La laïcité est la séparation de l'État et de la religion, l'État demeure neutre à l'égard des confessions religieuses, n'en favorise aucune, n'en défavorise aucune. Elle n'est pas concernée en tant que tel par les règles qui régissent la manifestation de ses croyances religieuses sur la place publique. L'article 18 de la Déclarations universelle des droits de l'Homme de 1948 reconnaît explicitement le droit de manifester ses croyances religieuses sur la place publique : «Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites». La laïcité pratiquée par nos zélés laïcards québécois n'est en réalité qu'un intégrisme sous forme d'une nouvelle religion, le laïcisme qui fait une chasse systématique à toutes manifestions religieuses sur la place publique, notamment les signes religieux catholiques : l'arbre de Noël, la crèche, la croix à l’Assemblée Nationale, etc.
Le laïcisme pratiqué par les laïcards québécois, les cousins des laïcards français de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, qui ont détourné la lutte du peuple travailleur français envers l'élite bourgeoise française, qui était en train de les détrousser et de leur imposer le nouveau dieu Mammon, dans une vaste manœuvre de diversion en s'en prenant aux églises et aux prêtres, alléguant que le clergé français était la grande menace aux intérêts du peuple français travailleur alors qu'elle-même était un danger mortel pour son avenir. La situation actuelle de la France le démontre amplement.
Après avoir détruit pratiquement toute trace du catholicisme québécois, qui a entraîné une changement radical dans les mœurs de la famille québécoise. La famille québécoise est aujourd'hui dans un état de délabrement avancé, le taux de natalité a chuté drastiquement au point que la nation québécoise ne peut plus se reproduire par elle-même, elle est en danger de disparition, submergée est-elle par le flot ininterrompu de l'immigration massive, encouragée et sponsorisée par notre élite politique et économique. Il est remarquable que l'oligarchie financière qui sont les responsables de l'immigration massive au Québec, eux-mêmes, via leurs merdias de masse, notamment le réseau TVA, sème la discorde et attise les passions parmi la population québécoise, par une propagande songée et orchestrée déjà depuis des années, visant les amygdales du cerveau donc les émotions de la personne et non pas sa raison, divisant ainsi profondément le peuple du Québec. L'histoire se répète donc, de la France au Québec, à la différence près que les immigrants de confession musulmane sont instrumentalisés dans un rôle de «Bonhomme Sept Heures», sont visées et accusées de tous les péchés capitaux et de toutes les infamies du monde. Parmi ses rangs, une infime minorité d'islamistes, les vrais faiseurs de troubles, qui s'autoproclament les représentants officiels des Musulmans canadiens et québécois, qui jouent le jeu par le négatif, dans le grand cirque médiatique qui ne sert qu'à occulter les vrais problèmes auxquels fait face la nation québécoise.
Les adorateurs du dieu Mammon n'ont que la désolation à nous offrir, une société basée sur le profit maximum, où l'être humain n'est plus qu'un objet servant à accumuler le profit qui s'amoncelle à une vitesse vertigineuse dans les goussets de l'oligarchie financière. Le peuple québécois est divisé parce qu'on l'a divisé, il canalise ses énergies dans des luttes qui ne mènent nulle part et qui le détourne des vraies tâches auxquelles il devrait s'atteler. Les laïcards ne sont qu'une des poulies de transmission de l'oligarchie financière pour contrôler le peuple québécois et le diriger vers l'abîme final, qui est sa destruction totale en tant que nation de langue française d'Amérique du Nord.
* Photo : Radio-Canada/Archives - L'équipe de comédiens du téléroman La famille Plouffe, en 1956.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé