Vigile 2013.04.11
Le modèle que je vous ai proposé dans ma chronique du 4 avril dernier est réalisable.
Il faut certes le vouloir et nous le pouvons ! «yes we can». Ça vous dit quelque chose ?
Peut-être faudra-t-il améliorer la façon de calculer la masse monétaire à partir du rejet des gaz à effet de serre.
Peut-être !
Je demeure convaincu que la réflexion demeure indispensable et incontournable. Le danger de voir l'humanité se désintégrer et, possiblement disparaitre dans deux ou trois générations est réel. Il nous faut changer la trajectoire de notre développement. Nous devons, de toute urgence, remettre en question notre modèle de production et de partage de la richesse.
C'est pourquoi
Je vous propose de regarder quel serait le cheminement de cette monnaie qui demain pourrait civiliser et humaniser nos rapports commerciaux.
Ce n'est pas à proprement parler une fiche technique, mais je dois reconnaitre que si certains fondements philosophiques se dégagent il demeure néanmoins, dans ce texte, un aspect assez aride et assez technocrate.
Mes excuses, mais, cela me parait essentiel de vous le présenter ainsi.
Cela permet d'expliciter et préparer sereinement cette révolution humaniste autour de l'argent.
Nous avons vu la semaine dernière qu'une nouvelle monnaie pourrait être crée en faisant une évaluation des émissions GES générés par la consommation d'énergie nécessaire à la production de biens et de services visant à répondre aux besoins de l'humanité.
C'est à un nouveau Fond monétaire international, (Fond essentiellement technocratique), que serait confié ce mandat.
Ce FMI transfèrerait cette masse monétaire vers une autre administration, une Banque mondiale nouvelle mouture. Cette instance aurait pour mandat d'effectuer la répartition de cette nouvelle monnaie entre tous les pays du monde.
Je vous fais grâce des modalités techno-économiques qu'il faudra inventées tant au niveau du FMI que de la Banque mondiale. Disons simplement que c'est une instance administrative internationale qui devrait assumée cette responsabilité sous le contrôle de l'ONU.
Comme toutes les nations du monde, au début de chaque année, notre pays recevrait de la Banque mondiale un montant global d'Unités Monétaires Internationales (UMI).
Cette somme serait calculée, plus ou moins au prorata de la population du pays. Et, comme pour tous les États du monde, les UMI seraient remises aux Banques Nationales des pays.
Le gouvernement partagera en deux parties le montant reçu. Les lois et règlements du pays préciseront à quel la hauteur la répartition se fera.
Un premier montant sera versé au trésor national. Il servira à financer les dépenses de l'État. Ce sera le budget national.
La seconde partie de la somme sera répartie entre tous les citoyens et déposée sur leur compte personnel. Ici aussi les modalités seraient déterminées par le gouvernement. Les dépôts pourraient être annuels, mensuels ou hebdomadaires.
Vous avez tous compris qu'il ne s'agit plus de papier-monnaie, mais bien de comptes virtuels.
Je ne pense pas que l'argent, tel que nous le connaissons depuis la nuit des temps, soit adapté à ce nouveau modèle monétaire. Nous savons que les technologies modernes tels, le WiFi, les "téléphones intelligents", la téléphonie satellitaire, etc. permettraient d'étendre rapidement ce système.
Ce sera, dans le monde entier une carte de débit pour tous.
Dernière particularité du nouveau modèle monétaire.
L'argent cesse de rouler, de circuler.
À la suite de l'achat d'un produit dans un magasin, la somme à payer est débitée de votre compte personnel et encaisser par le commerçant.
Celui-ci retourne la somme payée dans le compte de la Banque Nationale qui à son tour la transfère à la Banque mondiale.
Ce montant est comptabilisé et en fin d'année la Banque Mondiale équilibre les comptes et fait disparaitre les sommes définitivement dépensées.
SI NOUS VOULONS QUE SURVIVE L'HUMANITÉ
C'EST-À-DIRE
LES GÉNÉRATIONS DU FUTUR.
NOUS DEVONS FAIRE UN CHANGEMENT RADICAL.
ENCORE UNE FOIS
UN TEL MODÈLE EST RÉALISABLE.
SI NOUS LE VOULONS
ET CE SERA SIMPLE
SI NOS DIRIGEANTS
S'IMPLIQUENT ET TRAVAILLENT ENFIN POUR NOUS.
Vers une nouvelle façon de vivre avec la monnaie
Tribune libre
Jean-Pierre Pfisterer32 articles
Un néo-québécois, souverainement québécois Retraité, membre démissionnaire de l’exécutif de Vanier.
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5 commentaires
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11 avril 2013Dans un article publié dans le Monde, signé par Attali et Lamy et intitulé « Construisons une Europe de la relance ! », les auteurs plaident pour une fédéralisation de l’Europe : c’est-à-dire de faire de l’Europe une entité politique et économique supranationale au détriment de la souveraineté nationale de la France. Les propositions pour « rétablir la croissance » sont celles-ci : créer un Trésor européen et créer des euro-obligations financées par un impôt européen qui prendrait la forme d’une taxe carbone payée par tous les Européens et d’une taxe sur les transactions financières.
Si on lit le programme de François Hollande, c’est exactement ce qu’on y trouve : « Je renégocierai le traité européen issu de l’accord du 9 décembre 2011 en privilégiant la croissance et l’emploi, et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne dans cette direction. Je proposerai de créer des euro-obligations. » Donc, il ne fait aucun doute que le « Pacte de responsabilité, de croissance et de gouvernance » est en fait le Pacte Attali-Lamy.
Il faut noter qu’au niveau européen Nicholas Sarkozy avait exactement le même programme et il aurait lui aussi, sans l’ombre d’un doute, suivit les conseils de Lamy et Attali.
Le piège de la taxe carbone et de la taxe sur les transactions financières
La légitimité de la taxe carbone ne repose que sur le prétexte que l’activité humaine est responsable d’un réchauffement climatique planétaire à travers ses émissions de CO2. Que l’on croit ou non à la véracité scientifique de ce prétexte, il est fort peu probable qu’une taxe carbone changerait quoi que ce soit aux températures enregistrées sur la Terre. Cette taxe, qui serait appliquée à toute les facettes de la vie humaine (car le carbone est une base de la vie sur Terre), ne serait payée que par le contribuable européen. Il ne s’agit en fait que d’une taxe parmi tant d’autres, mais qui est justifiée par un prétexte environnemental pour faire vibrer la corde sensible de tous ceux qui veulent préserver l’environnement. En somme, le discours social répandu est : si tu es contre la taxe carbone, tu es un destructeur de l’environnement. Ce qui est un faux discours qui n’a aucune véracité. Il faut aussi rappeler que la taxe carbone n’est pas une initiative populaire, mais plutôt une initiative inventée par des banquiers comme ceux du Fond monétaire international. Il va de soi qu’une taxe carbone appliquée à l’échelle européenne (voire mondiale) viendrait diminuer davantage le pouvoir d’achat des habitants de tous les pays d’Europe et augmenterait leur fardeau fiscal qui est déjà très lourd. Il est aussi à noter que Lamy et Attali ne mentionnent pas que cette taxe servira à baisser la température globale de la Terre, mais servira plutôt en renflouer les coffres de l’Union européenne.
Le président Hollande veut une Europe fédérale : le piège du « pacte de croissance »
Le piège de la taxe carbone et de la taxe sur les transactions financières
http://ledecodeur.info/2012/05/12/le-president-hollande-veut-une-europe-federale-le-piege-du-pacte-de-croissance/
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11 avril 2013/…Quelques questionnements sur l’état de la planète.
Sur le réchauffement climatique ou la pollution atmosphérique, où en sommes-nous exactement ? Qu’en est-il de la fonte accélérée des glaciers du Groenland ? L’ozone s’échappe-t-il toujours par son trou ? Le niveau des mers, monte-t-il ? Oui ou non ? Que pensez des incendies récurrents sur la côte californienne, en Corse ? Des inondations à travers les continents ? Que dire de l’augmentation de l’intensité des cyclones tant dans l’Atlantique que dans le Pacifique ? Etc. Etc…/
Jean-Pierre Pfisterer
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Nous avons vu la semaine dernière qu’une nouvelle monnaie pourrait être crée en faisant une évaluation des émissions GES générés par la consommation d’énergie nécessaire à la production de biens et de services visant à répondre aux besoins de l’humanité. C’est à un nouveau Fond monétaire international, (Fond essentiellement technocratique), que serait confié ce mandat. Ce FMI transfèrerait cette masse monétaire vers une autre administration, une Banque mondiale nouvelle mouture. Cette instance aurait pour mandat d’effectuer la répartition de cette nouvelle monnaie entre tous les pays du monde. Je vous fais grâce des modalités techno-économiques qu’il faudra inventées tant au niveau du FMI que de la Banque mondiale. Disons simplement que c’est une instance administrative internationale qui devrait assumée cette responsabilité sous le contrôle de l’ONU.
Jean-Pierre Pfisterer
??????????????????
Le prétexte du réchauffement climatique sert la cause d’une élite internationale qui voit dans ce stratagème la méthode ultime pour dominer la planète entière. Les projets sont nombreux : la taxe mondiale sur la carbone, le contrôle des populations, la destruction de la petite entreprise, la dictature scientifique, la gouvernance mondiale tant convoitée par l’élite mondialiste et même l’établissement d’une religion planétaire basée sur le culte de la Terre-Mère.
Une citation résume bien l’objectif du réseau mondialiste. Une citation que l’on peut lire dans un ouvrage publié en 1991 par un think tank mondialiste puissant, le Club de Rome, qui a pour titre « The First Global Revolution ». Concluons sur cette citation du livre:
«Dans la recherche d’un nouvel ennemi commun, nous sommes arrivés avec l’idée que la pollution, la menace d’un réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine et autres pouvaient remplir ce mandat. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine et c’est seulement à travers les changements d’attitudes et de comportements qu’ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi dans ce cas est l’humanité même.»
http://ledecodeur.info/2012/04/25/le-pretexte-du-rechauffement-climatique-au-service-des-multinationales-dans-larctique/
Le DÉCODEUR - Histoire de la politique climatique (partie 1 de 2)
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=a0-fQNpaIdg
Le DÉCODEUR - Histoire de la politique climatique (partie 2 de 2)
http://www.youtube.com/watch?v=f9H1p4IpF08
Réchauffement climatique : le mensonge - 1/3
http://www.prisedeconscience.org/science/rechauffement-climatique-le-mensonge-177
Réchauffement climatique : le mensonge - 2/3
http://www.prisedeconscience.org/science/rechauffement-climatique-le-mensonge-23-268
Réchauffement climatique : le mensonge - 3/3
http://www.prisedeconscience.org/science/rechauffement-climatique-le-mensonge-33-270
Archives de Vigile Répondre
11 avril 2013/… Malheureusement, on n’est pas encore rendu à une crise environnementale assez grave…/
Pierre Tremblay
Ça viendra bien, en tout cas, pour ceux qui ont des yeux, cette crise est déjà là, et pas juste environnementale, mais nous parlons d’une crise globale, où tout, absolument tout ce qui fait ce monde et cette civilisation, sera remis en questions.
La solution n’est plus d’éliminer l’argent papier pour le remplacer par une autre forme de monnaies, électronique ou autres, mais d’éliminer le concept même de l’argent et de toute forme d’intérêt ou de taxation ou d’imposition quelconque. L’argent est à la source des inégalités, des guerres et des divisions parmi les hommes.
Celui qui a plus d’argent s’achète le droit de contrôler celui qui en a moins, celui qui a plus d’argent veut toujours en avoir plus pour contrôler toujours plus celui qui en a maintenant de moins en moins, ; c’est ainsi que s’établit la hiérarchie entre les hommes, celui qui est en haut dicte ce que l’autre en bas devrait faire, devra penser, comment il devra se comporter, ce qu’il devra croire, il dicte ce qui sera établit comme un mal, ce qui sera établit comme un bien, ce que seront les lois, et celui qui contrôlera l’argent, contrôlera aussi la justice, contrôlera aussi l’éducation, contrôlera le flux des naissances et des morts, contrôlera les prisons, contrôlera la santé, en finalité contrôlera l’homme physiquement, mentalement, émotionnellement, et sa spiritualité avec, ses déplacements, sa vie, son existence même, et le peu de liberté qui lui restera encore s’il y a, en fait c’est l’établissement d’un système où l’homme sera devenu un esclave parfait sur son propre monde.
Et l’homme en haut de la pyramide sera le prédateur absolu, le maître, le dieu, et tout le système en dessous sera à son service. Il y aura les hommes, les soi-disant élites et les sous-hommes.
Si tout était gratuit, si tout le monde travaillerait ou pas, librement, sans aucune obligation de sa part, selon ses goûts, ses intérêts, ses aptitudes, au bien-être de tous les hommes, si chaque homme avait accès à tous les services gratuitement, au logement, au transport, à l’alimentation, le concept même de gratuité n’existerait même pas.
Le monde où nous vivons actuellement doit absolument s’effondrer pour repartir sur de nouvelle base. On ne peut rafistoler du vieux pour en faire du neuf. Cette civilisation, ses croyances, ses valeurs, ses points de vue, tout doit mourir ; il n’y a rien à vouloir garder de l’ancien. On ne peut pas vouloir rester dans le connu qui nous sécurise actuellement tout en désirant accueillir en même temps l’inconnu qui se présente ; c’est ce que nous vivons tous aujourd’hui ; nous sommes déchirés en quelque sorte, en pleine transition, en pleine mutation, en pleine transmutation, de notre conscience, de nos corps et de tout ce que nous concevions jusqu’à présent de nos vie par le passé ; tout meurt actuellement ; mais ce qui vient après est la vraie Vie.
Accueillir le neuf ou rester dans le vieux, et rester dans le vieux, ou tenter d’améliorer le vieux pour soi-disant en faire du neuf, c’est impossible, c’est soit l’un soit l’autre, il n’y a pas de tiède là-dedans.
Alors ça ne marche pas comme ça, du neuf c’est du neuf, et le vieux doit aller à la poubelle, entièrement, comme toute l’histoire de cette civilisation, ses institutions et tous ses fondements.
Jamais l’ego de l’homme, sa personnalité, son personnage ne détruira l’ancien, il cherchera plutôt à le conserver par tous les moyens, ce seront des évènements extérieurs qui l’obligeront en quelque sorte à aller vers le neuf ou à rester dans l’ancien, c’est-à-dire que ces évènements lui enlèveront tout ce qu’il croit posséder, de ses croyances, de ses dogmes, de ses conceptions, de ses convictions, de ses biens matériels, son argent, et tout et tout. C’est la mise à mort de l’ancien ; la mort avant la renaissance. Ce que nous vivions était l’enfer, là vient la Vie. Et la Vie ça fait peur à certains, ils aimeraient mieux rester en prison ; c’est plus sécurisant. Et le monde que les pseudo-élites nous préparaient depuis des siècles étaient l’enfer pour nous et le paradis pour eux.
Archives de Vigile Répondre
11 avril 2013Quelques petites remarques
1 - Il y a déjà plus de 5 ans déjà que je n'utilise plus la monnaie papier et les pièces métalliques. Rares aujourd'hui sont les endroits où on ne peut pas se servir d'une carte de débit. Je prédis la fin de la monnaie de papier et des pièces d'ici quelques années. Finies les enveloppes noires et le travail au noir.
2 - Lors des accords de Bretton Woods en 1948, les Anglais avaient proposés une unité monétaire internationale, le Bancor, mais les Américains avaient refusés pour implanter leur dollar comme monnaie de réserve internationale. Cette ère tire à sa fin.
3 - Avec la carte de débit, il serait plus facile pour les États de taxer toutes les transactions économiques, particulièrement les transactions spéculatives qui font tant de tort aux économies. Et qui sait, disparaît alors l'impôt sur le revenu devenu obsolète.
Pierre Cloutier
Archives de Vigile Répondre
11 avril 2013Tout changement important a toujours passé par une crise. L'être humain est ainsi fait. Malheureusement, on est pas encore rendu à une crise environnementale assez grave.
C'est comme cela et je le déplore à moins d'avoir assez d'argent pour faire passer votre message des milliers de fois par les médias nationaux afin de faire germer votre idée chez le plus grand nombre et que ce problème remplace l'agenda politique traditionnel quotidien.