Une jeune artiste madelinienne a déployé son talent pour exprimer à ses concitoyens et aux visiteurs des Îles de la Madeleine ce qu'elle ressent face à la perspective de forages dans le golfe du Saint-Laurent, sur un gisement présumé, Old Harry, situé à quelque 80km de l'archipel.
« Je suis à la recherche de solutions et d'appuis pour empêcher le forage sur la réserve de Old Harry, qui se fera apparemment d'ici quelques mois, tout au plus d'ici un an et demi. J'ai donc exorcisé ce que je sais et ce que je pense du pétrole «offshore» pour mieux dormir, d'une part, et d'autre part, pour qu'on en parle encore à l'automne quand la ministre Normandeau va se pointer, auréolée de ses fameuses Études Environnementales Stratgiques (EES). »
On peut lire l'intégral de l'article d'Achille Hubert, l'éditeur de l'Hebdo Le Radar sur le document PDF ci-contre.
Dans la dernière édition du Radar
Une mer de pétrole est-elle possible dans le golfe du Saint-Laurent
Aux Îles, Annie Landry expose ses tableaux au Café de La Grave
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
26 mai 2010Sur Vigile il y a beaucoup de clients pour le combat de boxe Le Hir vs Barberis-Gervais,le combat de coq Bousquet via des vigiliens indépendantistes,l’éternel recherche de l’union et d’une constitution provisoire.
Mais pas beaucoup d’intérêt pour les madelinots.
Archives de Vigile Répondre
26 mai 2010[ « La Maison-Blanche doit prendre le contrôle des opérations à cause de l'incompétence de BP.
Il y a maintenant un mois que le puits du Deepwater Horizon vomit son pétrole dans le Golfe du Mexique.
Le cas de la compagnie Pemex, très similaire à celui qui nous occupe, est intéressant. Frappée par l'explosion d'un de ses puits de pétrole en 1979, en plein Golfe du Mexique, la pétrolière avait alors injecté du ciment sur la brèche, pendant des mois, sans succès. Même le forage de puits annexes n'avait pas réussi à contenir la fuite avant des mois.
Entre l'explosion et l'obturation, 297 jours (et 477 millions de litres de brut) s'étaient écoulés. Et on parle ici d'un puits situé à... 50 mètres de profondeur.
Trente ans plus tard on peut forer à 1,6 km sous l'eau, mais on ne sait toujours pas comment réparer une brèche à une telle profondeur.
Comment savoir si BP ne priorisera pas la gestion de son image ? BP n'est redevable qu'à ses actionnaires.
N'oublions pas qu'il s'agit du même BP reconnu coupable de nombreuses infractions pour fraude, collusion et manquement aux lois environnementales ces dernières années. On lui a notamment reproché, après l'explosion d'une raffinerie au Texas qui a fait 15 morts en 2005, de graves lacunes en matière d'organisation et de sécurité «à tous les niveaux de la corporation».»]
Source ; François Cardinal,La Presse,26 mai 2010
Archives de Vigile Répondre
26 mai 2010Une usine de bio-carburants aux Îles,moratoire d'exploitation sur Old harry et accès garanties à des zones de pêches hors Québec.
pré-requis ; l'indépendance du Québec.
Le Québec négocierait avec Terre-Neuve un moratoire afin qu'Old Harry dorme en paix.Mais quoi mettre sur la table de négociation?
.la reconnaissance d'une frontière officielle du Labrador,
.un droit de passage pour l'électricité de Terre-Neuve vers l'Ontario et les Maritimes via SES lignes de transport.
.acceptation d'une augmentation du coût d'achat par Québec dans le vieux contrat conflictuel Churchill Falls.
Le Canada accorderait au Québec des accès à ses zones de pêches en Atlantique,en Arctique.
Le Canada interdirait l'exploitation pétrolière de sa section d'Old Harry.
Le Québec ouvrirait la chasse aux loup-marins toute l'année.
Énergie-Québec aurait une usine pour produire du bio-carburant avec les déchets de la mer afin d'alimenter la centrale thermique des îles et les bateaux.
Archives de Vigile Répondre
26 mai 2010Faire de l’essence avec des déchets.
[ « L'entreprise montréalaise Enerkem fabriquera à grande échelle, en Alberta et au Mississippi, de l'essence à partir de vieux souliers, de sofas défoncés et d'autres déchets de tout acabit.
L'entreprise a mis au point une technologie qui permet de fabriquer de l'éthanol à partir de déchets domestiques. À peu près tout peut lui servir de matière première.
Enerkem a commencé en implantant une usine-pilote à Sherbrooke. Pour montrer qu'elle peut produire à grande échelle, elle a ensuite construit une usine de plus grande taille à Westbury, dans les Cantons-de-l'Est.
L'avantage d'Enerkem est qu'elle peut tirer des revenus de deux sources. Elle vend son éthanol aux grands raffineurs, mais est aussi payée pour sa matière première, puisqu'elle débarrasse les villes de ses déchets.
À partir de l'automne 2010, le fédéral exigera que l'essence vendue au pays contienne au moins 5% d'éthanol; l'objectif figure aussi dans la Stratégie énergétique du gouvernement québécois.
Le gouvernement québécois a cessé de subventionner la production d'éthanol à partir de maïs [ l’usine de Varenne ] pour soutenir celui produit à partir de déchets, qu'ils soient forestiers ou autres.» ]
Source ; Philippe Mercure,La Presse,26 mai 2010
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Le Québec pourrait se libérer de sa dépendance au pétrole.C’est son importation la plus importante.L’argent des citoyens s’en va en masse à l’étranger.Quoi faire ?
Comme le Brésil a fait depuis longtemps.Il a transformé la motorisation des véhicules de transport à l’éthanol de canne à sucre .Dans une station d’essence, l’automobiliste choisi le pourcentage désiré d’éthanol [ d’alcool ] pour faire le plein.de 10 % à 100 %. Le Brésil construit tous ses véhicules avec des moteurs BIO.
Le Brésil et la NASA sont à mettre au point un bio-kérosène alcoolisé.
Archives de Vigile Répondre
25 mai 2010Le golfe St-Laurent est la propriété exclusive du fédéral.Québec n’a aucune permission d’y forer.Terre-Neuve oui.
Dans la structure géologique Old Harry,entre Terre-Neuve et les Îles-de-la-Madeleine, il y aurait pour 4000 et 5000 milliards de pieds cubes de gaz naturel et/ou de 2 à 3 milliards de barils.A seulement 75$ le baril, le gisement rapportera des milliards de dollars par an à Terre-Neuve et pas une maudite cent au Québec.
[« Notre civilisation vit à base de pétrole, et ça va continuer comme ça pendant les 50 prochaines années. Si ce pétrole ne vient pas du fond de la mer, eh bien, on ira le chercher dans les sables bitumineux de l'Alberta. »] Benoît Beauchamp,géophysicien,Université de Calgary,mai 2010
Pascal Guillon fait un tour d'horizon des différents points de vue sur la délicate question du forage en mer. Les Européens semblent beaucoup moins inquiets que les Américains.
Dans les quarante dernières années,malgré les discours très médiatisés des «écolos»,aucune des treize grandes marées noires ,aussi spectaculaires soient-elles,n’a eu l’effet de diminuer l’utilisation du pétrole pour prendre notre voiture afin d’aller quelque part par nécessité,pour des loisirs,pour consommer des biens venus loin de chez-nous.
Il y a très peu de personnes qui s’inquiètent,qui se soucient,qui se révoltent des conséquences environnementales quotidiennes de l’extraction du pétrole. Il y a 600 centrales thermiques aux États-Unis et on ne voit pas de mouvement de protestation contre le charbon.
L’industrie pétrolière ne se condamnera jamais.
Je prédis que nous assisterons bientôt à un grand développement de la production de carburants synthétiques à base de charbon.Cela naîtra d’une alliance stratégique Afrique du Sud-Chine-Inde-USA.
Une étude démontre que le Canada a tellement aliéné sa souveraineté en matière d’énergie qu’en cas de crise énergétique, ce pays ne pourra pas subvenir aux besoins de ses citoyens, principalement à cause d’une clause de proportionnalité de l’ALENA.