupture définitive Russie-Occident? » (3), Jacques Baud, ancien colonel d’état-major général, ex-membre du Service de renseignement stratégique suisse, qui a effectué de nombreuses missions pour les Nations unies et l’OTAN, qui a été partie prenante des négociations après la fin de l’URSS et qui est un spécialiste des pays de l’Est, déclare avoir quelquefois beaucoup de peine pour Zelensky, parce qu’il a été instrumentalisé dans cette guerre et singulièrement menacé par les ultranationalistes ukrainiens.

     De plus, dans une entrevue réalisée par André Bercoff à Sud Radio le 29 juin 2022:  « Jacques Baud ─ Kaliningrad:  « Les Russes sont plus pragmatiques que les Occidentaux » (4), Baud nous informe que Zelensky a plus d’une fois fait des propositions intéressantes à la Russie pour négocier, mais que les dirigeants occidentaux l’ont fait reculer à chaque fois. 


2.1.  rencontre d’Association Dialogue Franco-Russe


     Baud a donné, lors de la rencontre d’Association Dialogue Franco-Russe, trois éléments d’instrumentalisation de l’Ukraine et de Zelensky.  


2.1.1.  Overextending and Unbalancing Russia


     D’une part, relate Baud, tout ce conflit que l’on observe aujourd’hui a carrément été écrit en 2019 dans deux documents produits par la Rand Corporation, un think tank du Pentagone créé après la Deuxième Guerre mondiale et basé en Californie, et qui réfléchit aux problèmes stratégiques américains.  Ces deux documents, Overextending and Unbalancing Russia et Extending Russia, décrivent « tous les mécanismes qu’il faut mettre en place pour déstabiliser la Russie, et la déconnecter du monde occidental (5) ».


2.1.2.  Oleksiy Arestovytch


     D’autre part, le conseiller militaire actuel de Zelensky, Oleksiy Arestovytch, a déclaré, dans une interview à une chaîne de télévision ukrainienne en mars 2019, donc juste avant l’élection de Zelensky, que « le prix à payer […] par l’Ukraine pour entrer dans l’OTAN, est de créer une guerre contre la Russie.  Et quand la journaliste lui demande:  « Mais quand ça […] sera? », il a dit:  « […] 2021, 2022 » (6) ».

     Le scénario de cette guerre en Ukraine a donc été entièrement pensé et écrit bien avant qu’elle se produise, et ce par des agents extérieurs de l’Ukraine et de la Russie.


2.1.3.  Dmytro Yarosh

  

     Enfin, après que Zelinsky eut été élu en avril 2019 avec le mandat de faire la paix avec la Russie, il s’est souvent fait apostropher et menacer par des représentants des forces volontaires ukrainiennes, c’est-à-dire les paramilitaires.  Ainsi, en mai 2019, Dmytro Yarosh, qui a été le vice-commandant en chef de l’armée ukrainienne et qui est ensuite devenu le chef des forces volontaires, a carrément déclaré, dans une interview diffusée dans les médias:  « Si Zelinsky ne fait pas ce qu’on veut qu’il fasse, on l’éliminera. (7) ».


2.1.4.  conclusion


     Baud conclut de la façon suivante:


[…] Ce conflit […] pour lequel à la fois des Russes, des russophones, des Ukrainiens et des ukrainophones souffrent, est le résultat d’une machination, d’un projet, qui visait à déconnecter la Russie du monde économique, du monde politique, et l’isoler sur le terrain, sur le globe en fait.  Une sorte de bashing au niveau international […]. (8)


     Il ajoute que la Russie et l’Europe auraient des relations beaucoup plus normales si on écartait les Américains de l’équation. 


2.2.  entrevue à Sud Radio


     Dans l’entrevue à Sud Radio, Baud nous informe que Zelensky a plus d’une fois fait des propositions intéressantes pour négocier avec Poutine, mais que les dirigeants occidentaux l’ont fait reculer à chaque fois.


2.2.1.  volonté de l’Occident de continuer la guerre


     Ainsi, le 25 février 2022, au lendemain de l’invasion russe, Zelinsky avait avancé des propositions pour négocier; mais, le 27, l’Union européenne lui a dit de ne pas négocier car elle lui donnait des armes. 

     La même chose s’est produite le 23 ou 24 mars.  Zelensky a fait des propositions; mais, deux jours après, l’Union européenne lui a dit de ne pas négocier et lui donne un deuxième paquet d’armes.  

     À la fin de mars, des propositions intéressantes de Zelensky avaient été acceptées pour considération par la Russie; mais Boris Johnson lui a dit que s’il négociait ça on ne lui fournirait plus d’armes.

     Il y a donc clairement en Occident une volonté de continuer la guerre.


2.2.2.  conclusion


    À la fin de l’entrevue, Bercoff a demandé à Baud:  « Est-ce qu’on peut aller jusqu’à dire, ce serait quand même assez étonnant, mais tout est possible, que Biden ─ et certains Européens sur toute l’Union européenne ─ veut faire la guerre à la Russie jusqu’au dernier Ukrainien? (9) »

     Baud a répondu:  « Alors c’est un peu ce qu’a dit d’ailleurs le président mexicain, qui a dit, de manière quand même assez tragique, il a dit:  Oui en fait ce que font les Américains, c’est:  on vous fournit les armes, vous fournissez les cadavres. (10) 


3.  Dr Jekyll et M. Hyde


     La « thèse » selon laquelle Zelensky a délibérément provoqué la Russie à la mi-février pour qu’elle entre en guerre contre l’Ukraine est solide.   On a vu la machination qui est à la base de ce conflit.  C’est flagrant aussi que le gouvernement de Zelensky n’a jamais voulu faire aboutir des négociations de paix avec la Russie.  Enfin, Zelensky a instauré une dictature ultranationaliste en Ukraine.  

     On a donc là M. Hyde.  

     On pourrait toutefois croire ou comprendre que Zelensky est allé dans cette voie pro-guerre parce qu’il y était obligé par les ultranationalistes ukrainiens et le mondialisme occidental.  Il aurait voulu au fond aller vers la paix pour éviter tout ce désastre contre l’Ukraine; mais, à chaque fois qu’il était tenté par la voie pacifique, il était bloqué et remis sur le « droit chemin » de la guerre par les États-Unis et l’Union européenne ou tout le mondialisme occidental, ainsi que par les ultranationalistes ukrainiens.  

     On a donc là un Dr Jekyll qui ne songeait pas vraiment à se transformer en M. Hyde, mais qui l’a été de force par les ultranationalistes ukrainiens et les mondialistes occidentaux. 

     L’expérience de laboratoire, la potion de laboratoire qui a ainsi transformé ici le Dr Jekyll en M. Hyde est l’alliance ou la fusion de l’ultranationalisme ukrainien avec les États-Unis ou le mondialisme occidental.

     Cette question reste quand même encore en suspens.  

     D’un côté, on a un Dr Jekyll qui s’est fait élire en promettant de faire la paix au Donbass et avec la Russie, et qui aurait ensuite sincèrement fait des propositions intéressantes pour que cesse la guerre.  

     De l’autre, on a un M. Hyde qui a imposé en Ukraine une dictature ultranationaliste, qui agit en faveur de la guerre et même la provoque, qui apparaît comme un chef de guerre intransigeant dont les demandes d’armements et autres à l’Occident sont si démesurées que leur acceptation conduirait à une guerre mondiale nucléaire, ce qui le fait apparaître encore plus dangereux pour l’Ukraine et l’humanité que Poutine lui-même, et qui, par-dessus tout ça, se complaît à cent pour cent dans le rôle qu’il joue là-dedans. 

     Quoi qu’il en soit, quelle que soit la réponse que l’on peut choisir à ce questionnement sur Zelinsky, à savoir s’il est un Dr Jekyll innocent parce qu’il aurait été obligé de se transformer en M. Hyde et d’agir comme il l’a fait, ou un Dr Jekyll coupable parce qu’il aurait volontairement choisi de se transformer en M. Hyde, force en tout cas est de constater qu’au bout du compte il a toujours choisi, de gré ou de force, de ne pas persister dans des efforts de négociations de paix et de pousser pour la continuation de la guerre.  

     Le résultat en date du 3 octobre 2022 chez les civils est plus de 5900 morts, plus de 8600 blessés, presque neuf millions de personnes ayant fui l’Ukraine, et plus de huit millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays (estimations de l’ONU, qui précise cependant que le nombre réel des victimes civiles pourrait être considérablement plus élevé) (11).  La population de l’Ukraine était de 44 millions de personnes en 2018.  Chez les soldats, il y a pour les deux camps ensemble quelques dizaines de milliers de morts et peut-être trois fois plus de blessés.  Le pays est dévasté. 

     Pour « sauver sa peau » face aux ultranationalistes ukrainiens et pour faire plaisir au mondialisme rapace anglo-saxon ou occidental, Zelensky a accepté ce massacre…  

     Il a choisi de ne pas prendre le risque d’être sacrifié sur l’autel de l’ultranationalisme ukrainien et du mondialisme occidental.  

     Le Dr Jekyll, de crainte d’être sacrifié, s’est alors transformé de plein gré en M. Hyde, qui, à la place, sacrifie allègrement le peuple ukrainien…


André Lafrenaie


Notes


  1 .  Pour plus de détails sur cette interview:

André Lafrenaie, « Ukraine: la guerre contre la Russie pour pouvoir entrer dans l’OTAN!...  Interview d’Oleksiy Arestovytch en mars 2019.  Conseiller militaire actuel de Zelensky », Montréal, Vigile, vigile.quebec, 23 septembre 2022.

  2.  Guy Mettan, « Dr. Volodymyr & Mr. Zelensky:  la face cachée du président ukrainien », Orléans (France), Réseau Voltaire / Voltairenet.org, voltairenet.org, 22 juin 2022.

  3.  Association Dialogue Franco-Russe, « Guerre en Ukraine:  vers la rupture définitive Russie-Occident?  J. Baud et G. Mettan répondent. », Dialogue Franco-Russe, dialoguefrancorusse.com, YouTube, 23 mai 2022, 45:30 à 51:49 (durée totale:  1 h 49 min 53 s).

  4.  Sud Radio, « Jacques Baud ─ Kaliningrad:  « Les Russes sont plus pragmatiques que les Occidentaux », Paris, Sud Radio, sudradio.fr, YouTube, 29 juin 2022, 21:30 à 23:24 (durée totale:  23 min 41 s). 

  5.  Association Dialogue Franco-Russe, « Guerre en Ukraine:… », 46:19 à 46:28.

  6.  Ibid., 47:14 à 47:29.

  7.  Ibid., 49:40 à 49:45.

  8.  Ibid., 50:15 à 50:58.

  9.  Sud Radio, « Jacques Baud ─ Kaliningrad:… », 22:57 à 23:10.

10.  Ibid., 23:11 à 23:24.     

11.  Nations Unies, Centre régional d’information pour l’Europe occidentale, « L’ONU et la guerre en Ukraine:  les principales informations », unric.org, mise à jour le 3 octobre 2022.



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3 commentaires

  • Luc Archambault Répondre

    16 octobre 2022


    Au pouvoir à Kiev: une dictature ultranationaliste d'inspiration néo-nazie alliée au mondialisme anglo-saxon...


    Zelensky: Dr Jekyll et M. Hyde


    De peur d'être sacrifié, Zelensky sacrifie à la place le peuple ukrainien...




    Ici la logique est simple... La Russie a bien raison de mener une guerre d'invasion et d'occupation en Ukraine, et les Ukrainien,nes n'ont qu'à se coucher et qu'à obtempérer, foin de la souveraineté des peuples qui a voté pourtant dans les territoires occupés ou annexés de 54 à 90% en faveur de l'indépendance de l'Ukraine en 1991 ; et, forcément, la personne à la tête de la résistance ukrainienne est un monstre.




    Poutine, lui, est un génie... il a été forcé d'envahir l'Ukraine puisque les pourparlers de paix, ses revendications quant à la partition de l'Ukraine, ne pouvaient pas se matérialiser.


    Comme s'il ne pouvait pas cesser de vouloir reconstituer l'URSS en commençant par détruire l'Ukraine...


    PATHÉTIQUE !


    Que cela soit défendu dans un média canadian de masse, passe encore, mais que cela soit le fait d'un média indépendantiste souverainiste québécois, défendant la souveraineté des Peuples, c'est le comble de l'absurdité...


    En effet, c'est comme si l'on devait admettre la partition de Montréal, voire de tout l'Ouest du Québec, sous prétexte de minorité anglophone. Ce qui est un non-sens. Il n'y a pas une telle chose qu'un Peuple anglo du Québec. Il n'y a qu'une minorité anglophone incluant les allophones assimilés à la culture anglo.


    Pareillement, il n'y a pas une telle chose qu'un Peuple ruse d'Ukraine. Le Peuple russe vit en Russie. La minorité russophone d'Ukraine n'est pas russe ni ne forme un Peuple distinct du Peuple Souverain d'Ukraine ou du Peuple russe. Pas plus que les minorités ukrainophones de Russie ne sont Ukrainienne ou forment un Peuple distinct de tout autre. Ce sont des minorités culturelles, linguistiques ou ethniques comme il en existe partout dans le monde.


    Les Italiens de Montréal ne forment pas le Peuple d'Italie. Le Peuple d'Italie vit en Italie, Il,elles ne forment pas davantage un Peuple distinct de tout autre... Il,elles forment une communauté ethno-linguistique, comme bien d'autres.


    La propagande toxique de Poutine contamine le débat et tient à se déployer partout, même dans les bastions souverainistes du Québec, comme si nous ne savions pas faire la différence entre communauté ethnique et peuples à part entière... PATHÉTIQUE !


    Pour comprendre la logique des accusations fallacieuses des propagandistes russes, suffit de renverser la projection...



    « De peur d'être sacrifié, Zelensky sacrifie à la place le peuple ukrainien...  »



    De peur d'être sacrifié, Poutine sacrifie à la place le peuple russe et ce faisant, le peuple ukrainien... au seul bénéfice du complexe multinational apatride militaro-techno-banco-extracto-fossilo-chimico-nucléo-industriel. Comme c'est le sacrifice de Poutine qu'il est question d'éviter, on est obsédé par la question et on ne voit que ça comme motivation possible de son action et donc aussi, par projection, de celle des autres...


    Poutine a besoin de cette fuite en avant pour pouvoir durer encore un peu plus longtemps à la tête de la Russie, maintenant que la guerre de Syrie n'est plus d'actualité. Poutine n'est que le pantin du complexe précité qui après le long feu djihadiste a besoin d'une menace conséquente pour fabriquer le consentement des élites à un réinvestissement militaire massif des pays du Monde libre, à défaut c'est la banqueroute. L'effondrement de l'URSS a anéanti la menace d'un hiver nucléaire et il fallait à tout prix la ressusciter et il n'y avait que Poutine pour le faire. C'est maintenant chose faite...


    Biden lui a donné la permission et l'OTAN, l'Europe & Co. s'abstiennent de faire quoi que ce soit de conséquent pour stopper Poutine. La menace doit s'exercer suffisamment longtemps pour que la fabrication fasse effet, non sans permettre d'épuiser les stocks militaires désuets qu'il faudra bien remplacer pour constituer une menace et pour y faire face.




    L'exemplaire résistance de l'Ukraine avec Zelenzky à sa tête est le fer de lance permettant de stopper Poutine et évacuer la menace qu'il représente et pour que la Russie se démocratise comme l'Ukraine est en train de le faire, afin de faire rentrer autant l'Ukraine que la Russie dans l'Europe.


    Suffirait que l'OTAN &Co. se décide à lancer un ULTIMATUM à Poutine exigeant qu'il rende les armes et mette fin à l'occupation de l'Ukraine, Dombass et Crimée comprise. À défaut, seraient détruite dans l'instant toutes les infrastructures de transit interne et d'exportation des énergies fossiles russes, ce qui empêcherait de Poutine de financer sa guerre d'invasion parfaitement futile et d'espérer quoi que ce soit de son avenir. Ce qui l'obligerait à rendre les armes et à se ménager une sortie honorable si les oligarques russes et les grands actionnaires du complexe précité décident de lui laisser la vie sauve...


    Soit dit en passant, il n'y a pas de menace nucléaire qui empêcherait l'OTAN & Co de lancer l'ULTIMATUM précité. Poutine ne pourrait pas à lui seul, même s'il le voulait, déclencher ce qui mènerait à un hiver nucléaire. Les responsables du complexe précité n'en veulent pas, ils ont bien trop à perdre, à savoir l'ensemble de leurs richesses et la belle vie qui vient avec, pour peu bien sûr que le monde ne soit pas un champ de ruine radioactif... Ce n'est qu'un épouvantail pour fabriquer le consentement précité... Quel être le moindrement sensé peut croire que les responsables du complexe militaro-industriel précité n'ont pas les moyens de contrôler l'utilisation des armes nucléaires russes !?



    Co-signez notre Lettre OUVERTE pour STOPPER Poutine.


    UKRAINE | invasion et occupation par la Russie de Poutine


    LETTRE OUVERTE aux RESPONSABLES de l'UNION et de la défense

    des États démocratiques du Monde LIBRE !




  • Normand Bélair Répondre

    5 octobre 2022

    Et voilà, encore la faute de l'Ukraine que la Russie l'ait attaqué!


    Ridicule.


    • Michel Matte Répondre

      7 octobre 2022

      Est-ce un fait ou une opinion que vous exprimez?