Rencontre historique en Argentine

UNASUR

Un nom à retenir

Tribune libre

L'Union des nations sud-américaines (UNASUR) vient de franchir, en ce 4 mai 2010, un autre pas important dans sa marche vers l’intégration politique, monétaire et économique. C’est par unanimité qu’elle a nommé son premier secrétaire général, en la personne de l’ex-président d’Argentine, Nestor Kirchner. Avec cette nomination, UNASUR se donne un visage et amorce son institutionnalisation comme intervenante incontournable sur la scène internationale. Il s’agit de 12 pays, représentant plus de 360 millions d’habitants et couvrant un territoire de 17 millions de kilomètres carrés. Une fois en pleine possession de ses moyens, elle sera la plus vaste union politique, monétaire et économique du monde. Ce n’est pas rien.
À cette rencontre, il fut également question de l’aide à apporter à Haïti et au Chili, du maintien de la non-reconnaissance du gouvernement issu du coup d’État militaire au Honduras et de la condamnation de la loi anti-immigration en Arizona. Je ne doute pas que nos médias feront un large écho à cette rencontre historique des pays membres d’UNASUR.
Pour ceux et celles que le sujet intéresse, je vous réfère au site francophone d’UNASUR. Vous y trouverez beaucoup d’informations sur les sujets qui y sont traités et débattus.
Oscar Fortin
Québec, le 4 mais, 2010

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citoyen du Québec et du monde

Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut rendre nos sociétés plus humaines.





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1 commentaire

  • Serge Charbonneau Répondre

    4 mai 2010

    Vous faites un travail d'information essentiel M. Fortin. Si ce n'était de vous, jamais personne ici n'entendrait parler de l'UNASUR et pourtant, c'est combien important.
    Les pays progressistes d'Amérique latine sont des exemples de solidarité, d'humanisme et d'entraide. Nous aurions beaucoup de leçons à tirer d'eux.
    Si seulement leurs réunions étaient diffusées ici dans nos stations de nouvelles (!) continues, nous verrions qu'il y a bien des sujets autres que l'économie qui sont importants. Chaque fois que je suis leurs discussions, je suis estomaqué de voir ce qui se dit et ce qui se décide.
    Les dossiers ont un suivi, les discours sont directs, la langue de bois n'est pas le langage utilisé.
    Il est aberrant de constater la couverture médiatique que nos médias nordiques (pour ne pas dire "merdiques") en font.
    Merci, pour ces précieuses informations, M. Fortin.
    Serge Charbonneau
    Québec