Le français, c'est la langue du Québec

Vivre en français: un choix d'appartenance

Opter pour l'anglais c'est refuser de vivre parmi nous

Tribune libre


Vivre en français au Québec, c'est un
choix d'appartenance nécessaire, c'est tenir viscéralement à faire
partie intégrante du peuple que nous sommes, bien qu'encerclés par
le reste d'une Amérique anglophone à la puissante force
assimilatrice.
C'est par l'attachement à notre langue
maternelle que nous resterons soudés les uns aux autres, que nous
continuerons à vivre dans le même univers québécois qui forme
notre identité culturelle et qui nous permet de partager
expériences, vision des choses, rêves et états d'âme, en un mot,
tout ce que nous avons en commun et qui nous fait cheminer vers des
lendemains meilleurs.

Cet attachement à la noble langue
française passe par le désir de la parler le mieux possible et par
la fierté de s'en servir exclusivement pour communiquer au Québec
avec tous ceux qui y habitent, incluant ceux qui voudraient encore se
croire au Canada de Sa Majesté. La refuser pour lui préférer
l'anglais, c'est refuser de vivre parmi nous. C'est là un affront
impardonnable.
La langue française d'ici exprime
notre âme collective mieux que toute autre parce que c'est
précisément elle qui l'accomplit depuis des siècles. Elle possède
les mots, les expressions, les nuances qui nous reflètent le mieux,
ceux qui cernent notre façon de voir les choses et de les
communiquer.

Le français, c'est la langue qui nous
rend plus québécois.
Notre langue qui n'a jamais disparue
est le miroir de ce que nous sommes, un vaillant petit peuple qui a
entrepris de survivre à la conquête depuis 250 ans et qui finira
par atteindre la reconnaissance internationale en tant que tel. Non,
ils ne nous ont pas eus, non, ils ne nous auront jamais!

La voie vers l'indépendance est
d'abord un ruisseau, puis une rivière, puis un fleuve puissant qui
finit inéluctablement par atteindre le vaste océan libérateur qui
l'attend patiemment, sachant que les deux vont finir tôt ou tard
finir par se rejoindre. Une goutte d'eau touche à toutes les gouttes
d'eau.

Des hommes libres ne peuvent qu'avancer
ensemble d'un pas assuré vers un pays libre qui leur appartiendra
enfin.

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Réjean Labrie880 articles

  • 1 532 165

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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3 commentaires

  • Réjean Labrie Répondre

    21 octobre 2014

    Pour corriger le lien de la vidéo qui ne fonctionne plus,
    cliquez ici pour entendre "La langue de chez nous" d'Yves Duteil:
    https://www.youtube.com/watch?v=M69JnxQOa74
    C'est une langue belle avec des mots superbes
    Qui porte son histoire à travers ses accents
    Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
    Le fromage de chèvre et le pain de froment
    Et du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe
    En écoutant parler les gens de ce pays
    On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
    Et qu'il en a gardé toutes les harmonies
    Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
    Où la saveur des choses est déjà dans les mots
    C'est d'abord en parlant que la fête commence
    Et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau
    Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
    Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux
    Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
    En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux
    C'est une langue belle à l'autre bout du monde
    Une bulle de France au nord d'un continent
    Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
    Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan
    Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
    Elle a quitté son nid pour un autre terroir
    Et comme une hirondelle au printemps des musiques
    Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs
    Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
    Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
    Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
    Et qu'on y parle encore la langue de chez nous
    C'est une langue belle à qui sait la défendre
    Elle offre les trésors de richesses infinies
    Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
    Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie
    Et de l'Île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe
    En écoutant chanter les gens de ce pays
    On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
    Et qu'il a composé toute une symphonie
    Et de l'Île d'Orléans jusqu'à Contrescarpe
    En écoutant chanter les gens de ce pays
    On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
    Et qu'il a composé toute une symphonie.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2014

    Le moteur de l'anglicisation-assimilation ce sont les médias à 90% unilingues anglais au Québec et surtout l'exigence de parler anglais pour avoir droit au travail dans le moindre emploi au Québec . Le moindre employeur bas de gamme exige abusivement l'anglais et pas un seul Québecois PROTESTE contre cette situation coloniale détruisant tous nos droits de vivre en français au Québec .
    Il faut savoir choisir les véritables combats pour être Maître chez soi . FRANCISONS TOUS LES EMPLOIS
    MICHEL GUAY

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    10 janvier 2014

    «On n’habite pas un pays, on habite une langue. Une patrie, c’est cela et rien d’autre.»
    Aveux et anathèmes (1987)
    Citations de Emil Michel Cioran
    ...
    Faudrait en finir avec le français langue commune ou langue d'usage. Et faire du français la langue de l'État du Québec. Ce qu'elle est depuis l'Édit de création de 1663; statut jamais modifié où abrogé depuis. Et à ce titre elle doit se décliner selon le protocole de toute langue d'État,
    JCPomerleau