CHRONIQUE DE LA CROQUEUSE DE MOTS

Vous avez dit... "antisémite" ?

Chronique de Thérèse-Isabelle Saulnier


Dans la liste des mots dont je veux traiter pour démontrer l'abus qui en est fait, et en quoi leur utilisation fait partie de ce que j'ai appelé le terrorisme verbal - on s'en sert carrément pour faire peur au monde et pour les faire taire - il y en a qui sont si délicats, si "totchés" à examiner de près que j'ai moi-même tendance à en reculer l'échéance. Oh oui!, rectitude politique, quand tu nous tiens! Monstre intériorisé, littéralement introjecté, poison qui circule dans nos veines et qui paralyse en douce - carrément - la parole, qui paralyse cette pourtant sacro-sainte LIBERTÉ D'EXPRESSION classée dans les valeurs fondamentales de notre société!
Dans ma longue liste de mots à croquer, donc, les plus apeurants à affronter, à confronter et à exorciser sont, bien entendu, vous l'aurez deviné, ces épithètes qu'on nous lance sans cesse par la tête à la moindre critique, à la moindre allusion à tel ou tel fait concernant non pas tellement une communauté culturelle dans son ensemble mais, souvent, un ou des membres de ces communautés: les mots "raciste", "xénophobe", "antisémite", "islamophobe", "intolérant", "discriminatoire". Ce n'est pas pour rien qu'on a finalement "oublié" les accommodements eux-mêmes et qu'on n'ose même plus les nommer: cela même est devenu, en soi, un acte raciste, xénophobe, antisémite, islamophobe, un souffle de trop sur "les braises de l'intolérance", à ne surtout pas raviver!!
Pourtant, il faut réussir à en parler, à en reparler et à crever la bulle de coton ultra-orthodoxe de l'ultra rectitude politique qui nous empêche de le faire. Aux armes, citoyennes et citoyens! Osons monter aux barricades, une fois de plus!
Ça fait des semaines que je prépare ma chronique sur le mot "islamophobie", mais semble-t-il que ce ne soit pas demain la veille qu'elle sera rédigée et prête à être publiée. Les lectures, relectures, notes et réflexions s'accumulent, je cherche la manière -- la manière "correcte", s'entend - de traiter cet épineux sujet, mais je ne l'ai pas encore trouvée. Par contre, cette semaine, j'ai trouvé celle me permettant de faire ma démonstration, ci-haut mentionnée, à partir du mot "antisémite". En effet, m'est revenu à la mémoire le surprenant épisode du forum du 29 octobre dernier, à Québec, lorsque Gérard Bouchard a coupé la parole à un intervenant, M. Jacques Filiatreault, qui se disait contre la prolifération des aliments cachères dans la plupart de nos supermarchés, prolifération qui, soit dit en passant, avait échappé à à peu près tout le monde jusqu'à ce que l'émission JE en parle, le 11 mai dernier.
J'ai réécouté, cette semaine, l'extrait de ce forum du 29 octobre, et voici le "dialogue" (de sourds) qui s'est instauré entre messieurs Filiatreault, Taylor et Bouchard. On verra ensuite, éloignés que nous serons alors de l'immédiateté, ce qui s'est réellement passé et ce qu'il faut en conclure.
CE QUI S'EST PASSÉ LE 29 OCTOBRE 2007

• Filiatreault: Moi, je suis contre tout accommodement raisonnable religieux: contre le voile, la burka, et le reste. Aussi, je suis contre ce qui s'est passé à l'hôpital juif. Ils ont obligé les gens de religion catholique à manger des produits cachères. J'ai été révolté. De plus, nous sommes envahis par les aliments ordinaires qui sont devenus cachères, comme - excusez, c'est mon propos ce soir - le beurre d'arachide Kraft. Métro, Loblaw, donc, ils sont tous cachères. Le miel Doyon, qui est devenu cachère. A propos, pour vendre son miel, Doyon a été obligé de faire bénir sa citerne de 30,000 gallons par un rabbin, qui a coûté 30,000$. C'est pas moi qui a dit ça, c'est JE qui nous a dénoncé ça. Les biscuits Leclerc sont cachères. Les noix de Grenoble - j'ai acheté des noix de Grenoble - c'est marqué dessus: cachère. Depuis quand il y a des noix qui poussent dans les arbres et qui sont cachères? (rires dans la salle). J'ai jamais vu ça, moi. Le miel n'est pas cachère et les rabbins ne vont pas bénir les abeilles (rires dans la salle).

• Taylor: Mais monsieur, où est-ce que vous tenez ces informations un peu surprenantes? (rires dans la salle)

• Filiatreault: C'est JE qui a dénoncé ça, le vendredi...

• Taylor: Est-ce que c'est vrai? Le fait que ce soit passé à l'émission...

• Filiatreault: Je peux vous apporter du beurre d'arachide Kraft (dans la salle: "Oui, c'est vrai!") J'en n'achète pas, mon ami me ridiculise avec ça, mais je n'achète plus de beurre d'arachide Kraft.

• Taylor: Les mêmes médias qui ont présenté ces soi-disant informations les ont démenties par la suite. Par exemple, le Journal de Montréal, vous lisez, le 22 oct 2007: "Pas plus cher de manger cachère". C'est le titre.

• Filiatreault: Je vais terminer, vous allez voir. Je pourrais revenir vous le prouver demain en allant acheter ces aliments et venir vous les montrer.

• Taylor: Mais quand vous dites que c'est plus cher, il semble que ce n'est pas vrai.

• Filiatreault: Attendez.

• Taylor: Il ne faut pas présenter des non-faits pour monter certains Québécois contre d'autres.

• Filiatreault: Attendez, M. Taylor.

• Taylor: Continuez.

• Filiatreault: Les noix de Grenoble, pourquoi elles sont cachères? Je suis contre tous ces aliments qui sont cachères. C'est JE qui nous a dévoilé ceci. Il y a 30,000 juifs qui mangent cachère, au Québec, alors que nous sommes 6 millions. Savez-vous comment ça coûte par année pour être cachère? Ça coute 150 millions par année. Ils imposent ça à l'ensemble des Québécois.

• Bouchard: Monsieur, nous ne pouvons accepter ce genre de discours. Ce sont des propos antisémites, c'est inadmissible dans cette enceinte démocratique. (applaudissements dans la salle.)

• Filiatreault: C'est complètement faux! (Sur ce, coupure, fin de la présentation télévisée du forum.)
Le soir même, à l'émission de Geneviève Asselin, la journaliste France Beaudoin rapportait que M. Bouchard, avec beaucoup de vigueur, de véhémence même, avait dit que c'était faux et inadmissible de tenir de tels propos. Mais lors de la discussion sur cette soirée, Marie McAndrew et Jocelyn Maclure ne sont pas revenus sur la question.
LES SUITES
Trois jours plus tard, jeudi le 1er novembre, Charles Taylor a commencé l'habituelle présentation/explication des accommodements raisonnables par la petite mise au point suivante: "Nous, c'est-à-dire Gérard Bouchard et moi, nous aimerions faire une courte déclaration. Il a été porté à notre attention que certains propos tenus lors de notre premier forum régional de citoyens à Québec, le lundi 29 octobre, auraient pu être mal interprétés. Ces propos avaient trait au coût de la certification cachère des aliments au Québec; ils rappelaient une thèse plusieurs fois formulée devant notre Commission, à l'effet que la certification cachère entraînerait une hausse de coûts substantiels pour l'ensemble des consommateurs québécois. En conséquence, nous désirons faire la mise au point suivante: nous n'avons nullement voulu laisser entendre que le reportage de l'émission JE du 11 mai dernier avait véhiculé des propos faux et sans fondement. De même, nous n'avons jamais qualifié de gravement antisémite le reportage de JE et de son journaliste Michel Jean de TVA."
Aussitôt dit, aussitôt oublié et, à ce que je sache, personne n'a repris cette histoire pour l'approfondir, sauf un certain Denis Landry, sur Vigile, avec "Des symboles religieux indigestes", texte qui a battu tous les records de visites: pas moins de 1363!
Or, qu'est-ce qui a réussi à faire réagir les commissaires et à les obliger à cette "courte déclaration"? Selon un article de Cyberpresse, ce serait une lettre que leur aurait envoyée le réseau TVA, lettre introuvable pour le moment, sur Internet, et qui a dû rester secrète, ma foi. Le tout est resté lettre morte, c'est le cas de le dire. Mort subite, vitement enterrée 10 pieds sous une tonne de terre de rectitude-politique-oblige. - Et bye, la visite! Bye, les graves accusations publiques inconsidérées!
Mais voilà, moi, je me rappelle! Et j'examine maintenant les implications de cette courte déclaration faite par Taylor, alors que, notons-le, c'est Bouchard qui a accusé M. Filiatreault d'être un antisémite.
IMPLICATIONS ET CONSÉQUENCES
1. Des propos "mal interprétés" ?
Etonnamment, quand Taylor parle de propos mal interprétés, il veut dire les siens et ceux de Bouchard, et non ceux de M. Filiatreault. Imaginez! Blancs comme neige dans leur pureté idéologique et morale, EUX, ils étaient en droit de mal interpréter les propos de ce simple citoyen (car c'est bel et bien ce qui s'est passé) ou, du moins, de les qualifier, sans tambour ni trompette, de faux, d'antisémites et d'inadmissibles. Pourtant, ce qu'ont dit B et T était on ne peut plus clair, au point que cela ne demande absolument aucune interprétation. Ce qui est arrivé entre-temps, c'est qu'à TVA, on s'est dit, et à bon droit, qu'accuser M. Filiatreault, c'était, par conséquent, accuser aussi ses sources: TVA, JE et le journaliste Michel Jean étaient forcément, eux aussi, des antisémites pour avoir réalisé et présenté ce reportage tout à fait objectif, dont les faits sont rigoureusement exacts. Taylor parle de l'émission JE et de son journaliste, mais ne dit pas un mot sur M. Filiatreault qu'ils ont injurié et humilié publiquement, ce soir-là. Or, pas une goutte d'excuse... Pas même une allusion... - Il s'agit là, comme l'a souligné Denis Landry, d'une "extrême inconduite du commissaire Bouchard" et cette "absence de réaction et/ou de réparation officielle" est inadmissible. Suffisant, même, pour dire que, ce soir-là, ces deux messieurs, à nos yeux, ont perdu leur crédibilité tant intellectuelle que morale.
2. Des "faux faits"?
"Nous n'avons nullement voulu laisser entendre que le reportage de l'émission JE du 11 mai dernier avait véhiculé des propos faux et sans fondement", a dit Taylor. - Ah oui? Alors, qu'en est-il des mêmes propos de M. Filiatreault, en ce cas? Dans la bouche de l'un, c'est antisémite et faux, et dans la bouche de l'autre, ça ne l'est pas? - Mais qu'est-ce que c'est, cette justice du "deux poids, deux mesures", dans la bouche de deux si honnêtes et probes citoyens au-dessus de tout soupçon que sont Messieurs Gérard Bouchard et Charles Taylor? Et pourquoi une mise au point pour l'un et non pour l'autre, le principal impliqué et la principale victime? - Je soupçonne que la lettre de TVA incluait une mise en demeure de rétractation publique que le pauvre M. Filiatreault était incapable de faire, lui...
3. "gravement antisémite"?
"De même, nous n'avons jamais qualifié de gravement antisémite le reportage de JE et de son journaliste Michel Jean de TVA", a dit encoreTaylor. - D'où vient ce "GRAVEMENT antisémite"? - Pourquoi l'emploi de cet adverbe? Que se cache-t-il dessous, que nous ignorons? Et que sous-entend-t-il? Que ce reportage serait SEULEMENT UN PEU antisémite?? - Ah! ça! Il va falloir que ces deux messieurs, grands intellectuels devant Dieu et devant les hommes, s'expliquent sur le sens et la portée du mot "antisémite" et nous indiquer clairement, une fois pour toutes, ce qu'on peut dire, sur une communauté ou des individus en faisant partie, qui soit "correct", acceptable, et sur ce qui ne l'est pas.
4. M. Filiatreault, désormais stigmatisé
M. Filiatreault porte désormais la stigmate "antisémite". C'est son étoile jaune à lui. Il est devenu "le mangeur de noix antisémite" (David Desjardins, Voir.ca, 1 nov. 07). En plus, le voici classé dans la catégorie des extrémistes, stupides et racistes (c'est ainsi que Jean Archambault qualifie ses propos et idées), de ces gens qui dénonceraient un soi-disant "complot de la juiverie internationale pour monopoliser les richesses du monde" !!! - S'il s'agit de "répliquer en donnant des informations pertinentes pour contrer de tels préjugés (sic)", dit Archambault, alors moi je dis: qu'on les donne, au lieu de nier les faits et de crier si légèrement aux préjugés, au racisme et à l'antisémitisme!
Le voici aussi, bien sûr, définitivement classé dans la catégorie des INTOLÉRANTS et, comme ce terme n'est pas encore assez fort, des FOUS qui se permettent de telles "élucubrations" (J. Archambault) et qui "hallucinent" (Lysiane Gagnon) sur les produits cachères...! - Cela dépasse tellement les bornes qu'on est obligé de conclure que les mots n'ont plus de sens, qu'ils ne veulent plus rien dire...
Le voici tout aussi clairement xénophobe, en plus, car "qui donc peut se mettre à halluciner là-dessus, sinon quelqu’un qui refuse tout simplement de co-exister avec des minorités religieuses?", s'interroge Lysiane Gagnon (1 nov 07)... - Mauvaise foi, quand tu nous tiens! Faire un tel amalgame, madame Gagnon! Car tout ce qu'on dit et pense, c'est que ces minorités religieuses peuvent bien croire, penser et manger comme elles le veulent, mais qu'elles n'ont pas à l'imposer à tous, surtout en catimini, comme cela s'est fait, sans qu'on le sache. Point à la ligne. Dire, nous aussi, qu'on ne veut pas manger cachère ou halal, c'est tout autant notre droit que le leur de ne pas manger non-cachère ou non-halal. Il ne s'agit pas davantage, et encore moins, comme l'extrapole encore madame Gagnon, de "bannir les produits cachères ou halal des supermarchés" (!!!). On veut tout simplement qu'il y ait une section bien identifiée pour ces produits et une identification claire de la certification C ou H sur les emballages et contenants. Aucune "hallucination" là-dedans, et encore moins de l'antisémitisme ou de l'islamophobie!
5. Des mots qui n'ont plus aucun sens
A force de galvauder ainsi des mots aussi gros et aussi lourds à propos de tout et de rien, ils finissent par ne plus rien dire... Alors, poussons la logique de l'in-signifiance jusqu'au bout et n'en ayons surtout pas peur, puisqu'ils ne veulent plus rien dire: ces mots-là ne sont plus que des épouvantails ridicules. Ils ne méritent que de tomber sur nous comme l'eau sur le dos d'un canard. "La pluie de vos insultes n'atteint pas le parapluie de mon intelligence".
Tout comme Gérard Bouchard l'a fait le 29 octobre dernier, on ne permettra pas à M. Filiatreault de s'expliquer et de démontrer qu'il n'est ni raciste, ni antisémite, ni xénophobe en disant simplement qu'il ne veut pas manger de produits cachères, ni qu'on les impose ainsi à toute la population et ce, À SON INSU. On ne le lui permettra pas, à lui, mais moi, je me ferai son avocate.
Suite la semaine prochaine, concentrée sur le phénomène de la cachérisation.
NOTES:
1) Pour entendre l'intervention de Jacques Filiatreault (29 oct 07): Cliquez sur "Emission spéciale", puis "Choisissez un mois", octobre 2007, le 29, 5e partie de l'émission spéciale, de 6:13 (un peu avant la demie, pour situer le curseur) à 9:40.
2) La "courte déclaration" de Taylor (1er nov 07):
Cliquez sur
"Emission spéciale", puis "Choisissez un mois", novembre 2007, le 1er, 3e partie de l'émission spéciale, de 2:37 à 3:52.
3) L'article de Valérie Dufour, "Pas plus cher de manger cachère" (22 oct 07):
4) L'article de Cyberpresse sur Charles Taylor vs TVA:
5) Le texte de Denis Landry sur les produits cachères (9 nov 07):
6) Le reportage de JE sur la cachérisation
7) Jean Archambeault


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 septembre 2009

    je suis juif, et les affirmations de mr.Filiatrault n'a rien d'etre antissémite, ce mot antissémite a été creer par des radicaux juif qui haissent la races humaines ce dit eux d'etre les élus, ils ont mis ce mot une arme de défense pour etre toujours la victime.
    Faut comprendre les aliments cacher avec un symbole K ou U ou autre ect, cette pratique n'est pas identifier de droit religion sinon les musulmans auraient de meme a nous imposer des symboles comme les juifs, ceci est plutot questiion economique (du scam) pour aller gratter le fond des poches des gens par une douce ruse, je n ai vraiment pas apprécier cette pratique.
    pourtant le gouvernement de quebec ne fait, est il devenu cachere ou pas cher pour etre acheter, faut se poser la question.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 février 2008

    Bonjour,
    Je suis cité ici en exemple comme ayant contribué à stigmatiser le bonhomme, alors que l'expression que j'ai choisie visait justement à exposer l'exagération des accusations portées contre lui... L'humour de ce texte était-il à ce point imperceptible?
    David Desjardins
    Voir

  • Jacques Deschenes Répondre

    14 février 2008

    Bonjour Mme Saulnier,
    Oui en effet la communauté juive est du même calibre que la communauté islamique sur ce point : pas question de faire aucun commentaire sans se faire accuser de tous les maux ( mots ).
    Une question cependant m'interpelle : Si le volume de vente supplémentaire augmente, pour un producteur qui est devenu Kasher, et que finallement le coût de revient ne s'en trouve pas augmenter,qu'advient-il des petits producteurs qui n'ont pas toujours les moyens de se prévaloir de cette certification?
    Autre question : Est-ce que les marchés de l'alimentation exige cette certifcation pour mettre les produits sur leurs tablettes ?
    J'ai posté une demande dans ce sens à l'émission JE mais je n'ai pas eu de reponse. J'envisage sous peu de faire la même demande à l'équipe de Enquête de Radio-Canada.
    Ce qui me chicotte au plus haut point c'est tout cet omerta autour du sujet.
    D'un autre côté j'avoue qu'un aliment Kasher peut être signe de " bon " pour la santé, ça je n'en doute pas . Sur un autre plan, plus discutable celui là, est de voir si je suis plus spirituel ou saint si je mange Kasher . Oufff, je pense à tous les Inuits qui ont mangé de la viande crue pendant des décennies et je me demande s'ils finiront en enfer, nous verrons bien une fois arriver de l'autre coté hahaha.
    Ce qui est dérangeant dans toute cette histoire est de voir imposer à des aliments une connatation religieuse et que cela devienne un marché où beaucoup d'argent circule.
    Omerta quand tu nous tiens.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    13 février 2008

    Mme l'avocate Saulnier,
    Je viens vous appuyer à 2 mains parce que depuis cette révoltante vocifération de Bouchard contre Filiatrault, j'ai moi-même fait quelques interventions écrites sans résultat. On comprend maintenant, à la lumière de votre enquête, qu'il y a tentative d'étouffement. Dussiez-vous y consacrer plusieurs chroniques, votre crédibilité établie pourrait conduire aux excuses publiques du triste Sire à l'endroit de sa victime et, si possible de tous les sépulcres blanchis qui ont suivi dans son sillage.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 février 2008

    Félicitations pour votre intéressante chronique, claire et nette qui va droit au but.
    Qu'est-ce qui fait que les frères Bouchard, Lucien et Gérard "poignent" les nerfs quand le mot JUIF est prononcé devant eux ? Il n'y a pas de logique ni de décence qui peut les retenir de "capoter". Lucien l'a fait envers M. Yves Michaud et son frère Gérard vient de le faire envers M. Jacques Filiatreault. Tous deux ont été accusés faussement d'antisémitisme. Les deux ne s'en sont jamais excusés wet sont bien trop hautains pour le faire.
    On peut en conclure qu'il ne faut pas parler d'affaires cachères, encore moins des affaires qui se passent en Palestine et des Palestiniens déportés, occupés, tués, ciblés et murés.
    Avoir la finance et les partis politiques, par leurs caisses électorales, aident beaucoup à imposer les priorités d'un groupe dans une société même s'il est minoritaire. Les Québécois pourraient en prendre note.