Le fanatisme idéologique ne se repose pas à l’Université d’Ottawa.
Il construit un monde meilleur et se croit moralement supérieur.
On veut pourvoir un poste de professeur en sociologie et à l’École d’études féministes et de genre.
Discrimination
Lisons attentivement les qualifications exigées :
« Un doctorat en anthropologie, études autochtones, études féministes et de genre, ou dans un domaine connexe. Les candidat.es exceptionnel.le.s qui n’ont pas de doctorat seront pris en considération s’ils ou elles détiennent des savoirs autochtones reconnus, ont des liens avec des communautés autochtones, utilisent des méthodes de recherche et d’enseignement autochtones ou ont des travaux universitaires remarquables reconnus par d’autres chercheur.e.s autochtones. »
Bref, si vous êtes autochtone, pas nécessaire d’avoir un doctorat si vos « savoirs autochtones » sont reconnus... par d’autres autochtones.
On veut aussi ouvrir un poste en « Féminisme décolonial, Antiracisme et Développement international ».
On précise : « Afin de construire des relations productives avec les communautés les plus touchées par la colonialité et le racisme, cet affichage s’adresse aux personnes s’identifiant comme noires, autochtones et racisées ».
Si vous avez la peau blanche, inutile d’appliquer.
Être exclu parce que vous avez la peau noire, c’est raciste. Être exclu parce que vous avez la peau blanche, c’est « progressiste ».
Comme disait un prof devenu cynique, quand on « veut construire des relations productives », il faut ce qu’il faut.
Imaginez une contestation légale au nom de la discrimination. Hmm...
J’ai dit plus haut qu’on ne se repose pas à l’Université d’Ottawa.
L’administration et le syndicat des professeurs, noyautés par le wokisme, imposent dorénavant une formation obligatoire en équité et diversité aux professeurs.
S’ils ne la suivent pas, ils perdent leur droit de vote lors des recrutements des futurs profs. Vive la démocratie !
Il y a encore mieux.
Renvoyée !
À la Mount Royal University de Calgary, on a carrément congédié la professeure Frances Widdowson.
Mme Widdowson est une politologue éminente, spécialisée dans les politiques autochtones au Canada.
Son « crime » fut de ne pas partager l’idéologie woke et victimisante sur le sujet.
Elle dénonce ces activistes, consultants et avocats qui ont transformé la cause autochtone en « business » lucratif en pensant d’abord à eux.
Elle estime que la ségrégation et la ghettoïsation des autochtones au nom de la « justice réparatrice » sont nocives.
Elle dénonce qu’au nom de la réhabilitation légitime des cultures autochtones on veuille établir une équivalence entre des croyances ancestrales et la science expérimentale.
Les autochtones aînés prédisent la météo ? Elle souligne que c’est sans doute possible pour quiconque passe beaucoup de temps dehors, peu importe son origine.
Elle rappelle un fait : au pensionnat de Kamloops, ce n’était pas une fosse commune ou un charnier, mais un cimetière de tombes anonymes, courant pour tous les démunis, jadis.
Elle est violemment attaquée depuis des années par des activistes, des collègues et sa direction. Ils l’ont eue. Congédiée !
On attaque aussi les maisons d’édition qui ont publié ses ouvrages.
Je pourrais vous raconter d’autres cas supposément « isolés ». Vous n’avez pas idée...