Une loi à revoir

Tribune libre

Le gouvernement par l'eson ministre des affaires municipales, Pierre Moreau, a déposé un nouveau projet de loi sur les régimes de retraite des employés municipaux. Tous s’entendent pour dire qu’une loi était rendu nécessaire afin de régler le problème des régimes pour l’avenir mais le projet de loi va trop loin en ce qui concerne les régimes passés.

Il faut que les citoyens comprennent que ce sont les administrateurs municipaux qui ont créé le problème en ne respectant pas les ententes légalement négociées. Ce n’est pas la faute des syndiqués si les élus n’ont pas mis leur quote-part dans les régimes de retraite comme les syndiqués l’ont toujours fait.

Il est injuste de dire à la population que c’est la faute des syndiqués si les déficits ont augmentés. L’argent des syndiqués a servi au développement économique et a permis de créer des milliers d’emplois dans le secteur privé. Ce ne sont pas les retraités qui ont perdu 40 milliards de $ de ces régimes.

C’est un projet de loi sur mesure pour le maire de Québec Régis Labeaume et celui de Montréal Denis Coderre qui ont demandé une telle loi pour régler leurs problèmes.

Les libéraux doivent refaire leur devoir.

Featured 5d4b9830e9ed61f29f0177d07a35a609

Jocelyn Boily152 articles

  • 96 498







Author extra bg

Contrat social brisé


Author extra bg

Harper le cancre en environnement


Author extra bg

Ils l'ont voulu


Author extra bg

De quoi j'me mêle



Laissez un commentaire



4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 juin 2014

    Ce projet de loi s'attaque aux employés municipaux.
    Pourquoi ne pas en avoir profité pour inclure également les élus municipaux?
    Mme Harel nous a dévoilé que pour eux, le ratio est 25/75.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juin 2014

    Ce projet de loi est rétroactif au 1er janvier 2014. C'est quand même exceptionnel qu'un projet de loi s'applique rétroactivement.
    Cela veut dire qu'on peut étirer les négociations tant qu'on veut, cela n'aura aucun effet.
    Aussi, ce projet est quand même assez précis dans ses modalités. Il demande aux parties de négocier, mais on se demande ce qu'il reste à négocier.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juin 2014

    Je ne suis pas sûr que le projet de loi ne prenne pas en compte ces congés de cotisations.
    Voici le projet de loi #3
    En page 15, il y a ce paragraphe:
    «54. Les déficits initiaux des régimes de retraite des villes de Montréal et de Québec pour lesquels des mesures d’étalement sur une période de plus de 20 ans ont été consenties ne sont pas considérés dans le calcul des déficits d’un régime aux fins de l’application de la présente loi.»
    Si ces "déficits initiaux" représentent les congés de cotisations de l'employeur, alors, ceux-ci ne seraient donc pas à la charge des employés/retraités.
    Il faudra voir comment cette clause sera interprétée en commission parlementaire.

  • Bertrand Malenfant Répondre

    17 juin 2014

    Bonjour M. Boily.
    Je vous remercie pour votre point de vue. Enfin quelqu'un qui ne tape pas sur les syndiqués et syndiquées. Vous avez raison de souligner que les déficits actuariels des caisses de retraite ne sont pas dus aux syndiqués, que tout le monde accuse d'être des profiteurs du système. Premièrement les conventions signées par les villes visaient à acheter la paix, comme ce fut souvent le cas (dans le passé) pour des augmentations de salaires, des bénéfices marginaux, etc. Et deuxièmement, les administrations de Montréal et de Québec ont par la suite obtenu des «congés de cotisations», par une loi spéciale de Québec, reniant dans les faits leur signature. Doublement floués par les deux niveaux de gouvernement, il n'est pas surprenant que ces employés et employées soient en colère, mais en plus on veut leur imposer une loi spéciale qui les prive de leurs droits et qui fait fi des obligations et engagement des administrations municipales. Je crois qu'on n'a encore rien vu: les pompiers ont sonné l'alarme, mais ce n'est pas eux qui ont mis le feu, et ils n'ont pas envie de l'éteindre ...