Une autre tuile pour l'ADQ

ADQ - les dérives

Voici les derniers développements dans la course à la chefferie de l'ADQ entre messieurs Éric Caire, Gilles Taillon et Christian Lévesque.
Et les conflits sont loin de s'y estomper...
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Voici donc ce qu'en rapporte aujourd'hui le Journal de Montréal (en lock-out):
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/archives/2009/09/20090911-062216.html
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Et voici le texte du communiqué fraîchement émis par l'Équipe Taillon:
«« Le candidat de la rigueur est un tricheur. Pour le bien du parti, Éric Caire n'a d'autre choix que de se retirer de la course à la direction de l'ADQ »
- Gilles Taillon
Trois-Rivières, vendredi 11 septembre 2009 - Suite aux révélations publiées ce matin, démontrant qu'Éric Caire a trompé les Québécois en prétendant détenir ou poursuivre un diplôme universitaire alors que c'est faux, M. Taillon a jugé qu'il s'agit d'une faute impardonnable et que celui-ci doit se désister de la course à la chefferie de l'ADQ. « Quand tu te présente (sic) comme le candidat de la rectitude, tu dois l'assumer et te conduire en conséquence. Je le répète, compte tenu des révélations publiées ce matin, il ressort que le candidat de la rigueur s'avère être un tricheur et n'a d'autre choix que de se désister de la course à la chefferie de l'ADQ ».
« Éric Caire a trompé les Québécois en indiquant avoir un diplôme universitaire qu'il n'a pas. Cela jette un discrédit sur l'image d'intégrité, de rigueur et de cohérence de l'ensemble du parti. Je demande à M. Caire, d'une part, qu'il retire les informations mensongères de son CV et d'autre part, qu'il se retire de la course par respect pour les militants et les Québécois », de poursuivre Gilles Taillon.
« À un moment où l'éthique et l'intégrité sont plus que jamais des conditions essentielles à respecter, pour toute personne qui envisage d'occuper des postes de responsabilités au niveau public, c'est tolérance zéro » de conclure Gilles Taillon.»
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Ce qui, au-delà de la lutte elle-même entre ces candidats, pose tout de même une question, peut-être pas très politiquement correcte, mais néanmoins essentielle:
Comment se fait-il que nous ayons certains politiciens, dont certains veulent diriger un parti (et donc, rêvent d'être premier ministre un jour), qui puissent avoir aussi peu de formation universitaire, voire carrément aucune?


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