UPAC: la nomination du patron ne devrait pas relever de l'Assemblée nationale, dit Lafrenière

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Ridicule ! C'est le seul moyen d'empêcher la politisation de la fonction

(QUÉBEC) Le patron de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), Robert Lafrenière, n'est pas favorable à l'idée que le détenteur de ce poste doive obtenir l'appui d'un vote aux deux tiers de l'Assemblée nationale.
Pour lui, il n'y a pas d'intérêt à mêler « le judiciaire et le législatif ». Le Directeur des poursuites criminelles et pénales et le responsable du Bureau des enquêtes indépendantes sont nommés par le gouvernement, le directeur de la Sûreté du Québec aussi, de souligner M. Lafrenière, qui témoignait hier à la Commission des institutions pour faire le bilan de son mandat, qui se terminera le printemps prochain. « On parle de sécurité publique, je n'aime pas me mêler des affaires du gouvernement comme je n'aime pas que le gouvernement se mêle de mes affaires. »
« En aucun temps je n'ai eu les mains attachées. En cinq ans, je n'ai jamais reçu de pressions, aucune représentation du monde politique », dit Robert Lafrenière, commissaire de l'UPAC.
M. Lafrenière dit qu'il se pliera « de bonne grâce » à la décision du gouvernement, s'il veut revoir le mode de nomination du patron de l'UPAC, mais il ne voit pas d'avantage à un tel test de l'Assemblée nationale. « On a vu dans le passé des nominations qui ont pris beaucoup de temps à se faire. » M. Lafrenière demandera un renouvellement au terme de son mandat de cinq ans, en mars prochain.
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