Vancouver...Yes sir !

Belle crise fédéraliste en marche

Tribune libre

Le Canada, bouché de l’Ouest et un peu de l’Est aussi sur la langue française, vient aider le projet souverainiste québécois en négligeant la place de la langue française à son ouverture des Jeux olympiques, en démontrant au monde entier que le Canada « is an english country », ce qui a choqué nombre de Québécois souverainistes et de fédéralistes mous itou.
C’est le genre de crises aidantes à la souveraineté du Québec, dont parlait M. Parizeau, l’an dernier. Un refus clair et net « le ROC aime ça les affaires claires » de démontrer que le français serait aussi important comme langue officielle canadienne que l’anglais.
La clôture des jeux, très majoritairement en anglais aiderait, aussi LA cause mais le fédéral peut être assez habile pour se réveiller à temps et forcer le comité olympique à placer le français de l’avant, ce qui ne leur coûterait à peu près rien et réduirait la crise mais, ce n’est pas certain qu’à ce chapitre, ils sont, pour s’en rendre compte, assez intelligents.


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20 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    17 février 2010

    Une crise ? Une condition gagnante ?
    Eh bien…votre crise durera 15 jours, M. Bousquet. Quant à votre condition gagnante, vous pouvez vous consoler : c’est une condition gagnante définitive et assurée de revenir à tous les quatre ans.
    Avec un tel réflexe, c’est un vieux Jean Charest qui sera encore p.m. si la ville de Québec obtient les jeux de 2022. À moins que ce ne soit en 2026 !
    M. Bousquet, admettez, sourire en coin, qu’il s’agit là d’une « condition gagnante » bien fragile… Oh yes !

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2010


    Pour paraphraser un certain Ho Chi Minh, aussi longtemps que les Québécois seront subordonnés aux Canadians, ils devront en sentir la crotte.
    Et à tout bout de champ et pour n'importe quoi, ils devront dire: Yes sir. Comme le font les champions olympiques québécois, quand ils se drappent dans le drapeau canadian. C'est comme ça que les Canadians nous veulent!

  • Gilles Bousquet Répondre

    16 février 2010

    À M. Jean-François-le-Québécois, un fédéraliste mou me semble être comme un souverainiste mou mais...à l'envers de l’option constitutionnelle. Même chose pour les durs des 2 côtés sans compter les durs à l'extérieur mais mous à l'intérieur ou vice versa. Un fédéraliste mou est un souverainiste en devenir qui s'ignore encore.
    Pour ce qui est de cette crise de Vancouver, "affront au Québec et au bilinguisme officiel", le mouvement souverainiste québécois va probablement la conserver, avec d'autres, comme argument futur, contre la bise fédéraliste. "Bise ici, dans le sens du vent du nord froid et sec de «la cigale et la fourmi» et pas la bise du genre bisou".

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    16 février 2010

    @ Jean-Paul Tellier:
    «Qui dans vigile s’est intéressé aux opposants à Vancouver 2010 ?»
    À vrai dire, moi, je m'y suis intéressé.
    Je n'ai pas pu suivre toute leur saga, disons, mais je les ai vus manifester, aux nouvelles télévisées, avant hier.
    Et j'ai trouvé leur propos fort intéressant: ils disaient aux journalistes qu'ils souhaitaient attirer l'attention (quitte à faire du grabuge) car ils trouvaient inadmissible, que le Canada dépense un total de quelques milliards sur ces Olympiques, alors que nous sommes en récession; et que plusieurs services sociaux vont être «coupés» ou privatisés, notamment.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2010

    je suis désolé pour certains vigiliens.
    Il n'y a pas de crise fédéraliste en marche.
    Encore moins une condition gagnante recherchée depuis longtemps.
    Il y a Haïti 12 janvier 2010 qui mérite plus notre attention et notre engagement...que vancouver 2010 une business de commanditaires,de politiciens et de vieux aristocrates,le tout avec un maudit problème financier et social après.
    P.S. Qui dans vigile s'est intéressé aux opposants à Vancouver 2010? Qui s'intéresse au quartier le plus pauvre du Canada dans la belle ville de Vancouver ?

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2010

    Le spectacle d’ouverture de Vancouver 2010,organisé par une entreprise australienne,est passé à l’oublie,sauf pour quelques habituels vigiliens ,seuls à crier au loup.
    Le français est la huitième langue parlée à Vancouver.Les francophones sont environ 60000. Aucun vancourois francophone ne manifeste dans la rue et sur les radios locales.Aucun n’e fait de monté de lait sur internet comme une poignée de vigiliens du Québec,isolés dans leur iglou idéologique.
    Qui a grimpé dans les rideaux à propos du joli racket légal des billets pour assister aux compétitions….même le Comité organisateur des jeux a son site web pour «scalper» légalement les billets à des prix astronomiques.Le monde marche à plein dans la combine sans se scandaliser.
    Les olympiques ne sont pas seulement une ouverture et une fermeture.L’essentiel est entre les deux spectacles…et là,la francophonie et le Québec sont très présents.
    L’histoire du Canada dira pour toujours qu’un québécois est le premier canadien qui a gagné une médaille d’or chez-lui aux jeux olympiques d’hiver,en 2010.Elle ne parlera pas de l’absence du français dans le spectacle d’ouverture.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2010

    Salut M.Parent

    Peut-être qu'on est pas assez "in" comme nos cousins français qui se font un plaisir de tout traduire en anglais. Prenez le terme " Snow board cross" que Radio Canada semble incapable de traduire malgré leurs moyens techniques avangardistes. Ça y est, c'est une nouvelle Minute du Patrimoine pour souligner la kidnaping de James Richard Cross par le FLQ dans les années 70 pour souligner la présence du Québec aux Jeux de Vancouver.
    Mon fiston vient de me glisser à l'oreille que Snow board cross, c'est une course de planche à neige... Voyons donc, ça doit être bien plus compliqué que ça à traduire, franchement!

  • Martin Lavoie Répondre

    16 février 2010

    VIVE L'INDÉPENDANCE DU QUÉBEC.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2010

    cineplex a décidé de ne pas mettre un cinema francophone a montreal pour la diffusion des jeux olympiques il ont dis que c'est une affaire d'anglos... que les francophones n'irait pas alors y en a un a Brossard et un a Laval mais pas Montreal

  • Isabelle Poulin Répondre

    16 février 2010

    Crise ou pas crise! Cultivons ensemble l'espoir d'un monde meilleurs. Voici ce que dit John Schaar, futurologue : Le futur n'est pas un endroit oû nous allons mais un lieu que nous créons.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    16 février 2010

    @ Gilles Bousquet:
    «...ce qui a choqué nombre de Québécois souverainistes et de fédéralistes mous itou.»
    Je dois dire que je n'aime pas beaucoup l'expression «fédéraliste(s) mou(s)»...
    C'est que l'expression en question, est quelque peu imprécise, ambigüe, selon moi. Nos amis les fédéralistes justement, acceptent l'inacceptable, pour notre nation. Certains exprimeront en vain des vélléités de revendications, peut-être... Mais leurs maîtres savent qu'ils n'iront pas plus loin.
    Alors, à mes yeux, la dite expression est pratiquement un pléonasme.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2010

    L'Empire contre attaque, hypocritement...J'aimerais le Canada en dehors du Québec. Vivement un pays.
    Les Québécois vont-ils se réveiller un jour? me semble que ça se voit qu'on a pas d'affaire à faire parti d'un peuple qui nous méprise.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    16 février 2010

    monsieur Lachaine, vous avez raison dans la prémisse:
    "il n’y a pas de crise fédéraliste. C’est la continuation du Canada’s Nation Building. En tant que Québécois Il ne faut pas s’attendre à d’autre chose. Je dirais plus : il faut s’attendre à de moins en moins."
    ...mais le corollaire est plutôt:
    Les Québécois s'accommoderont par peur de l'accusation de "repli sur soi et attardés". Ils deviendront Canadians.

  • Gilles Bousquet Répondre

    16 février 2010

    La première médaille d'or canadienne en sol canadien a été gagnée par un Québécois francophone, ça doit certainement faire un petit quelque chose de déplaisant à certains red necks racistes.

  • Gilles Bousquet Répondre

    16 février 2010

    Je comprends, M. Parent que : "Ottawa est «déçu» et qu'il n’exigera pas plus de français pour la clôture" parce que nos anglos du ROC croient que nous voulons leur entrer la langue française de force dans la gorge, ce qui étoufferait bien bleu.
    Si le gouvernement fédéral Harper demandait et obtenait plus de français aux JO, il se ferait battre dans le ROC, à la prochaine élection, par la majorité anglaise qui se croit faussement obligée d'apprendre le français.
    Nos Canadiens anglos ne vont pas dépomper tant que nous ne leur prouverons pas que : Savoir la langue française n'est pas une pénitence pour être un bon Canadien mais une preuve d'intelligence, de portes ouvertes sur le monde et de grande culture.

  • Daniel Verret Répondre

    16 février 2010

    Le Canada doit être content que le Québec ne soit pas indépendant sinon, il ne l'aurait pas encore sa médaille d'or aux JO en sol canadien. Ça doit, quand même, les faire c... que ce soit un Québécois qui l'ait remportée. :-)

  • Mathieu Pelletier Répondre

    16 février 2010

    Tant mieux si il y a crise... mais qui profitera du momentum?
    Jean Charest? Peut-être commentera-t-il ladite crise dans quelques années: je vous rappelle que nous sommes toujours en attente d'une réponse officielle de son gouvernement sur le jugement de la cour suprême sur la loi 104...
    On peut s'attendre à court terme à une remontée du PQ dans les sondages. Et puis alors? Dans quelques mois le québécois moyen qui ne baigne pas dans la politique aura tout oublié. Quand on est habitué au non respect de soi, même sans trop en avoir conscience, la colère disparait bien vite pour laisser place au quotidien et à l'ambivalence.
    Relisez de la Boétie!

  • Fernand Lachaine Répondre

    16 février 2010

    Bonjour monsieur Bousquet,
    Tout est déjà décidé: il n'y aura pas plus de français pour la fermeture que pour l'ouverture.
    Monsieur Bousquet, il n'y a pas de crise fédéraliste. C'est la continuation du Canada's Nation Building. En tant que Québécois Il ne faut pas s'attendre à d'autre chose. Je dirais plus: il faut s'attendre à de moins en moins.
    Dommage que certains persistent à nous faire croire qu'il y a encore de l'ESPOIR.
    C'est carrément malhonnête.
    Vive l'indépendance du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2010

    Cette affaire est une condition gagnante tant recherchée depuis des années...

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2010

    Un des titres justement dans Le Devoir de ce matin (mardi 16 fév.) dit ceci: "Ottawa est "décu", mais n'exigera pas plus de français pour la cloture" Je suis d'accord avec vous.
    Ivan Parent